UFO SCEPTICISME
Avertissement : UFO SCEPTICISME est un forum indépendant de toute association, groupe, structure, traitant du phénomène ovni.

Son administration se démarque et condamne fermement les activités prosélytes de partisans d'hypothèses exotiques non testables, non vérifiables à propos des PAN.

Avant l'inscription, merci de lire le règlement de l'hébergeur et le règlement particulier du forum. Pour cela, voir la rubrique "A lire avant de s'inscrire ou de poster".

Pour que l'inscription soit pérenne, le nouvel inscrit doit poster au moins un message dans les 8 jours après la validation de celle-ci.

Le forum UFO SCEPTICISME privilégie la participation par rapport au nombre d'inscrits.
UFO SCEPTICISME
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
UFO SCEPTICISME

UFOLOGIE ET SCEPTICISME

Derniers sujets
Sujets similaires
Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Une verrue sur le nez du CNES

5 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1Une verrue sur le nez du CNES Empty Une verrue sur le nez du CNES 04/07/15, 02:52 pm

NEMROD34

NEMROD34
Modération
Modération

Voilà le "scandale au geipan la revanche du retour de la mort qui tue".
Mais ça ne vient pas du même endroit, même si c'est aussi pitoyable c'est mieux dans la forme pour le même fond inexistant.

Analyse rapide:

"Une verrue sur le nez du CNES", telle est l'expression qu'utilisait souvent un de mes amis astrophysicien de Toulouse, pour parler du GEIPAN, le groupe d'études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés. Inutile de dire que cet ami, dont la connaissance du phénomène OVNI devait tenir sur un demi-timbre poste, était particulièrement moqueur vis-à-vis de ce service qui mettait (selon lui) à mal l'image de sérieux du CNES, notre "NASA à la française". Son scientisme hyper-matérialiste ne pouvait s'accommoder du fait qu'on s'intéressât à une telle chimère (les OVNIS) à Toulouse, un des bastions scientifiques français.
Le décor est posé, la science (de maintenant) c'est de la merde, surtout parce qu'elle n'écoute pas certains génies qui proposent de carrément s'en passer pour embrasser leur croyances.


En arrivant à Toulouse, en 2008, je rejetais autant les apriori négatifs des physiciens que je côtoyais alors, que ceux des ufologues qui ne cessaient de critiquer ce service. Je me disais qu'après tout, quels que soient ses défauts, ce service avait le mérite d'exister et de "crédibiliser" auprès du grand public la problématique OVNI.

"Je suis un sceptique qui doute de tout sauf de mes hypothèses et conclusions, donc comme j'attaque les deux bords, ça va être ennuyeux (enfin je le crois) de trouver un flan où m'attaquer."


Et puis j'ai vu... Je l'ai vu fonctionner de "l'intérieur" si je puis dire; d'abord par ma rencontre avec un de ses anciens responsables puis avec certains de ses membres actuels. Tout ce que je pourrais dire désormais de ce service pourrait à la fois me conduire devant les tribunaux, en étant accusé de diffamation par ceux que je mettrais en cause, mais aussi permettrait de créer un scandale sans précédent sur la manière dont le GEIPAN désinforme, occulte, trompe le grand public, tout en étant rétribué avec notre argent, l'argent public.

"Je sais, j'y été, j'ai vu, j'en parle, mais je ne peux pas en parler."
Super combo assez difficile à faire qui vaut au moins 20.000 points de non crédibilité.

Sur la fin du texte:

Parfois, j'ai envie de tout balancer, parce que, croyez-moi, il y a du lourd, comme on dit. Et puis ensuite je me dis "à quoi bon"? Cela ne servira au final qu'à décrédibiliser encore plus le sujet (si c'est possible) auprès du grand public, qui ne fera pas la part des choses. Alors je me tais.

Hop, plus aucune menaces ni rien, je continue à en parler mais à quoi bon ? 

Ben à vendre un bouquin "censuré" par exemple:
http://ovniconscience.com/


Mais, au final, je suis entièrement d'accord avec cet astrophysicien que je mentionnais au début de ce billet d'humeur: il y a bien une verrue sur le nez du CNES, une verrue qui pue le scandale.

