On parle de l'observation de Vron, parce que les témoins étaient de Vron, mais en réalité, ils rentraient de leur chantier de Ligescourt, et se trouvaient sur le territoire de la commune de Vironchaux.
Ils ne se trouvaient ni près de "La Capelette", comme le prétend Le Journal de Rue, ni à 4 km de Ligescourt, comme le prétend La Voix du Nord, et à sa suite Jimmy Guieu, et encore moins entre Crécy ét Ligescourt, comme l'on écrit certains journalistes.
Nous connaissons l'endroit exact, grâce à un détail rapporté à la fois par Le courrier Picard, et par Radar: Bernard Devoisin est monté sur un pylone supportanr des fils électriques, pour mieux voir.
Or sur toute la route, il n'y a qu'un seul endroit où existe un tel pylone: C'est au carrefour situé au lieu-dit "le Grand Mezoutre".
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est ce qui nous permet de trouver le lieu exact, que seul Julien Gonzalez semble mentionner correctement. Garreau et Lavier disent "Mezoutre", mais il y a le petit et le grand, et Figuet dit "Grand Mezoutre" ou "La Clapette".
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ce lieu, c'est en fait celui où ils ont vu l'engin s'en aller à ras du sol, engin qu'ils avaient découvert une centaine de mètres avant. Un engin qu'ils n'avaient pas vu atterrir, et qu'ils n'ont pas vu décoller. Ils l'ont découvert au sortir d'un léger virage, et l'objet a disparu, non pas dans le ciel, mais en s'enfonçant dans un bas fond caché par un mouvement de terrain.
Bien entendu, personne n'a photographié les lieux dans le perspective où les témoins avaient vu l'engin. Le courrier Picard a photographié les témoins qui avaient vu l'engin, et Radar a photographié les mêmes témoins à l'endroit où ils croyaient que l'engin se trouvait.
Heureusement, nous avons aujourd'hui beaucoup d'amis pour remédier à cela: Google, Géoportail, Stellarium, et les logiciels de visualisation et de retouche.
Ainsi grâce à la caméra de Google-street, nous avons la photo du paysage que voyaient les témoins:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Inconvénient: la photo est prise à 2.75 m du sol, et non pas à hauteur des yeux d'un cycliste, et ceci alors qu'à l'endroit ou se trouvait l'engin, il y a un petit changement de pente qui en cache moins pour la caméra de Google qu'il n'en cachait pour les deux cyclistes.
Grâce à Stellarium, nous pouvons reconstituer l'ambiance lumineuse pour un soleil situé à 3° sous l'horizon, ce qui est l'ambiance "entre chien et loup" où la visibilité n'est pas des meilleures.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Inconvénient: il nous faut supposer le ciel bien dégagé, faute de pouvoir reconstituer les conditions météorologiques.
A ce détail près, nous pouvons tenter une reconstitution à l'aide de logiciels de retouche. D'abord nous éliminons les détails qui ne devaient pas se trouver là en 1954. Puis nous remplaçons la bande blanche par une bande jaune. Ensuite nous détourons l'avant plan jusqu'au sommet de cote, pour le faire remonter de plus d'un mètre, pour tenir compte de la différence de hauteur entre la caméra Google et les jeux des témoins. Nous détourons l'ensemble du paysage pour supprimer le ciel. Nous assombrissons ce paysage pour reconstituer l'ambiance lumineuse, et enfin, nous surimpressionnons ce paysage sur le fond du ciel reconstitué par Stellarium. Et voila ce que ça donne:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est donc là bas au bout de la route que les témoins auraient vu l'objet s'en aller vers la gauche, à ras du sol, puis disparaitre en s'enfonçant derrière le mouvement de terrain. Pour Devoisin l'objet aurait disparu en s'enfonçant dans le bois plus loin à gauche. En réalité, il l'a perdu de vue au niveau du bois, dont la base est caché par le mouvement de terrain du premier plan, ce qui n'apparait pas sur la photo brute de Google-street, à cause de la hauteur de la caméra. La disparition dans le bois est une interprétation, qui ne supporte pas le calcul: le bois est à 1400 mètres. Si l'objet avait été à 70 mètres de lui, comme il le croyait, sa distance aurait varié d'un facteur 20, ce dont il se serait forcément aperçu par la diminution de taille apparente.
