Patrice a écrit:Tout ceux qui ont un peu connu François ont reconnu son style. Michel Piccin l'a rencontré aussi, nous en avons parlé puisque j'ai été aussi chez lui, pas de doute dés l'origine.
Cette façon de faire de ces TC/E (car il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac) est préjudiciable pour eux, mais je ne vais pas les plaindre.
Je rappel que dés que le nom de François a été écrit ici-même nous avons essuyé une plainte sur le forum de la part de l'alsacien. Plainte totalement injustifié comme à son éternel habitude.
Oui, il est vrai !
Mais juste pour dire, il paraitrait que "les sceptiques/pseudo sceptiques" ont manqué de respect à un disparu. Je n'ai lu que la vérité.
puisqu'on en parle, voici ce qu'écrivait en son temps un ufologue estampillé pure ufologie des familles dans un texte que j'ai déterré de mes archives et qui date des années 90. Etonnant, je n'ai absolument pas souvenir de ce texte et en prime, en 1993 je ne me préoccupais déjà plus d'ufologie depuis pas mal d'années.
De plus, le nom du signataire ne me dit absolument rien (un pseudo probablement )...Mystère... Bizarre, comme c'est bizarre...
Cependant, le texte m'a bien fait rire. Il y est question de quelqu'un que j'ai bien connu. C'est à prendre au deuxième degré, au moins si ce n'est plus, et ceux qui l'ont connu vont très certainement le reconnaitre facilement. Mais Chut ! Moi, je ne cite pas de nom :
"....C'était un chercheur infatigable qui, bien qu'ayant fait partie des pionniers français de l'ufologie, resta longtemps inconnu des autres chercheurs
hormis une poignée de vieux briscards de la soucoupe. Il est tombé dans un profond oubli et pourtant c'est incontestablement le plus grand ufologue de tous les temps, nous n'avons pas peur de le dire.
Cet homme extraordinaire à plus d'un titre précéda Aimé Michel, Marc Thirouin et bien d'autres, comme lui aujourd'hui disparus.
Bien avant l'observation de Kenneth Arnold du 24 juin 1947, il avait déjà vu en esprit et dans ses rêves d'adolescent, de fantastiques vaisseaux spatiaux et toutes sortes d'extraterrestres occupés à débarquer près de son domicile et à prendre contact avec lui.
Lorsqu'il était interrogé sur ses origines, il aimait dire qu'il était né en un lieu et à une date qu'il ne pouvait révéler car ces renseignements relevaient du "secret défense" imposé sur sa personne par le gouvernement.
Certains de ses amis pensaient qu'il émargeait à un service de sécurité de notre pays, tandis que ses ennemis prétendaient avec un faux sérieux qu'il était en fait un extraterrestre déguisé en pseudo agent secret venu espionner et suivre l'évolution de la recherche privée sur les ovnis.
Rien n'est plus faux !
En vérité, il préfèrait laisser croire à certains qu'il travaillait pour la CIA, sans l'affirmer ouvertement, du moins par moment, tandis qu'à d'autres il laissait penser, du moins il s'arrangeait pour laisser penser qu'il était à la solde du KGB.
C'est ce qui explique pourquoi il y a eu, et il y a encore (selon certains de nos informateurs les plus sûrs ) une aura de mystère autour de cet homme qui n'a jamais pu être éclaircie formellement...."
"... A travers ce que nous avons pu glaner sur lui auprès de ses proches, il semble qu'il eut une enfance très riche en évènements mystérieux dont certains peuvent être liés directement à des expériences de type "ufologique".
Même si de prétentieuses personnes à l'esprit embrumé ont affirmé encore récemment qu'il fut surtout victime de son intarrissable et incomparable imagination.
Nous le savons depuis longtemps, les détracteurs des chercheurs francs et honnêtes ont toujours eu recours aux mensonges les plus grossiers pour nier une réalité qui les indispose.
Par exemple, il nous a longuement parlé plusieurs fois de rencontres rapprochées qu'il fit à l'âge de six ans avec de bien étranges humanoïdes, lors d'une visite avec ses parents au musée Grévin. Comme celà se passait avant la deuxième guerre mondiale, le lecteur peut constater à quel point il avait anticipé avant tout le monde dans le domaine des contacts du troisième type avec des êtres probablement originaires d'une autre planète.
Nous pourrions citer d'autres expériences, mais elles n'apporteraient rien de plus à ce qui a été énoncé précédemment.