On y est le scandale ! La boucle est bouclée!  diablotin content

Tout dans la nuance, de gros appâts à moutons qui ne savent pas se servir de leur cerveau, victimisation, secrets, promotion, brouzoufs...

On est loin des éructations de trois simplets dont deux amis de je ne sais combien d'année dont un schisme zozotérique aura la peau de cette belle amitié (a moins que ce ne soit autre chose... Moi aussi je sais faire des insinuations à deux balles...).

Pitoyable, mais au moins bien dans les règles du pitoyable, au moins la moitié des zozos ufologues ne leurs jetteront pas de pierres virtuelles.


Source


_________________
NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
Siret : 123456789
Capital: 3 millions de brouzoufs
Certifié sans chat (iso 21122012).

Une verrue sur le nez du CNES 2491413776

PhD Smith

PhD Smith
Modération
Modération

Un gars inconnu, faisant le travail de taupe au GEIPAN a écrit:Je me disais qu'après tout, quels que soient ses défauts, ce service avait le mérite d'exister et de "crédibiliser" auprès du grand public la problématique OVNI.

Il n'y a pas de problématique ovni, il n'y a qu'un ensemble de phénomènes divers que les soucoupistes tentent de rassembler en un.

Puisque le site d'où vient le commentaire vend le livre "Ovnis et Conscience - L'Inexpliqué au coeur du nouveau paradigme de la physique" et prétend que le livre est "n°1 des ventes sur Amazon", voici un commentaire intéressant:
http://www.amazon.fr/product-reviews/2351851986/ref=cm_cr_dp_synop?ie=UTF8&showViewpoints=0&sortBy=bySubmissionDateDescending#R3KNOGDTU2P1AY
Un lecteur sur Amazon a écrit:Etudions le livre en le citant page par page :

Page 11 :
"Le phénomène ovni n'a rien à voir avec une croyance. Des objets volants non identifiés sont observés par des dizaines de milliers de personnes à travers le monde entier, depuis des décennies, et sans doute même depuis bien plus longtemps encore."

Dès les premières lignes la charge de la preuve est inversée et on affirme sans la moindre preuve que le phénomène ovni serait une réalité incontestable.

Stéphane Allix affirme sans aucune contradiction possible que des dizaines de milliers de témoins observent des ovnis. Où sont les preuves de ces dizaines de milliers d'observations ?

Page 25 :
On nous dit que 65 personnes qui prenaient des drogues ont toute eu les mêmes visions. Le but est de démontrer que ces drogues permettaient à chacune de ces 65 personnes d'avoir la même vision, mais sans communiquer pour autant avec les autres personnes. Le but est de nous montrer que ces drogues permettent de provoquer une sorte de télépathie.

Sauf qu'on ne nous en apporte pas la preuve et qu'on ne nous explique pas non plus la nature de ces visions ! Le protocole employé et les noms des cobayes ne nous sont pas communiqués ! Cette expérience n'a par ailleurs fait l'objet d'aucune publication scientifique !

Nous sommes donc obligés de croire sans preuves, que ces 65 personnes auraient toutes eu la même vision.

Page 31 :
On nous parle "d'experienceurs" et on utilise cet anglicisme mélioratif pour nous faire croire que tous les "témoins" ont vraiment "expériencé" quelque chose. On ne parle plus de "témoignages", ni même de "recueil de dépositions", donc on ne parle plus de "dépositaires", mais "d'experienceurs". Le choix de ce mot relate donc la crédulité ou la manipulation.
C'est comme un psychiatre qui dirait à son patient qu'il est un "experienceur" au lieu de lui dire "je n'ai pas la preuve de la réalité dont vous prétendez témoigner et je ne me prononce donc pas sur votre cas" !

Les auteurs manipulent ainsi ouvertement les témoins en les confortant dans un rôle "d'experienceurs" qui n'est peut-être que le fruit de leur imagination, de leur manipulation ou de leurs maladies mentales.

Dès le début du livre on nous demande donc de croire que toute personne qui prétend avoir rencontré des extraterrestres a vraiment rencontré des extraterrestres !

