"Des chercheurs ont réussi à comprendre la morphologie insolite d'Ata, un squelette retrouvé dans le désert d'Atacama en 2003.
ETONNANT. Un crâne très allongé. Surmonté d'une crête. Sur un corps ne mesurant que 15 centimètres. En 2003, le monde était ébahi devant ce squelette retrouvé dans le désert d'Atacama, au Chili. Etait-ce un primate non humain ? Un extraterrestre ? La réponse, apportée une décennie plus tard, fut sans appel : l'ADN prélevé dans la moelle osseuse était bien celui d'un humain. Ce premier mystère résolu, les chercheurs ont pu s'intéresser plus en profondeur aux causes de cette morphologie insolite. Une équipe a publié le 23 mars 2018 ses résultats : Ata - du nom du petit être - est une fille qui présente des mutations génétiques rares associées au nanisme.
"Nous savons maintenant qu'il s'agit d'un enfant, sans doute mort-né ou décédé après sa naissance", a déclaré à l'AFP Garry Nolan, auteur principal de l'étude et professeur de microbiologie et immunologie à l'université de Stanford, en Californie. Comme le rappelle l'étude, publiée le 23 mars 2018 dans la revue Genome Research (lien en anglais), les experts estimaient auparavant que les os appartenaient à quelqu'un âgé de six à huit ans."
Squelette d'Atacama
ETONNANT. Un crâne très allongé. Surmonté d'une crête. Sur un corps ne mesurant que 15 centimètres. En 2003, le monde était ébahi devant ce squelette retrouvé dans le désert d'Atacama, au Chili. Etait-ce un primate non humain ? Un extraterrestre ? La réponse, apportée une décennie plus tard, fut sans appel : l'ADN prélevé dans la moelle osseuse était bien celui d'un humain. Ce premier mystère résolu, les chercheurs ont pu s'intéresser plus en profondeur aux causes de cette morphologie insolite. Une équipe a publié le 23 mars 2018 ses résultats : Ata - du nom du petit être - est une fille qui présente des mutations génétiques rares associées au nanisme.
"Nous savons maintenant qu'il s'agit d'un enfant, sans doute mort-né ou décédé après sa naissance", a déclaré à l'AFP Garry Nolan, auteur principal de l'étude et professeur de microbiologie et immunologie à l'université de Stanford, en Californie. Comme le rappelle l'étude, publiée le 23 mars 2018 dans la revue Genome Research (lien en anglais), les experts estimaient auparavant que les os appartenaient à quelqu'un âgé de six à huit ans."
Squelette d'Atacama