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Dans la nuit du 17 au 18 février 1956 à 23:00, apparaissait sur le radar d'Orly une tache correspondant à un objet d'une taille 2 fois supérieure à celle des plus grands appareils alors en service. Aucun avion n'étant signalé dans la région, les techniciens se bornèrent d'abord à suivre les évolutions de l’objet supposé, évolutions fantastiques, puisque les vitesses variaient du sur-place le plus rigoureux à 2500 km/h (notons, au passage, que, d'après une étude américaine que je citerai tout à l’heure et qui fait autorité, cette vitesse exclut déjà l’hypothèse de l’inversion de température).
Mais voici qu'un DC-3 de la ligne de Londres apparaît dans le champ de l’appareil. L’objet inconnu, qui à ce moment était stationnaire, est vu sur l’écran démarrant à une vitesse foudroyante et fonçant vers le DC-3. La tour d'Orly appelle alors ce dernier pour lui demander s'il ne voit rien.
- Je vois une lumière rouge clignotante qui se dirige vers moi apparemment à très grande vitesse, répond le pilote.
- Quelle position attribuez-vous à cette lumière ?
- La verticale des Mureaux.
C'était la position repérée au radar. Le pilote du DC-3 dut changer de cap pour éviter une collision qui lui semblait imminente, puis l’objet disparut à ses yeux.
- Je ne vois plus rien. Avez-vous perdu le contact?
- Non, répond la tour de contrôle. L’objet semble être du côté du Bourget.
En effet, le pilote, en se tournant de ce côté, aperçoit de nouveau non seulement la mystérieuse lumière clignotante, mais bien l’objet lui-même, énorme et noir sur le fond du ciel.
Ce manège dura 3 h consécutives. Au dire des enquêteurs de l’aviation civile, les pilotes des divers appareils qui atterrirent cette nuit-là à Orly après avoir vu la lumière clignotante, et parfois l’objet, manœuvrer autour d'eux à des vitesses folles, étaient blêmes de peur. Mais ce n'est pas tout :
1. l’objet "connaissait" l’existence et la position des radio-balises. II se déplaçait fréquemment de l’une à l’autre à des vitesses atteignant 3600 km/h.
2. Il "connaissait" l’existence et les limites du radar. Quand aucun avion n'était en vue, il sortait du champ du radar par la verticale, et n'y rentrait que pour foncer vers l’avion en train d'approcher.
3. Et voici le plus fantastique. A un moment, pour en avoir le cœur net, les opérateurs appelèrent le radar du Bourget :
- Avez-vous la même réception que nous ?
Aussitôt, le radar d'Orly fut brouillé par une puissante interférence. Pour échapper au brouillage, les opérateurs d'Orly changèrent de fréquence. Plus de brouillage pendant quelques secondes, au cours desquelles l’objet redevint parfaitement visible sur l’écran. Après quoi le brouillage reprit sur la nouvelle fréquence : tout se passait comme si l’objet, ayant intercepté et compris la conversation entre Orly et Le Bourget, avait jugé importun le repérage radar et l’avait brouillé, et ceci de fréquence en fréquence, car radar et brouillage ne cessèrent à partir de ce moment de se poursuivre ! Cette interprétation, il faut le souligner, je la tiens des techniciens de l’aéronautique qui enquêtèrent ensuite sur l'incident. Détail : le radar du Bourget, en dérangement, ne fonctionnait pas cette nuit-là.