Page 32 :
Tous les auteurs nous disent qu'on ne peut pas définir la conscience, pourtant ils justifient systématiquement leurs croyances par le fait que telle ou telle chose serait le produit de la conscience ! Si la conscience est indéfinissable, que signifie la démarche qui consiste à justifier ses raisonnements en les justifiant par la conscience ? Comment peut-on justifier une chose, par une autre qu'on ne prétend pas pouvoir définir ? Alors ils pratiquent systématiquement le sophisme.

C'est éminemment une démarche religieuse et non rationaliste ou scientifique.

Toujours page 32 :
L'auteur nous dit qu'il retient pour vraie, l'hypothèse d'un apprentissage pour l'espèce humaine, en ce qui concerne la phénoménologie ovni. Cette phénoménologie serait bienveillante malgré les crimes qu'elle semble induire et elle aurait pour but d'enseigner l'Homme pour qu'il grandisse dans son évolution.

Voilà la nouvelle religion, alors que rien ne permet pourtant de prouver qu'une telle hypothèse serait vraie.

Si ces phénomènes étaient vrais (ce qui est loin d'être prouvé), alors il y aurait encore bien d'autres hypothèses pour les expliquer, y compris l'hypothèse de la simple manipulation des terriens par cette phénoménologie sans autre but.

Les auteurs considèrent donc pour vraie, l'hypothèse qu'ils croient la plus vraie et sans la moindre preuve, tout comme les Papous en Papouasie croyaient que les premiers explorateurs occidentaux étaient des fantômes..

Page 33 :
Avec une certitude déconcertante, l'auteur nous explique que les chamanes se connectent à d'autres plans de réalité par les drogues !

Où sont les preuves de ce qui n'est ici qu'une croyance ou une incitation à la consommation de drogues ?

Page 35 :
L'auteur nous annonce un "nouveau paradigme qui dit le primat de la pensée sur la matière".

Voilà la nouvelle religion, l'obscurantisme triomphant des sciences interprétées par la croyance ou ces nouvelles religions pseudo-scientifiques.


_________________
Une verrue sur le nez du CNES BraseroPraedicator veredicus, inquisitor intrepidus, doctor egregiusUne verrue sur le nez du CNES Brasero

Bob Rekin

Bob Rekin
Membre d'honneur
Membre d'honneur

Et puis ce n'est pas parce qu'un ami astrophysicien (anonyme, bien évidemment ! Laughing ) de l'auteur médit du GEIPAN que l'ensemble du personnel du CNES a honte du GEIPAN.
Je connais personnellement un scientifique du CNES (concepteur de la caméra laser du rover martien Curiosity, je vous laisse deviner qui c'est Wink ) qui lui est content de l'existence du GEIPAN. Donc, attention à l'Effet Paillasson Smile


_________________
C'est pas de la magie, c'est de la science !
DéPANeur de père en fille, depuis 2009.  8)

"Rien n'est aussi fascinant qu'un mystère qui a pris de l'âge. (...) Encore que je puisse ajouter que rien ne serait plus satisfaisant qu'un mystère définitivement résolu" (Stephen Jay Gould)

Patrice

Patrice
Administration
Administration

La jalousie comme la vengeance à la vie dure chez ces gens là Nemrod , nous sommes d'accord, mais perso. je préfère nettement celui qui propose du constructif qu'uniquement de la critique. Wink


_________________
http://www.lulu.com/spotlight/PSY18

Pratique : :-)

https://www.youtube.com/watch?v=VqwzBeIEfdE
https://ufo-scepticisme.forumactif.com

NEMROD34

NEMROD34
Modération
Modération

Un autre texte de l'auteur, on comprend mieux de suite ...