Remarquons que l'objet paraissait posé au sommet de la cote, mais en réalité, il pouvait se trouver un peu plus loin et n'apparaitre posé là que par la perspective. Or, un peu plus loin, il y a un virage, et donc l'engin pouvait être simplement sur la bas coté, et non sur la route. Si l'engin se trouvait plus loin, il était vu plus petit, et nous pouvons tabler sur un homme de taille normale, à coté d'un engin en forme de meule de 3 m de haut, et non sur un petit être à coté d'un engin de 2 m.
De plus, à cet endroit,commence une déclivité d'une quinzaine de mètres, comme on le voit sur la carte IGN d'après les courbes de niveaux.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ainsi, une meule posée sur un chariot qui descend la pente rendrait exactement compte de l'observation de Devoisin et Condette.
Même de la rotation comme une toupie au moment du départ. En effet, pour percevoir une rotation, il aurait fallu percevoir des détails sur l'engin: des feux de position, par exemple. Mais il n'y avait rien de tel. Si Devoisin a cru voir l'engin s'agiter comme une toupie, ce n'est pas qu'elle tournait, mais que son sommet oscillait comme clui d'une toupie faisant un mouvement conique. Or on imagine bien que le chariot en s'engageant sur la pente à du faire osciller la meule qu'il portait.
Voila donc un engin, tout ce qu'il y a de plus terrestre.
Le plus fort, c'est que son conducteur a du entendre parler de l'observation de Ligescourt, et que, à 100 lieues de se douter que le martien, c'était lui, il a du dire: Ah ben moi, j'y étais à cette heure là, et j'ai rien vu du tout!
Donc Devoisin et Condette n'ont pas menti: Ils on bien vu en engin en forme de meule qui a disparu après s'être déplacé en rasant le sol. Nous verrons plus tard comment Aimé Michel raconte cette merveilleuse histoire.
En attendant, écoutons Julien Gonzalez: "Ce cas de RR3 est sans doute l'un des plus solides de la vague de 1954".
Mais bien sûr!
Ils ne se trouvaient ni près de "La Capelette", comme le prétend Le Journal de Rue, ni à 4 km de Ligescourt, comme le prétend La Voix du Nord, et à sa suite Jimmy Guieu, et encore moins entre Crécy ét Ligescourt, comme l'on écrit certains journalistes.
Nous connaissons l'endroit exact, grâce à un détail rapporté à la fois par Le courrier Picard, et par Radar: Bernard Devoisin est monté sur un pylone supportanr des fils électriques, pour mieux voir.
Or sur toute la route, il n'y a qu'un seul endroit où existe un tel pylone: C'est au carrefour situé au lieu-dit "le Grand Mezoutre".
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est ce qui nous permet de trouver le lieu exact, que seul Julien Gonzalez semble mentionner correctement. Garreau et Lavier disent "Mezoutre", mais il y a le petit et le grand, et Figuet dit "Grand Mezoutre" ou "La Clapette".
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ce lieu, c'est en fait celui où ils ont vu l'engin s'en aller à ras du sol, engin qu'ils avaient découvert une centaine de mètres avant. Un engin qu'ils n'avaient pas vu atterrir, et qu'ils n'ont pas vu décoller. Ils l'ont découvert au sortir d'un léger virage, et l'objet a disparu, non pas dans le ciel, mais en s'enfonçant dans un bas fond caché par un mouvement de terrain.
Bien entendu, personne n'a photographié les lieux dans le perspective où les témoins avaient vu l'engin. Le courrier Picard a photographié les témoins qui avaient vu l'engin, et Radar a photographié les mêmes témoins à l'endroit où ils croyaient que l'engin se trouvait.
Heureusement, nous avons aujourd'hui beaucoup d'amis pour remédier à cela: Google, Géoportail, Stellarium, et les logiciels de visualisation et de retouche.
