Il y a maintenant beaucoup de sources historiques pour la pervitine télévisuellement:
- le documentaire d'Arte "La pilule de Göring" (http://www.arte.tv/guide/fr/040534-000/la-pilule-de-goring)
Et d'autres documentaires sur le Theodor Morell, dentiste qui est devenu le médecin d'Hitler, connu pour lui donner une masse de complément alimentaire, dont peut-être la pervitine, ce qui explique qu'il a pu haranguer Mussolini pendant plusieurs heures en 1943, mais l'usage de la pervitine sur Hitler n'est pas attesté (https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Morell), quoique ça reste une probabilité.
- le documentaire d'Arte "La pilule de Göring" (http://www.arte.tv/guide/fr/040534-000/la-pilule-de-goring)
Arte a écrit:Après de premières recherches au Japon et aux États-Unis dans les années 1920, c’est en Allemagne, en 1937, qu’un chimiste arrive à synthétiser une amphétamine particulièrement efficace, la méthamphétamine. Elle est commercialisée la même année par la firme Temmler sous le nom de pervitine. Très vite, les médecins de la Wehrmacht s’intéressent à ce nouvel excitant du système nerveux qui accroît la vigilance, la résistance à la fatigue et le sentiment d’invincibilité. Distribuée aux conducteurs de chars et aux pilotes d’avion aussi bien qu’à l’infanterie, la "pilule magique" permet à l’armée allemande d’envahir la France et l’URSS à marche forcée. Et, dans les derniers moments du Reich, de faire tenir les recrues des Jeunesses Hitlériennes qui, après l’école, sont mobilisées dans la défense anti-aérienne. Les témoins de cette époque révèlent aussi que, aussi bien dans l’armée que dans la population civile, la consommation de pervitine en Allemagne s’est prolongée bien au-delà de la fin des hostilités.
Et d'autres documentaires sur le Theodor Morell, dentiste qui est devenu le médecin d'Hitler, connu pour lui donner une masse de complément alimentaire, dont peut-être la pervitine, ce qui explique qu'il a pu haranguer Mussolini pendant plusieurs heures en 1943, mais l'usage de la pervitine sur Hitler n'est pas attesté (https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Morell), quoique ça reste une probabilité.
Wikipédia a écrit:Hitler souffrait d’un exanthème et de flatulences lorsque, à l’occasion d’une réception au Berghof près de Berchtesgaden, il rencontra pour la première fois Morell qui lui déclara qu’il pourrait le soigner en moins d’un an. L’épouse de Morell n’approuva pas le fait qu’il accepte de devenir le médecin personnel d'Hitler. Morell commença à traiter son patient avec diverses préparations commerciales comprenant notamment une combinaison de vitamines et de bactéries E. coli appelée Multiflor. Hitler sembla commencer à récupérer et Morell finit par devenir membre du cercle intime de ses proches. Il allait en faire partie quasiment jusqu’à la fin de la guerre. Certains historiens ont essayé d’expliquer cette association avec Morell en se basant sur la réputation acquise en Allemagne par Morell dans le traitement de la syphilis combinée avec la crainte (supposée) d'Hitler pour cette maladie qu’il associait aux Juifs. D’autres observateurs ont émis des commentaires sur le fait qu’Hitler aurait montré des symptômes visibles de la maladie de Parkinson et de la syphilis, en particulier à la fin de la guerre.
En tant que médecin d'Hitler, Morell était constamment recommandé à d’autres membres de l’appareil nazi mais, la plupart d’entre eux, y compris Hermann Göring et Heinrich Himmler le rejetèrent immédiatement, le considérant comme un charlatan. Comme Albert Speer le raconte dans son autobiographie :
« En 1936, lorsque ma circulation et mon estomac se rebellèrent… j’appelai le cabinet privé de Morell. Après un examen superficiel… Morell me prescrivit ses bactéries intestinales, de la dextrose, des vitamines et des tablettes d’hormones. »
« Par mesure de sécurité, j’eus ensuite un examen minutieux opéré par le Professeur von Bergmann, le spécialiste en médecine interne à l’Université de Berlin. Selon lui, je ne souffrais d’aucun trouble organique, mais seulement de symptômes nerveux causés par le surmenage. »
« Je réduisis mon rythme de travail autant qu’il était possible et les symptômes se réduisirent. Pour ne pas blesser Hitler, je lui prétendis que je suivais soigneusement les prescriptions de Morell et, comme ma santé s’améliorait, je devins pour un temps le patient témoin de Morell. » (Albert Speer, Au cœur du troisième Reich, 1970).
De plus, outre la méfiance des dignitaires nazis à son égard, la plupart des proches d'Hitler refusaient d'être soignés par Morell à cause de sa malpropreté. Parmi eux, certains tentèrent de conseiller le Führer de le congédier, mais Hitler le considérait, selon ses propres termes, comme un « médecin-miracle ».
Göring appela Morell Der Reichsspritzenmeister, un surnom qui fit mouche. Ce terme est difficilement traduisible en français, il pourrait par exemple se traduire, bien qu’imparfaitement, par "Le maitre de la piqure du Reich ". Ce terme impliquait de toutes manières que Morell finissait toujours par avoir recours à des injections et des médicaments lorsqu’il était confronté à n’importe quel problème médical et qu’il abusait de ces injections de substances pharmaceutiques.
Morell développa une rivalité avec le Dr Karl Brandt qui suivait Hitler depuis 1933. Tous deux étaient souvent en discussion, bien qu'Hitler se rangeât habituellement avec Morell. Eva Braun finit par changer d’avis sur Morell, décrivant son cabinet comme une « étable de cochons » et refusant d’encore le voir.
En 1939, Morell fut impliqué par inadvertance dans l’annexion de la Tchécoslovaquie. Le président tchèque, Emil Hacha, fut si effrayé par une explosion d'Hitler qu’il s’évanouit. Morell lui injecta des stimulants en vue de le réanimer et, bien qu’il prétende qu’il ne s’agissait que de vitamines, il se peut que l’injection ait contenu de la méthamphétamine. Hacha céda bientôt aux exigences d'Hitler.
Après la tentative d’assassinat du 20 juillet 1944 contre Hitler, Morell le traita avec de la pénicilline qui venait d’être testée depuis peu par l’armée américaine. On ignore où il a pu se la procurer et Morell prétendit ne rien connaître de la pénicilline lorsqu’il fut interrogé par des officiers de renseignements américains après la guerre. En outre, quand des membres du cercle intime de Hitler furent interviewés pour la rédaction du livre Le Bunker, certains prétendirent que Morell détenait une participation importante dans une société qui vendait frauduleusement un produit présenté comme de la pénicilline.
En avril 1945, Hitler ingurgitait quotidiennement vingt-huit pilules différentes outre de nombreuses injections (dont plusieurs de glucose). Le 21 avril 1945, Hitler renvoya Morell du Führerbunker à Berlin après lui avoir déclaré qu’il n'avait plus besoin de soins médicaux. Morell laissa néanmoins derrière lui de nombreuses préparations médicales prêtes à l’usage. Durant la dernière semaine de vie de Hitler, elles lui furent administrées par le Dr Werner Haase et par Heinz Linge, son valet.