Exobiologie et science noétique
Par Philippe Solal
Agrégé de philosophie
I
Aimé Michel avait peut-être donné la meilleure désignation qui soit des OVNIS, puisqu’en s’arrimant au registre espiègle et facétieux sous lequel ce phénomène se manifeste souvent, il les avait appelés, des « Zinzins » et des « Whatizits ». Zinzins parce que leur comportement aérien était aberrant et se jouait de toutes nos lois physiques, même les plus fondamentales ; Whatizits parce qu’avec l’humilité de la vraie recherche, Aimé Michel avait fini par conclure qu’on ne savait pas du tout quelle était la nature de ces manifestations qu’on nommait des OVNIS.
Tout historien des sciences le sait bien : dès que quelque chose dysfonctionne, dès qu’un élément « cloche » dans la représentation que l’on se fait d’une réalité donnée, ce dysfonctionnement même est heuristique, c’est-à-dire qu’il porte en lui un enseignement et nous indique qu’une nouvelle voie doit être suivie. C’est ce que nous explique Georges Canguilhem, dans son ouvrage majeur intitulé Le Normal et le Pathologique : la pathologie, parce qu’elle nous montre un dysfonctionnement des fonctions organiques nous renseigne du même coup sur des régulations que nous n’avions pas encore perçues, nous apprend des lois que nous ignorions. L’anormal nous apprend ce qu’est la norme et fait progresser les connaissances. Or, en matière d’anormalité, le phénomène OVNI est un must et, comme l’a écrit Eric Zurcher dans un brillant article de la revue Science et inexpliqué de septembre 2015, les OVNIS « représentent des « bogues » métaphysiques dans un environnement qui est parfaitement sécurisé du point de vue idéologique et épistémologique » (p.29).
Zinzins, Whatizits, « bogues métaphysiques », voilà les termes avec lesquelles on va pouvoir enfin sérieusement parler de ce phénomène et se coltiner avec lui. Dans leur outrance même, ces mots indiquent avec insistance la nécessité de changer de paradigme, de passer à un nouveau cadre conceptuel. Les OVNIS, en tant qu’anomalies sont les aiguillons qui nous poussent vers lui, car dans le cadre matérialiste d’une physique de l’énergie-matière, ils ont le même rôle qu’une pathologie qui vient menacer notre représentation de la réalité. Ils sont, dirait Canguilhem, ce qu’est la maladie à la santé, c’est-à-dire des indicateurs.
Dans le domaine des sciences, c’est la physique des particules, la physique quantique, qui a ouvert la voie vers la nécessité de ce changement en découvrant un monde qui n’a rien de commun avec celui de la perception courante. Comme le déclarait le mathématicien français Alain Connes dans un entretien, l’homme ordinaire pense le réel avec des concepts et une logique qui sont ceux de la physique du XIXe siècle. Or voilà plus d’un siècle que, dans le cercle fermé des savants, des questions inaudibles pour le grand public taraudent les plus grands physiciens. Le réel perçu existe-il indépendant de la conscience d’un observateur ou a-t-il besoin d’elle pour se manifester ? Que sont les objets mathématiques et pourquoi sont-ils adhérents aux propriétés du monde physique ? L’espace et le temps existent-ils en dehors de la conscience ?
Le matérialisme est devenu aujourd’hui intenable et ceux qui défendent encore une position objectiviste, celle qui affirme que le monde extérieur existe en lui-même et par lui-même et que la conscience n’est que le reflet passif et mental de cette extériorité, en sont réduits à des expédients pour tenir coûte que coûte leur position. Leur objection est toujours la même : si la réalité perçue ne se manifeste que dans et par la conscience, qu’en était-il de l’univers avant que l’homme n’apparaisse sur Terre (et avec lui la conscience) ? Il y a bien eu un Big Bang et une histoire de l’univers avant l’émergence de l’homme, disent-ils, ce qui prouve bien que la matière existe indépendamment de la conscience. CQFD.