Ainsi grâce à la caméra de Google-street, nous avons la photo du paysage que voyaient les témoins:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Inconvénient: la photo est prise à 2.75 m du sol, et non pas à hauteur des yeux d'un cycliste, et ceci alors qu'à l'endroit ou se trouvait l'engin, il y a un petit changement de pente qui en cache moins pour la caméra de Google qu'il n'en cachait pour les deux cyclistes.
Grâce à Stellarium, nous pouvons reconstituer l'ambiance lumineuse pour un soleil situé à 3° sous l'horizon, ce qui est l'ambiance "entre chien et loup" où la visibilité n'est pas des meilleures.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Inconvénient: il nous faut supposer le ciel bien dégagé, faute de pouvoir reconstituer les conditions météorologiques.
A ce détail près, nous pouvons tenter une reconstitution à l'aide de logiciels de retouche. D'abord nous éliminons les détails qui ne devaient pas se trouver là en 1954. Puis nous remplaçons la bande blanche par une bande jaune. Ensuite nous détourons l'avant plan jusqu'au sommet de cote, pour le faire remonter de plus d'un mètre, pour tenir compte de la différence de hauteur entre la caméra Google et les jeux des témoins. Nous détourons l'ensemble du paysage pour supprimer le ciel. Nous assombrissons ce paysage pour reconstituer l'ambiance lumineuse, et enfin, nous surimpressionnons ce paysage sur le fond du ciel reconstitué par Stellarium. Et voila ce que ça donne:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est donc là bas au bout de la route que les témoins auraient vu l'objet s'en aller vers la gauche, à ras du sol, puis disparaitre en s'enfonçant derrière le mouvement de terrain. Pour Devoisin l'objet aurait disparu en s'enfonçant dans le bois plus loin à gauche. En réalité, il l'a perdu de vue au niveau du bois, dont la base est caché par le mouvement de terrain du premier plan, ce qui n'apparait pas sur la photo brute de Google-street, à cause de la hauteur de la caméra. La disparition dans le bois est une interprétation, qui ne supporte pas le calcul: le bois est à 1400 mètres. Si l'objet avait été à 70 mètres de lui, comme il le croyait, sa distance aurait varié d'un facteur 20, ce dont il se serait forcément aperçu par la diminution de taille apparente.
Remarquons que l'objet paraissait posé au sommet de la cote, mais en réalité, il pouvait se trouver un peu plus loin et n'apparaitre posé là que par la perspective. Or, un peu plus loin, il y a un virage, et donc l'engin pouvait être simplement sur la bas coté, et non sur la route. Si l'engin se trouvait plus loin, il était vu plus petit, et nous pouvons tabler sur un homme de taille normale, à coté d'un engin en forme de meule de 3 m de haut, et non sur un petit être à coté d'un engin de 2 m.
De plus, à cet endroit,commence une déclivité d'une quinzaine de mètres, comme on le voit sur la carte IGN d'après les courbes de niveaux.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ainsi, une meule posée sur un chariot qui descend la pente rendrait exactement compte de l'observation de Devoisin et Condette.
Même de la rotation comme une toupie au moment du départ. En effet, pour percevoir une rotation, il aurait fallu percevoir des détails sur l'engin: des feux de position, par exemple. Mais il n'y avait rien de tel. Si Devoisin a cru voir l'engin s'agiter comme une toupie, ce n'est pas qu'elle tournait, mais que son sommet oscillait comme clui d'une toupie faisant un mouvement conique. Or on imagine bien que le chariot en s'engageant sur la pente à du faire osciller la meule qu'il portait.
Voila donc un engin, tout ce qu'il y a de plus terrestre.
Le plus fort, c'est que son conducteur a du entendre parler de l'observation de Ligescourt, et que, à 100 lieues de se douter que le martien, c'était lui, il a du dire: Ah ben moi, j'y étais à cette heure là, et j'ai rien vu du tout!
Donc Devoisin et Condette n'ont pas menti: Ils on bien vu en engin en forme de meule qui a disparu après s'être déplacé en rasant le sol. Nous verrons plus tard comment Aimé Michel raconte cette merveilleuse histoire.
En attendant, écoutons Julien Gonzalez: "Ce cas de RR3 est sans doute l'un des plus solides de la vague de 1954".
Mais bien sûr!