Toutefois, nous ne résistons pas au plaisir de narrer l'anecdote suivante, qui nous vient d'une des nombreuses compagnes qu'il eut dans sa vie :
Elle concerne les cours de bonnes manières que, jeune homme, il reçut d'un professeur particulier, formé à l'opéra de Paris, oeuvrant à domicile.
Un jour, l'élève demanda au maître de lui enseigner, je cite les propres termes : " Une révérence spéciale destinée à saluer les premiers extraterrestres qui se poseront sur terre ! ". Le professeur, qui recevait de substentiels honoraires, créa donc une sorte de courbette tire-bouchonnée en trois temps avec double flexion renversée des jambes ..."
"...Là encore celà se situait avant guerre et démontre son carractère précurseur inné et ses formidables qualités précognitives d'authentique médium.
En avril 1946, au cours d'une soirée huppée avec, selon notre informateur, des agents de la DST travestis en demi-mondaines, il déclara à l'assemblée que bientôt on verrait des vaisseaux venus de l'espace.
Les mauvaises langues affirmèrent que c'est après sa neuvième coupe de champagne qu'il fit cette déclaration. Mais même si ce fut le cas, la coïncidence entres les neuf coupes et les neuf soucoupes de Kenneth Arnold reste troublante selon lui.
Il faut reconnaître qu'il a su tout au long de sa vie, jouer les amphitryons avec un art consommé et lorsqu'on lui en faisait la remarque, il expliquait que c'était une tactique qu'il avait mise au point pour glaner des informations auprès de ses vrais invités qu'il s'empressait ensuite de déguiser pour les transmettre aux faux...
Cette manipulation sera plus claire dans l'esprit du lecteur lorsqu'il saura que chacun des "vrais invités" trainait toujours dans son sillage des pique-assiette professionnels et des parasites de salon, auxquels se mêlaient inévitablement des agents du gouvernement chargés de surveiller ses activités.
Des bruits émanant de poltergeists étaient fréquemment perçus dans son appartement : coups sourds, explosions, etc...
Certains ont expliqué qu'il ne s'agissait en fait que du bruit causé par les bouchons de champagne qui sautaient.
Explication dérisoire !..."
"...En agissant de cette manière, il faisait d'une pierre deux coups, ce qui tend à montrer qu'il était particulièrement rusé sous un masque de joyeux drille prêt à bambocher tous les soirs s'il le fallait.
Il a dû ainsi en abuser plus d'un ou plus d'une, prouvant par là même qu'il avait aussi des dons fantastiques de comédien.
A 19 ans il passa le conseil de révision avec un brio sans pareil.
Etant profondément anti-militariste, il abusa de la crédulité des examinateurs en leur racontant une histoire fumeuse d'atterrissage de soucoupe volante place de la concorde, ce qui eut pour effet de le faire réformer.
Des esprits tortueux ont laissé croire que c'était en fait parce qu'il travaillait du chapeau.
Encore archi faux ! Il n'a jamais été chapelier, ni exercé une activité quelconque relevant d'un commerce. En vérité il n'a jamais travaillé de sa vie,
puisqu'il vivait de ses rentes.
Notons cependant pour la petite histoire qu'en réalité, de son propre aveu, il a reconnu devant l'un de nos meilleurs amis ( un ufologue très connu ), qu'il avait travaillé à 22 ans pendant quinze jours à titre de documentaliste chez un éditeur. Il fut licencié au bout de ce court laps de temps sous l'incroyable prétexte qu'il se présentait à son service au moment où les autres employés sortaient pour déjeuner. Certe, il admit qu'il avait toujours eu l'habitude de se lever vers 11 heures du matin, mais à sa décharge, il faut préciser qu'il se dépensait chaque soir et jusqu'à tard dans la nuit en quête d'informations sur le terrain auprès de ses invités lors de ses soirées pseudo-mondaines ou lors de celles organisées par certains de ses amis les plus aisés.
En effet, son "terrain" c'était les buffets froids et les tables bien garnies autour desquelles se bousculaient une faune étrange où se mêlaient étroitement des chevaliers d'industries, de soit disant diplomates à la recherche d'un cigare, des pseudo-artistes, des faux comtes en quête de veuves fortunées, les incontournables travestis et autres amateurs de soirées bien arrosées et pas chères...
Un terrain curieux, certe, mais sur lequel il évoluait avec une aisance ahurissante, véritablement comme un poisson dans l'eau..."
