Je sais que JPP ne pense pas du bien des "univers sons", mais on a un autre son de cloche de la part de Meessen, comme physicien:
http://www.meessen.net/AMeessen/Universons.pdf
http://www.meessen.net/AMeessen/Universons.pdf
Conclusions et perspectives
Etant donné que la théorie des universons concerne des parties essentielles de la physique
et quelle a été rendue publique, il était indispensable de procéder à un examen rigoureux et
impartial de ses fondements. Nous avons essayé de le faire de telle manière que chacun puisse
en tirer lui-même les conclusions qui s’imposent. Il est apparu surtout que l’interaction
universon-matière devrait être telle que le principe d’inertie et la loi de Newton soient
respectés, mais cela implique que pour les particules matérielles, tout se passe comme si
les universons n’existaient pas. Dès qu’on a constaté cela, on ne peut plus admettre qu’un
corps matériel quelconque puisse subir une sorte de pression, exercée par un flux isotrope
d’universons cosmologiques. Même s’il existait, il ne pourrait pas rendre compte de l’inertie
de la matière, de la gravitation et de voyages interstellaires à forte accélération continue.
La théorie des universons de Claude Poher donnerait seulement lieu à une petite déviation
des universons qui arrivent suivant la direction de l’accélération d’une particule matérielle,
quand on adopte le point de vue de celle-ci, mais ceci n’est pas vrai. L’erreur provient du fait
que pour des composantes de vitesse proches de la vitesse de la lumière dans le vide, on a
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appliqué la loi d’addition des vitesses de la mécanique classique, au lieu de celle qui est
exigée par la théorie de la relativité.
En traitant d’un problème semblable, M. Poher m’a écrit (le 4 novembre 2003) : « il s’agit
de physique et de science » et non pas de telle ou telle personne. C’est effectivement pour
cette raison, que cette analyse était justifiée. D’autres scientifiques sont également invités à
prendre position, mais il importe de constater que Claude Poher a quand même soulevé un
problème important. Il s’agit du problème des ovnis et même plus spécifiquement du
problème des voyages interstellaires. Il nous semble utile de saisir cette occasion pour attirer
l’attention des scientifiques sur ce type de questions, en essayant de dégager des pistes de
recherche et des perspectives d’avenir.
A l’échelle mondiale, on a accumulé au moins de l’ordre de 100.000 observations d’objets
volants non identifiés. Ce qui en résulte est fort cohérent, du moment qu’on admet qu’il
pourrait s’agir de manifestations d’une technologie extraterrestre et donc de civilisations
beaucoup plus avancées que la nôtre. Ceci n’est pas prouvé, mais probable. Il y a toutefois
une objection qui semble être capitale aux yeux de certains. Au lieu de partir des faits
observés, ils affirment en effet que des voyages interstellaires sont inconcevables ou du
moins hautement improbables. C’est exact, quand nous nous basons sur nos connaissances
scientifiques et techniques actuelles, mais que savons-nous de ce qui est éventuellement
possible pour des civilisations qui ont pu émerger dans d’autres systèmes planétaires ?
L’évolution cosmologique est telle que ces civilisations pourraient avoir des millions
d’années d’avance sur nous. Il est donc plus réaliste d’admettre que nous ne sommes pas en
mesure de juger de leurs capacités techniques et scientifiques.
Nous pouvons faire valoir tout au plus quelques arguments, basés sur la théorie de la
relativité, pour montrer que des voyages interstellaires pourraient être réalisés dans un temps
raisonnable pour les astronautes, si leur véhicule spatial pouvait être accéléré de manière
continue dans l’espace interstellaire (Auguste Meessen : Vague d’OVNI sur la Belgique,
vol.2, SOBEPS 1994, p.414-425). Des résultats partiels de même type ont été obtenus
indépendamment par d’autres auteurs (voir par exemple le Cours de physique de Berkeley,
mécanique, 1972, pp. 418-419), mais c’est le calcul de l’énergie nécessaire qui est le plus
important. Il montre qu’il est impossible d’emporter toute l’énergie nécessaire au départ ! Il
faudrait donc pouvoir trouver l’énergie nécessaire en cours de route, ce qui veut dire qu’on
devrait l’extraire de ce que nous considérons comme étant « le vide interstellaire. »
Nous pourrions penser à la matière sombre ou même à l’énergie sombre dont on parle de
plus en plus en cosmologie. Certains auteurs auront plutôt tendance à considérer l’énergie au
point zéro, liée à des effets quantiques pour n’importe quel type d’ondes, quand le nombre des
particules correspondantes est nul, mais tout cela est hautement spéculatif. La théorie des
universons était une autre variante, a priori intéressante, mais nous venons de constater
qu’elle ne convient pas. Des projets de voyages interstellaires que des humains pourraient
entreprendre ne sont pas urgents non plus. C’est très différent pour le problème des ovnis, si
nous partons de l’étude des faits observés près de la surface de la Terre. Il faut arriver à
comprendre ce qui se passe !
