Bonjour Chrys,
On me reproche de dénigrer la science officielle? où ça ?
Ben ici et ensuite, par exemple :
Merci pour le cours d'histoire sur Galilée mais je la connaissais très bien et l'analogie reste valable. [...]
Pourquoi est-ce dénigrer la Science ? Parce que si si vous faite une analogie avec Galilée, et maintenez qu'elle reste valable, cela revient à comparer une situation/"débat" actuel et contemporain - archéomanie
versus archéologie, Science officielle) avec la sienne et de poser des communs dénominateurs, où, pour faire court, Galilée a été le gentil et celui qui a raison face à l’Église et l'Inquisition, et donc les archéomanes sont les gentils et ceux qui auraient raison face à la Science, véritable Inquisition moderne.
Or, re-dite, le procès de Galilée n'était
pas un débat scientifique, c'est à dire prenant place au sein du paradigme scientifique, mais plutôt Science, méthode basée sur la preuve (mesures, modèle réfutable)
versus vérité révélée par les Écritures et irréfutable.
Comparer la Science à l'Inquisition, ce n'est vraiment pas dénigrer la Science...
En d'autres termes aussi, votre appel à Galilée, dans le processus discursif, revient indirectement ou directement à présupposer l'affirmation des archéomanes comme vraie (puisque qu'ils sont Galilée dans l'analogie), plutôt que de suspendre son jugement, ou mieux, d'apporter des éléments et des preuves à la théorie des OVNI dans les peintures rupestres, au moins comme Galilée l'avait fait pour son thème. Or, on est loin du compte sur ce plan là, on a uniquement ici "je ne sais pas ce qui est représenté", donc il se pourrait que cela soit des OVNI (sens fortéen du terme), car c'est rond, placé en haut (je caricature). Léger, non ?
néanmoins je ne me borne pas à une vision de l'histoire figée qui est en réalité faîtes de théories amenées à être paufinées voire modifiées.
Faudrait savoir : dans la même phrase, vous nous affirmez que l'Histoire (ou les Sciences) sont figées, tout en reconnaissant qu'elles sont réfutables, testables et modifiables... Galilée avait raison. Si les archéomanes ont raison, et bien, on modifiera... Personne ne les empêche de travailler. Si ? Au contraire, les sites, les blogs, les ouvrages, les documentaires, etc. "alternatifs" regorgent de nos jours...
J'ai juste dit qu'il fallait garder l'esprit ouvert et ne rien rejeter en bloc mais apparemment c'est trop demander pour des individus égocentriques qui croient avoir le savoir universelle.
Merci pour vos qualificatifs... "Je" n'ai rien rejeté en bloc, sinon que je vous ai demandé ce que vous saviez des "codes" iconographiques des Peuples qui ont représenté sur des cavernes pour vous demandez s'il pouvait s'agir ou non, d'OVNI. Car, la seule chose qui semble être à la base et comme moteur de cette interrogation, est de calquer/plaquer une représentation psychoculturelle moderne (le "mythe" des OVNI) sur des représentations rupestres anciennes. Ne trouvez-vous pas cela à nouveau léger ?
Car, pour me citer ensuite et étayer ma question portant sur les "codes" - car je suis égocentrique et narcissique et j'aime me citer ^^ -, il faudrait peut-être commencer par contextualiser, non ? Or, vous semblez vous passer de cette étape élémentaire quant à vos interrogations.
Cette méthode (la contextualisation en histoire) agit comme une « force de rappel à l’ordre » dans le raisonnement pour vérifier si celui-ci est allé trop loin ou non dans la mauvaise interprétation. En effet, en sciences sociales, le raisonnement doit composer une chaîne d’assertions qui doivent être sociologiquement descriptives : c’est à dire que ce raisonnement doit produire des assertions devant rester historiquement signifiantes, car le but fixé est justement de comprendre l’évènement au moment où celui-ci se produit pour ses contemporains. Or, l’histoire ou la sociologie montrent qu’un même événement a tendance à devenir contextuellement hétérogène, historiquement non signifiant, parce qu’il a été réinterprété, mis dans le contexte des contemporains d’après, amenant donc une erreur de raisonnement.
En d’autres termes, la compréhension d’un événement historique passe d’abord par sa contextualisation, c’est à dire par un repositionnement permettant un recul suffisant, mais indispensable, afin de « se mettre dans la peau » des contemporains de l’évènement.
Alors oui je vais partir en bon Prince parce que j'ai pas de temps à perdre inutilement ici, mais en espérant tout de même avoir répondu à vos questions.
Arf, tant pis si vous le prenez ainsi. Bonne continuation à vous dans vos recherches.
Cordialement,
Gilles