"...Quelques jours après son licenciement par son seul et unique employeur, son père eut le bon goût de passer l'arme à gauche, ce qui contrastait singulièrement avec l'homme de droite que ce dernier avait toujours été.
Mais comme nous le précisa lui-même notre ami : " Quand on meurt, on ne choisit pas son camp."
Ce père laissa à sa progéniture une "affaire" florissante en pleine expansion qui rapportait de gros bénéfices. Notre astucieux confrère, en cette circonstance, usa encore de toute son astuce pour inciter ses frères à lui verser chaque mois une solide rente qui le mettait à l'abri de tous besoins.
En échange de quoi il leur laissait une liberté totale pour mener à bien les affaires de feu leur père sans qu'il eut besoin de venir une seule fois au siège de la société pour contrôler leurs activités.
C'était un coup de maître indiscutable contrairement à la rumeur qu'ont laissé courir certains esprits chagrins dénués de tout scrupule. Rumeur selon laquelle, après quelques temps, il aurait été prié fermement par ses frères de ne plus se mêler de la gestion de l'affaire familiale sous le prétexte fallacieux qu'il avait la facheuse habitude de la gérer de façon fantaisiste au point de faillir la couler.
Mais les ufologues avertis savent bien que tous les coups sont permis, même les plus bas, pour salir la réputation des chercheurs les plus performants.
Quoi qu'il en fut, cette situation lui permit de ne rien faire de ses dix doigts toute sa vie si ce n'est d'ouvrir tous les mois l'enveloppe contenant le chèque confortable que lui envoyaient ses frères pour qu'il ne vienne plus se mêler de leurs affaires ou pour honorer le contrat qu'il avait signé avec eux sur les bases exposées plus tôt.
Tout ceci explique mieux maintenant pourquoi il put ainsi pratiquer la recherche ufologique à plein temps avec en "couverture" les soirées mondaines.
Un jour, vers midi, alors que nous avions rendez-vous avec lui dans son luxueux cinq pièces en duplex à Paris, il apparut sur le pas de sa porte en robe de chambre, les yeux encore chassieux, sortant d'un profond sommeil d'où nous l'avions tiré. Avant de nous faire entrer, il ouvrit sa boite aux lettres et saisit une enveloppe qu'il examina rapidement en s'écriant :
" Ah ! Je sais ce que c'est ! Ce sont mes frères qui m'envoient mon chèque de fin de mois. Je l'ouvrirai ce soir car je suis trop fatigué ! "
Celà ne s'invente pas. Nous l'avons constaté de nos propres yeux et de nos propres oreilles ! C'est en cette circonstance qu'il nous raconta comment il avait réussi à convaincre ses frères de le laisser libre de tous mouvements en leur faisant croire qu'il avait eu un songe suivi d'une apparition de la Vierge Marie...Avec un message le chargeant d'une mission de longue durée qui devait occuper tout son temps.
Les affaires de religions étant sacro-saintes au sein de sa famille, ses frères impressionnés acceptèrent sans rechigner.
Voilà la vérité vraie !
"...Il eut ainsi, grâce à cet habile stratagème, l'occasion de se plonger dans les arcanes d'affaires mystérieuses avec ovnis et extraterrestres plus ou moins en arrière plan.
C'est lui , en compagnie d'un complice et ami de la première heure, qui mena de main de maître l'enquête sur une fameuse affaire où un témoin de première main prétendait avoir rencontré deux extraterrestres, déambulant dans les rues de Paris, avec des valises bourrées d'appareils de transmission compliqués destinés à communiquer avec leur planète d'origine.
Nous n'entrerons pas dans les détails, mais l'affaire eut un retentissement si grand qu'elle inspira un de ses amis. Un cinéaste ! Lequel cinéaste, après avoir modifié le scénario pour le rendre plus vraissemblable, en fit un film célèbre avec Bourvil et Jean Gabin : La traversée de Paris !
Tout comme dans l'affaire du Parc Monceau, il fut encore sur la brêche au point que le célèbre chansonnier Pierre Dac le surnomma l'Herlock Sholmes des petits hommes verts ! Son compère Francis Blanche s'inspira aussi de lui lorsqu'il créa ses deux détectives Black and White, pour les épisodes de son fameux feuilleton radiophonique : " Signé Furax".
Dans l'affaire de la soucoupe volante du parc Monceau, malgré quatre mois d'intensives recherches, il ne put retrouver le moindre témoin, seulement des traces étranges qu'il découvrit lui-même. Il s'agissait de déchets résiduels à l'odeur nauséabonde de couleur marron et de forme plutôt cylindrique.