Laissons pour l’instant le problème des voyages interstellaires de côté, mais rassemblons
des informations aussi fiables et détaillées que possible concernant les comportements
possibles et les propriétés caractéristiques des ovnis. Intéressons-nous surtout aux effets
physiques et physiologiques qu’ils produisent, aux traces qu’ils laissent parfois et aux
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détections instrumentales de différents types. Analysons ces données de manière approfondie
et essayons de comprendre tout cela, en partant des lois physiques connues. Il faudra
éventuellement modifier certaines parties de nos théories actuelles, mais dans ce cas, il
importe de veiller à la continuité logique des généralisations par rapport à ce qui est bien
établi. Tout cela prendra du temps, mais c’est parfaitement réaliste et puisque nous sommes
confrontés à des phénomènes que nous ne comprenons pas, il est certain qu’il y a des choses à
découvrir.
Quand nous aurons compris comment fonctionne le système de propulsion que les ovnis
mettent en œuvre dans l’atmosphère terrestre et pourquoi ils produisent certains effets
physiques, constatés de manière répétée, alors nous serons peut-être mieux armés pour
attaquer des problèmes plus complexes, tels que ceux qui sont liés à la traversée de
l’immensité des espaces interstellaires. Pour l’instant, nous ne disposons que de très peu de
renseignement sur des ovnis qui seraient apparus au-delà des limites de notre atmosphère.
Citons cependant l’exemple d’une recherche récente qui pourrait stimuler nos réflexions et
inciter plus de scientifiques à s’investir dans ces investigations.
Il s’agit de l’analyse d’une séquence vidéo, prise au cours de la mission Appolo 16 (H.
Nakamura, Journal of Scientific Exploration, 17, pp. 409-433, 2003). Le 25 avril 1972, quand
le module quittait la partie arrière de la Lune, John Young filma la Lune et un objet qui
s’approcha rapidement du sol lunaire. La question état de savoir ce que cela pourrait être, en
tenant compte de tout un ensemble de données objectives. De nombreuses hypothèses ont été
envisagées, mais écartés. Il ne s’agit pas d’une image de la Terre ou du module de
commandement, ni d’une réflexion dans la vitre ou d’un objet externe, proche de la cabine
spatiale. Il ne s’agit pas non plus d’une blague ou d’une aberration optique à l’intérieur de la
caméra. La cabine se trouvait au moment de la prise de vues à près de 2200 km au-dessus du
sol lunaire et l’objet était situé au-delà du bord de la lune, près de la zone d’ombre, à une
distance de 3300-3400 km de la caméra. Un ensemble de donnée a permis de dire que le
diamètre de l’objet était de l’ordre de 100 km ! Il devait être compris entre 60 et 120 km.
La vitesse était très élevée : 20 à 40 km/s.
Ces données écartent aussi l’hypothèse d’un débris spatial. Si c’était un astéroïde, la
trajectoire aurait dû donner lieu à un impact lunaire très marqué, mais les 4 sismographes déjà
installés sur la Lune à cette époque n’ont révélé aucune secousse sismique et plus tard, on n’a
pas trouvé de cratère près du point d’impact attendu. L’objet avait d’ailleurs une forme
discoïdale et il effectuait des oscillations semblables à celles de la chute d’une feuille morte,
ce qui est un des mouvements caractéristiques possibles des ovnis. L’ensemble de ces
données amène le chercheur japonais à conclue que cela « suggère que cet objet est une sorte
de vaisseau spatial extraterrestre de très grande taille. »
A ce stade, ce n’est qu’un indice, à confirmer par d’autres analyses, mais il tend à justifier
l’idée (par ailleurs très logique) que les voyages interstellaires ne sont pas effectués
séparément par des petits ovnis, comme ceux qui ont été observés près de la surface de la
Terre. Des vaisseaux spatiaux d’une taille beaucoup plus grande pourraient disposer aussi de
moyens beaucoup plus puissants. Quoi qu’il en soit, il faut que plus de scientifiques prennent
les faits observés au sérieux et qu’ils se posent des questions. L’étude du phénomène est
possible et elle peut être menée de manière scientifique.