Bonsoir,
J'ai donc eu l'immense honneur de recevoir cet ouvrage "collectif" de 1993, épuisé, ignoré (?), dirigé par Thierry Pindivic (et dédicacé par lui). J'espère qu'il sera ré-édité compte tenu des facilités d'aujourd'hui, dont mon propre ouvrage a bénéficié. Pareil pour les "plaquettes" de Marc Hallet. Bref, je m'égare par ce vœu..
"Collectif" est presque réducteur, tant il y a de contributeurs de renom, mais surtout et au combien aujourd'hui, certains se sentent "originaux" ou encore n'ont pas lu ce que ceux-ci ont écrit, et le devraient (Bonsoir Yves Couprie et Egon Kragel ^^).
La lecture est en cours (plus de 550 pages !), mais quel régal à plus d'un titre ou d'un sous-titre. On retrouve tout de l'ufologie, ou presque, 17 ans après. Incontournable.
La première contribution revient à Claude Maugé, qui fait un bref * écrit-il ! * état de la question. Vraiment ?
Terminologie; Comment a évolué le phénomène ; Son ampleur; Une présentation des hypothèses sur le phénomène. Le lecteur est renvoyé à un DEUG de l'ufologie qu'il n'a certainement pas acquis.
Puis, sa contribution renvoie au problème-clef de la (non) démarcation ovni-ovi : L'originalité du phénomène n'est pas très originale à du connu ou du "qui s'est fait connaître". En effet, l'auteur nous rappelle que les caractéristiques des cas "inexplicables" se retrouvent dans les cas expliqués, et réciproquement.
L'auteur nous prévient de nombreux biais de (pseudo) "méta-analyses de la casuistique".
Le biais des "cas qui s'authentifient mutuellement" et la mise en garde comme biais compte tenu de l'indiscernabilité ovni-ovi.
La pseudo-cohérence statistique de certaines études, pour laquelle l'auteur nous rappelle que les cas qui nous parviennent dépendent d'abord de leur étrangeté.
Claude Maugé me ramène alors en tant que lecteur au "Special report N°14", et des biais de l'utilisation du Chi-deux (pour lesquels les concepteurs du rapport avaient pourtant mis en garde), quand il écrit : " que valent les résultats de ces statistiques si 90 ou 99% des cas fichés sont identifiés, douteux ou non-concluants ?"
Cela me renvoie également, sans pensée de groupe, je crois, à l'analyse en cours des PAN D du GEIPAN par l'équipe "sceptic-ovni", ou à l'ouvrage "les ovnis du CNES", aussi.
Il indique alors la "fameuse" étude statistique de Claude Poher, pour laquelle un chapitre sera consacré (que j'ai dévoré).
Puis, Claude Maugé examine les arguments "contre" l'indicernabilité ovni-ovi. D'abord le "milieu ufologique".
Ce passage en tant que lecteur que je suis, rappelle ô combien le milieu est "sincère", mais que le travail est inférieur à ce qui serait nécessaire comme "connaissances" interdisciplinaires que l'amateur n'a pas, si sincère qu'il est.
Claude Maugé nous offre alors ses "postulats implicites" du milieu ufologique (à comprendre comme des BIAIS). Et là, on tombe de sa chaise, tant les postulats évoqués vont au-delà de simples postulats. Ce sont carrément des mises en garde "méthodologiques" sur ce qui a fait le succès de l'hypothèse extraterrestre :
On retrouve "le postulat du résidu"; de "l'indépendance des ovis et des ovnis" ; celui de "l'unité des cas" (souvent, il ne faut pas oublier que c'est le témoin ou l'ufologue qui fait un cas, donc sa solidité en amalgament des détails en réalité indépendants) ; celui des "causes objectives" qui renvoie à la fiabilité du témoignage humain, où finalement on va s'intéresser à l'objet (l'ovni) plutôt qu'à l'observateur.
Bref, lecteur ! Si ton carnet de santé n'est pas à jour, voilà nombre de piqures de rappel !
Puis, Claude Maugé aborde le modèle socio-psychologique :
Convergences entre "ovni" et certains mécanismes cognitifs ou sociologiques ;
"Banalité" de l'ovni s'il est appréhendé comme un stimulus perceptif; Rôle des médias ; rappel d'études montrant des antécédents ;
Bref, après les piqures de rappel, c'est le second effet kisscool, qui ramène à moins de "frénésie"...
En conclusion, Claude Maugé cause de l'hypothèse socio-psychologique, rappelant sa grande consistance, rendant INUTILE l'appel à des causes extraordinaires.
Et tout cela dans un "bref état de la question" !!!!!
***
Un régal que cet ouvrage j'ai ressenti - sans vous avoir parlé de la présentation-introduction de celui-ci par Thierry Pindivic - .
Dans cet ouvrage "collectif", qui n'est pas une simple mise "bout-à-bout" de contributions, suit alors une intervention de Pierre Lagrange , sur l'affaire "Kenneth Arnold", affaire marquant officiellement l'avènement des "soucoupes volantes" dans notre espace... socio-culturel !