Une telle objection se nomme en philosophie un sophisme car elle repose sur un cercle : on présuppose déjà ce qu’il s’agit de démontrer : le matérialisme. On part, en effet, d’une position d’emblée matérialiste (un univers uniquement constitué de matière, au départ) pour conclure, à l’arrivée, que l’univers est fondamentalement matériel. Dans sa forme la plus ramassée, ce (pseudo) raisonnement revient à dire : l’univers est matériel puisqu’au départ il était matériel.
La position contraire, celle vers laquelle nous conduit aujourd’hui la physique et que l’on nomme idéalisme bat en brèche l’argument précédent de la manière suivante : tout dans l’univers est conscience. La conscience se manifeste dans la plus petite particule aussi bien que dans la plus vaste des galaxies. Elle constitue une donnée originaire dont la matière n’est qu’un épiphénomène (et non l’inverse). L’idée selon laquelle elle serait apparue après une lente évolution de la matière, sous l’effet d’une complexification croissante qui aurait abouti au cerveau et à la pensée, pour séduisante qu’elle soit, est une erreur. Seuls des physiciens de génie comme David Bohm ou John Wheeler ont été capable de retourner les présupposés idéologiques de leur science et d’admettre ce que celle-ci révélait : la priorité de la conscience sur ce que, dans l’ordre de la manifestation, nous appelons la matière.
Le schéma pseudo-darwinien d’une conscience postérieure à l’évolution matérielle de l’univers ne peut pas être ici utilisé pour invalider l’idéalisme et sauver le matérialisme qui craque de toutes parts. Il y a même quelque malhonnêteté intellectuelle à se référer au Darwinisme pour tenir une telle position. Darwin (qui ne connaissait pas le concept d’une « évolution de l’univers » et encore moins celui de « Big Bang ») ne s’est jamais prononcé sur la question de l’origine de la vie. Dans sa Correspondance et dans The Descent of Man, il ne cesse de répéter que la question de l’origine de la vie touche à la métaphysique, domaine où se posent « d’insondables questions » qui ne sont pas du ressort de la science. Cela signifie que Darwin lui-même n’a jamais affirmé que la vie était issue de la matière. Ce n’est que le scientisme matérialiste d’Auguste Comte, contemporain de la Révolution industrielle, et le matérialisme dialectique de Marx, qui poseront que la matière est la réalité exclusive, l’unique réalité, en rupture en cela avec l’enseignement de l’idéalisme allemand. L’idée selon laquelle l’esprit est un produit de la matière est ainsi née au milieu du XIXe siècle, dans le contexte d’un développement sans précédent de notre pouvoir technique puis technologique sur le monde.
Désormais, on peut se passer de l’action de l’esprit pour agir sur la matière. Les machines font le travail. Nous n’avons plus besoin de nous référer à l’action d’un corps animé par une volonté (une conscience) pour travailler la matière. Les machines, qui n’ont ni conscience ni pensée, le font bien et mieux que celui-ci. Ce schéma sera étendu à l’univers entier qui sera pensé comme une immense machine sans esprit, un univers purement mécanique.
Dans ce contexte, changer de paradigme revient à retrouver le véritable ordre des choses et la priorité de l’esprit sur la matière. Le changement est d’une brutalité inouïe pour tous ceux qui, depuis deux siècles, ont été conditionnés à penser leur insertion au monde selon un modèle mécaniste. On ne sort pas indemne –et si facilement- d’un tel conditionnement et des valeurs qu’il porte en lui. La matière a été fétichisée, la spiritualité éteinte et galvaudée. C’est là, à mon sens, le premier enseignement que l’on peut tirer du « bogue métaphysique » que constitue la problématique OVNI : face à l'oubli de notre dimension spirituelle, les intelligences qui sont derrière cette problématique se sont rappelées à nous en utilisant les formes mêmes qui avaient accompli dans notre histoire cet oubli : celles de la technologie.