Des échantillons furent prélevés et soumis à des analyses rigoureuses en laboratoire. Il refusa toujours d'en révéler les résultats, prétextant une mainmise des services de sécurité gouvernementaux.
A l'époque, la presse bête et méchante n'hésita pas à déclarer qu'il s'agissait des excréments d'un chien, ce qui est une affabulation évidente !..."
"...A la suite de ces deux événements hors du commun, il fonda une petite revue : La *** ***************, qu'il ne faut pas confondre avec le mensuel "La Vie Parisienne". Il réussit à sortir 7 numéros consécutifs, puis renonça, victime de son tempérament cyclothymique contre lequel il ne pouvait strictement rien faire et qu'il soupçonnait être une manipulation des extraterrestres, bien qu'il ne l'ait jamais dit ouvertement.
Là encore, ses ennemis jurés clamèrent que la revue avait capoté par manque de lecteurs, Ce qui est sans rapport avec la réalité !
Pour faire la promotion de son bulletin, avec son complice de toujours, il n'hésita pas à se déguiser en homme-sandwich et à distribuer des prospectus à la sortie des stations de métro ( et même à l'entrée, nous a-t-il précisé lors d'une entrevue), devançant par là-même les affidés du prophète Claude Vorilhon, alias R..., qui racolent un peu de la même manière avec les conférences du "Maître" en plus.
Parfois sa générosité n'avait pas de limite, contrairement aux ragots colportés par des individus jaloux qui prétendaient "qu'il ne les lâchait qu'avec un élastique".
Preuve en est que lorsqu'il délaissait l'ufologie dans ses crises de cyclothymie, il collectionait les tableaux de maîtres ou encore les pierres précieuses, afin de pouvoir les revendre à perte à des commerçants en difficultés.
Ses détracteurs ont fait croire qu'il se faisait facilement plumer par des racheteurs plus fins que lui et qu'il n'y voyait que du feu.
C'est faux ! C'était son coeur noble et son esprit plein d'altuisme qui le faisait agir ainsi.
Par la suite, il vécu comme un coq en pâte dans sa somptueuse villa du Vaucluse malgré la présence discrète et permanente de plusieurs officiers du GIGN déguisés en péripatéticiennes, lesquels orbitaient jours et nuits autour de son domicile. Il resta toujours sous haute surveillance et même sous surveillance haute puisqu'il fut parfois survolé par de bien étranges hélicoptères noirs sans identification. Il fut même convoqué à la gendarmerie locale dans une tentative dérisoire de le déstabiliser. Mais il en avait vu d'autres, ne s'était pas laissé impressionner et avait saisi son avocat pour parer à toute éventualité..."
"...Il faut admettre qu'il n'avait déjà plus les appuis d'autrefois, notamment auprès de certains ministres (du temps béni du général De Gaulle ), dont il fréquentait assidument les bureaux entre deux repas à la Tour d'Argent avec l'ambassadeur des Etats-Unis et au Pied de Cochon avec le premier secrétaire de l'ambassade d'URSS (qu'il soupçonnait de faire partie de la Loge P2 et être en rapport avec les extraterrestres).
Combien de fois nous a-t-il dit revenir de l'Elysée où il venait de diner avec le Président ? Nous ne le savons pas avec certitude mais très souvent, même si les langues de vipères de certains autres ufologues ont affirmé qu'il revenait en fait de l'Elysée-Montmarte où, en compagnie du président du Boxing Club de la Butte, il avait assisté à un combat.
Ces mêmes colporteurs de mensonges éhontés ont voulu nous persuader que lorsqu'il parlait de ses fréquentations parmi les ministres, il oubliait de préciser qu'il s'agissait seulement de ministres du culte, autrement dit des curés et abbés qui gravitaient autour de sa famille depuis de nombreuses années.
En 1993 ses cheveux ont blanchi et le poids des ans s'est fait sentir mais celà ne l'a pas empêché de renoncer bien au contraire, il a su faire taire la rumeur disant qu'il était "fatigué" en offrant ses service à une jeune et dynamique association d'ufologues dont la revue est rédigée par deux chercheurs infatigables dans leur quête de réponse au phénomène qui nous intrigue.
Alors bravo à lui, tous les passionnés d'ufologie ont été fier de compter parmi eux un ancien tel que lui..."