(A suivre)
J'ai donc eu l'immense honneur de recevoir cet ouvrage "collectif" de 1993, épuisé, ignoré (?), dirigé par Thierry Pindivic (et dédicacé par lui). J'espère qu'il sera ré-édité compte tenu des facilités d'aujourd'hui, dont mon propre ouvrage a bénéficié. Pareil pour les "plaquettes" de Marc Hallet. Bref, je m'égare par ce vœu..
"Collectif" est presque réducteur, tant il y a de contributeurs de renom, mais surtout et au combien aujourd'hui, certains se sentent "originaux" ou encore n'ont pas lu ce que ceux-ci ont écrit, et le devraient (Bonsoir Yves Couprie et Egon Kragel ^^).
La lecture est en cours (plus de 550 pages !), mais quel régal à plus d'un titre ou d'un sous-titre. On retrouve tout de l'ufologie, ou presque, 17 ans après. Incontournable.
La première contribution revient à Claude Maugé, qui fait un bref * écrit-il ! * état de la question. Vraiment ?
Terminologie; Comment a évolué le phénomène ; Son ampleur; Une présentation des hypothèses sur le phénomène. Le lecteur est renvoyé à un DEUG de l'ufologie qu'il n'a certainement pas acquis.
Puis, sa contribution renvoie au problème-clef de la (non) démarcation ovni-ovi : L'originalité du phénomène n'est pas très originale à du connu ou du "qui s'est fait connaître". En effet, l'auteur nous rappelle que les caractéristiques des cas "inexplicables" se retrouvent dans les cas expliqués, et réciproquement.
L'auteur nous prévient de nombreux biais de (pseudo) "méta-analyses de la casuistique".
Le biais des "cas qui s'authentifient mutuellement" et la mise en garde comme biais compte tenu de l'indiscernabilité ovni-ovi.
La pseudo-cohérence statistique de certaines études, pour laquelle l'auteur nous rappelle que les cas qui nous parviennent dépendent d'abord de leur étrangeté.
Claude Maugé me ramène alors en tant que lecteur au "Special report N°14", et des biais de l'utilisation du Chi-deux (pour lesquels les concepteurs du rapport avaient pourtant mis en garde), quand il écrit : " que valent les résultats de ces statistiques si 90 ou 99% des cas fichés sont identifiés, douteux ou non-concluants ?"
Cela me renvoie également, sans pensée de groupe, je crois, à l'analyse en cours des PAN D du GEIPAN par l'équipe "sceptic-ovni", ou à l'ouvrage "les ovnis du CNES", aussi.
Il indique alors la "fameuse" étude statistique de Claude Poher, pour laquelle un chapitre sera consacré (que j'ai dévoré).
Puis, Claude Maugé examine les arguments "contre" l'indicernabilité ovni-ovi. D'abord le "milieu ufologique".
Ce passage en tant que lecteur que je suis, rappelle ô combien le milieu est "sincère", mais que le travail est inférieur à ce qui serait nécessaire comme "connaissances" interdisciplinaires que l'amateur n'a pas, si sincère qu'il est.
Claude Maugé nous offre alors ses "postulats implicites" du milieu ufologique (à comprendre comme des BIAIS). Et là, on tombe de sa chaise, tant les postulats évoqués vont au-delà de simples postulats. Ce sont carrément des mises en garde "méthodologiques" sur ce qui a fait le succès de l'hypothèse extraterrestre :
On retrouve "le postulat du résidu"; de "l'indépendance des ovis et des ovnis" ; celui de "l'unité des cas" (souvent, il ne faut pas oublier que c'est le témoin ou l'ufologue qui fait un cas, donc sa solidité en amalgament des détails en réalité indépendants) ; celui des "causes objectives" qui renvoie à la fiabilité du témoignage humain, où finalement on va s'intéresser à l'objet (l'ovni) plutôt qu'à l'observateur.
Bref, lecteur ! Si ton carnet de santé n'est pas à jour, voilà nombre de piqures de rappel !
Puis, Claude Maugé aborde le modèle socio-psychologique :
Convergences entre "ovni" et certains mécanismes cognitifs ou sociologiques ;
"Banalité" de l'ovni s'il est appréhendé comme un stimulus perceptif; Rôle des médias ; rappel d'études montrant des antécédents ;
Bref, après les piqures de rappel, c'est le second effet kisscool, qui ramène à moins de "frénésie"...
En conclusion, Claude Maugé cause de l'hypothèse socio-psychologique, rappelant sa grande consistance, rendant INUTILE l'appel à des causes extraordinaires.
Et tout cela dans un "bref état de la question" !!!!!
***
Un régal que cet ouvrage j'ai ressenti - sans vous avoir parlé de la présentation-introduction de celui-ci par Thierry Pindivic - .
Dans cet ouvrage "collectif", qui n'est pas une simple mise "bout-à-bout" de contributions, suit alors une intervention de Pierre Lagrange , sur l'affaire "Kenneth Arnold", affaire marquant officiellement l'avènement des "soucoupes volantes" dans notre espace... socio-culturel !
(A suivre)
Dernière édition par Gilles F. le 03/05/11, 07:00 pm, édité 2 fois (Raison : corrections ortho)