En se présentant sous le simulacre du vaisseau spatial, en exaltant notre rêve de conquête spatial par le biais de la technologie, ces intelligences ont menacé ce qu’Eric Zurcher a appelé si justement le « périmètre de sécurisation » mis en place par notre technoscience matérialiste, périmètre soigneusement gardé par les tenants de la science officielle, ceux-là mêmes qui poussent de grands cris en levant les bras au ciel dès que l’on prononce devant eux le mot « OVNI ». Les OVNIS, ces simulacres technologiques, ont en effet posé un problème insoluble à tous ceux (techniciens, physiciens, ingénieurs) qui ont essayé d’en comprendre la nature, l'origine et le mode de fonctionnement. Mais où est donc leur moteur ? Pourquoi ne produisent-ils pas d’onde de choc ? Pas de bang supersonique ? Comment font-ils pour être parfois si silencieux ? Comment font-ils pour traverser les montagnes ou la mer sans en éprouver la résistance ? Comment font-ils pour adopter de telles accélérations ? Pourquoi a-t-on ce sentiment quasi-irréel qu’ils échappent à la gravité terrestre ? Comment peuvent-ils faire de tels virages à angle droit ? Comment est-il possible qu’ils diffusent une lumière parfois tronquée (comme coupée net au couteau) ou même « dégoulinante » et d’aspect boueux ? Nos savants, ou du moins ceux qui parmi eux ont daigné s’intéresser au sujet, se sont épuisés à essayer de répondre à ces questions. Ils se sont vainement acharnés à tenter d'expliquer un phénomène qui n'a eu de cesse de mettre en échec tout autant notre orgueil et notre puissance technologiques, en surclassant toutes nos machines aériennes, que nos tentatives d'explication scientifique quant à leur comportement et à leur structure.
Deux clefs majeures nous permettent aujourd’hui de déjouer l’illusion technologique que le phénomène OVNI déploie sous nous yeux depuis près d’un siècle. La compréhension du rôle de la conscience dans la manifestation du monde phénoménal, rôle qui nous replace dans l’idéalisme, position doctrinale adoptée par la quasi-totalité des systèmes philosophiques depuis Platon. Mais aussi, et cette seconde clef est toute aussi décisive que la première, le rôle de l’information dans la structuration de la perception du monde phénoménal. Jamais la Gestalttheorie (la « théorie de la forme »), c’est-à-dire la théorie philosophique étudiant les processus mentaux intervenant dans la perception, n’a pu atteindre le niveau d’analyse que le concept d’information nous permet maintenant de gagner. Mais pour parvenir à ce niveau, une inversion majeure doit être opérée en posant que ce n’est plus la matière qui est le support de l’information, c’est l’information qui est le substrat de toute manifestation matérielle.
Cette assertion est issue d’un ensemble de problèmes de représentation et d’étrangetés du monde quantique, détaillés dans le chapitre que j’ai rédigé dans l’ouvrage OVNI et Conscience, sur lesquels je ne reviendrais pas ici. Pour mon propos, il importe de souligner à cet endroit que la référence à l’information est le seuil à la fois le plus bas et le plus abstrait que nous pouvons atteindre pour décrire l’émergence des formes phénoménales. Tout ce qui de l’ordre du monde perçu, y compris l’énergie et la lumière, est issu de processus informationnels. La référence à l’information nous fait franchir le seuil d’un monde qu’il faut nous appeler monde intelligible, c’est-à-dire uniquement appréhendé par notre intellect et non par nos sens, puisque l’information est précisément ce qui va permettre de comprendre comment les formes sensibles (matérielles) peuvent se manifester à nous, dans la perception.
Il y a là une radicalité qui n’échappera à personne puisque nous passons d’une physique qui s’adosse à une conception objectiviste de la réalité, la physique de l’énergie-matière, à une physique plus fondamentale qui est celle de l’information et de la conscience. Au début des années 2000, des expériences importantes ont permis de mieux cerner les particularités du vide quantique, particularités que David Bohm avait déjà théorisées en parlant de « potentiel quantique » du vide. Le vide (qui, par définition, est un état à zéro particule) se présente comme un réservoir d’informations à partir desquelles des particules peuvent émerger. Le rôle de la conscience apparaît alors décisif pour exciter le potentiel quantique du vide et susciter l’émergence de ces particules élémentaires .
En d’autres termes, le vide est riche d’information et celle-ci devient l’étoffe la plus intime de la réalité, bien qu’elle ne nous soit pas accessible. Elle se situe au-delà du mur de Planck, dans le « monde mathématique pur », écrit le physicien Étienne Klein.
L’erreur consisterait alors à ne se préoccuper que de l’information, et de décrire un univers qui serait comme un immense « ordinateur quantique géant », à la manière de ce qu’avait proposé Richard Feynman. Nous aurions là une description à la Matrix, où tout élément matériel serait le fruit de la puissance de calcul d’un ordinateur caché dont la réalité ne montre aucune trace. Philippe Guillemant nous a mis en garde contre cette conception qui n’est qu’une forme plus sophistiquée d’objectivisme, puisqu’un tel ordinateur n’a pas besoin de la conscience pour opérer ses calculs et « produire » l’univers. Celui-ci serait alors l’équivalent d’une simulation numérique et nous serions tous les « prisonniers de la matrice ».
Un tel résultat doit être récusé à la lumière d’autres expériences décisives de la physique quantique (dont la plus célèbre est celle des fentes de Young avec ses diverses variantes : choix retardé, gomme quantique etc.). Ces expériences montrent que la conscience n’est pas passive : elle n’intervient pas uniquement dans leur surgissement ou leur apparence mais aussi dans leur comportement. De ce fait, notre univers matériel n’est pas comparable à une simulation numérique. Il n’est pas simulé, il est produit. Le lien de la conscience à l’information doit être pensé sur le mode d’une production, même si, au final, comme sur un écran d’ordinateur, c’est dans la conscience que se joue le spectacle du monde ou, comme l’écrivait si élégamment David Bohm, « la magie cosmique ». Il n’est donc pas incorrect de s’appuyer sur la métaphore de l’ordinateur et de la cybernétique pour se représenter l’émergence des formes phénoménales à condition de ne pas oublier que la conscience est productrice.
La compréhension du rôle fondamental de l’information aurait déjà pu venir de la génétique. La mise en évidence du rôle des éléments chimiques qui forment l’information génétique de base, la capacité, pour cette information, à gouverner, au moins en partie, les processus de développement et la morphologie des êtres vivants, auraient dû faire de la biologie la figure de proue de la science de l’information, avant la physique. Mais les biologistes se sont toujours refusé à franchir le pas d’une véritable réflexion sur l’information, par peur, me semble-t-il, que celle-ci ne les conduise à réinstaurer une part de finalisme et de déterminisme dans l’évolution. Obsédés par le souci de préserver la dimension aléatoire des processus liés à l’évolution du vivant, ils n’ont cessé de recourir à des expressions finalisées dont ils récusaient, en même temps, la dimension finale. C’est François Jacob qui nous explique dans La logique du vivant que la nature évolue en « bricolant », tout en précisant bien au lecteur que ce « bricolage » doit être pensé comme un processus aveugle et non finalisé ; c’est Henri Atlan qui remet en question la notion de « programme génétique » parce qu’elle fait, selon lui, la part belle au déterminisme contre l’indéterminisme de l’évolution. Mais le pas que la génétique n’a pas franchi, la physique est désormais en train de l’accomplir.

https://www.facebook.com/philippe.solal.3/posts/10206028423243644
:crackpipe: Une verrue sur le nez du CNES 596706390  Une verrue sur le nez du CNES 260354
Une verrue sur le nez du CNES 60745 Une verrue sur le nez du CNES 1120754583 Une verrue sur le nez du CNES 148990500

Cela signifie que tout ce qui existe dans la perception prend sa source dans l'esprit.

Voilà quelqu'un à qui j'ai envie de proposer de lâcher une enclume sur la tête depuis le cinquième étage pour voir si son esprit et celui de ses copains (autant qu'il en faudra) lui empêche d'être écrabouillé ... Cool


_________________
NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
Siret : 123456789
Capital: 3 millions de brouzoufs
Certifié sans chat (iso 21122012).

Une verrue sur le nez du CNES 2491413776

Patrice

Patrice
Administration
Administration

Bof, il ne démontre rien d'autre d'une vieille rancœur d'un personnage aigri dont le texte ne réjoui que les éternels aficionados de la "soucoupe" et du paranormal.
Balle au centre... Une verrue sur le nez du CNES 441294837


_________________
http://www.lulu.com/spotlight/PSY18

Pratique : :-)

https://www.youtube.com/watch?v=VqwzBeIEfdE
https://ufo-scepticisme.forumactif.com

oncle dom

oncle dom

NEMROD34 a écrit:Un autre texte de l'auteur, on comprend mieux de suite ...
Exobiologie et science noétique
Par Philippe Solal
Abrégé de philosophie
Métaphysique post michélienne, et tout est dit Une verrue sur le nez du CNES 416323

http://oncle-dom.fr/index.htm

PhD Smith

PhD Smith
Modération
Modération

Et je ne comprends rien à son texte: Aimé Michel était un génie scientifique méconnu.


_________________
Une verrue sur le nez du CNES BraseroPraedicator veredicus, inquisitor intrepidus, doctor egregiusUne verrue sur le nez du CNES Brasero

oncle dom

oncle dom

PhD Smith a écrit:Et je ne comprends rien à son texte.
C'est si tu comprenais qu'il faudrait t'inquiéter. Une verrue sur le nez du CNES 1120754583

http://oncle-dom.fr/index.htm

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum