Le Cometavirus : résurgence d'une pandémie !
On croyait éteinte, ou du moins en nette régression, cette épidémie qui a eu son pic en 1999 avec la publication du rapport COMETA, alors cosigné par les plus célèbres de ses victimes françaises, mais la récente intervention d’Alain Juillet sur une émission diffusée sur la chaîne Planète + montre que cette maladie a fait une nouvelle victime remarquée.
Symptômes
Les symptômes sont assez bien décrits dans la conclusion du rapport COMETA, sous la forme de l'acceptation sans questionnement de l'adage : "Si on ne sait pas ce que c'est, ça doit être des E.T." exprimée ainsi dans le rapport : « L’hypothèse extra-terrestre est de loin la meilleure hypothèse scientifique. Elle n’est certes pas prouvé de façon catégorique, mais il existe en sa faveur de fortes présomptions »
Autre symptôme aggravant de cette maladie : le refus de considérer simplement inexpliqué un événement insolite, le refus d’oser dire « Je ne sais pas ce que c’est » ; ceci mène à un autre adage caractéristique du mal : "Si ce n'est pas d'origine terrestre, c'est que c'est extra-terrestre" (Jack Krine)
Comme les victimes ne comprennent pas que leur maladie ne touche pas l’intégralité de la population, la thèse du complot leur permet de maintenir les symptômes précédents actifs dans leur esprit : ils expliquent la non-reconnaissance de leurs convictions par la Science et les États par un système d’organisations secrètes occupées à cacher leur Vérité au plus grand nombre.
Origine
L'origine de la maladie semble venir tout simplement de la confiance extrême que les victimes accordent au témoignage humain, surtout si les témoins sont galonnés et pilotes d'aéronef !
L’acceptation de photos floues, de traces ambiguës et d’événements non reproductibles ni prévisibles comme preuves de visiteurs E.T. est une autre origine possible de la maladie.
Sur un tout autre plan, une autre origine semble être l’attirance irrésistible de l’être humain pour les belles histoires ; il est tellement agréable de laisser notre imagination vagabonder, stimulée par des histoires de visiteurs merveilleux venus d’un autre monde ! C’est en tout cas bien plus plaisant que d’apprendre que nos sens, notre vue et notre cerveau, nous trompent souvent, en particulier lorsque nous sommes confrontés à un phénomène nouveau pour nous.
Épidémiologie
Les premières personnes infectées semblent l'avoir été dans les années 1970 autour de certains groupes de l'IHEDN.
La maladie peut toucher tous les âges et classes sociales mais les plus contagieux ont un profil assez homogène : un âge "respectable", disons au delà de 65 ans, un niveau d'éducation supérieur - mais rarement universitaire - , une carrière passée assez brillante dans les prestigieux domaines militaire, aéronautique ou spatial, avec des responsabilités importantes, leur donnant ainsi une autorité et une assurance "naturelle", autorité dont ils usent avec grand plaisir, comme au temps de leur gloire passée. La forme élaborée de leurs discours, forme acquise au cours de leur brillante carrière, impressionne l’auditoire, qui se laisse ainsi aisément contaminer.
On note l'absence de psychologues, de sociologues et de juristes parmi ces victimes ; cette population semble immunisée naturellement, a priori car elle ne confond pas sincérité et exactitude du témoignage humain ; les scientifiques universitaires de haut niveau, qui ont appris à ne pas confondre présomption et certitude sont aussi immunisés, et même réfractaires pour la plupart.
La pandémie s'est rapidement étendue aux États Unis, grâce aux articles et ouvrages de la journaliste Leslie Kean et au Chili sous les auspices du Général Bermudez. Le monde ufologique américain, flairant la bonne affaire, a généreusement répandu le virus outre-atlantique.
Depuis la publication du fameux rapport, le foyer épidémique s'est entretenu en France dans la commission Sigma de la 3AF, et surtout par la diffusion périodique de pseudo-documentaires "OVNI" sur les chaînes privées : ces pseudo-documentaires s'appuyant toujours sur l'autorité des pilotes de chasse et des témoins "galonnés", en ignorant superbement les travaux des psychologues et sociologues, et ne prenant la parole des astronomes que pour leur faire dire "Avec toutes ces planètes, il y en a bien quelques unes qui abritent la vie". Ils laissent implicitement le téléspectateur faire tout seul dans sa tête l’invraisemblable raccourci : vie = vie intelligente = technologie avancée = voyages interstellaires ...
Traitement
Certains esprits sceptiques ont tenté d'apporter des éléments rationnels pour abattre la maladie, mais elle reste bien ancrée dans certaines catégories de la population. Certains ont même écrit des livres, mais ils ont été lus surtout par ceux qui étaient déjà indemnes ou immunisés. Le rapport de la Conférence de Pocantico pourtant sorti en 1997, avant le rapport COMETA, aurait pu tuer le virus dans l’œuf, mais il est resté très peu diffusé, probablement car il ne racontait pas une histoire très attrayante.
Pourtant, certaines constatations devraient pouvoir guérir les victimes :
-Depuis 70 ans qu'"ils" sont supposés nous visiter,
-pourquoi jouent-ils toujours à cache-cache ?
-pourquoi les photos et vidéos sont-elles toujours floues et mal renseignées ?
-pourquoi n'y a t il le plus souvent qu'un témoin unique ?
-pourquoi les réalisateurs de "documentaires" ne présentent-ils qu'une partie du dossier du cas ?
Prévention
Des tests sont en phase de finalisation et les études cliniques s'amorcent en vue de comprendre pourquoi et comment certaines personnes (psychologues, sociologues, universitaires, ...) échappent à la pandémie. Pour l'heure, il est fortement soupçonné qu'elles disposent d'anticorps développés lors de la maturation de leur cerveau. Les études ont montré qu'à défaut d'être innée, cette particularité provient d'un développement harmonieux et renforcé de leur "esprit critique".
Il est donc fortement conseillé aux personnes jeunes de suivre dès que possible une formation à la pensée rationnelle (base de la méthode scientifique) ainsi que des modules de sensibilisation aux biais cognitifs selon les travaux les plus récents des neurosciences.
Les personnes à risques (notamment >65 ans) n'ayant pas encore subi de test ou dont le taux d'esprit critique s'avère visiblement déficitaire doivent profiter au plus vite de leur temps libre pour se confiner et suivre au plus vite un stage de renforcement.
Avec des soins spécifiques, le rétablissement d'un bon taux de résistance au virus reste possible.
Mesures barrières :
La maladie se propage exclusivement par les yeux et les oreilles. L'usage de bouchons d'oreilles et le port de lunettes très fumées est conseillé pour les personnes à risques, voire imposé lors de certaines réunions.
De même il convient d'éviter un excès de consommation des réseaux sociaux ; grâce à des supports visuels extrêmement sophistiqués, ce sont des vecteurs privilégiés de la transmission du virus et d’avatars extrêmement séduisants mais hautement toxiques.
Certains rayons de librairies (y compris en ligne) sont à éviter ou à parcourir avec une vigilance redoublée. Les ouvrages faisant l'apanage de théories aussi douteuses que racoleuses y pullulent et multiplient les risques d'infection.
A l'inverse, ne pas hésiter à se désinfecter régulièrement l'esprit avec des lectures ou des vidéos préconisées pour entretenir l'hygiène mentale. La dose homéopathique étant à proscrire absolument, ne pas hésiter à les consommer goulûment (peu de risque d'overdose), même si leur goût est moins savoureux que les vecteurs du virus.
Éviter de se mettre en danger et penser à prendre soin des personnes fragiles de votre entourage. Aidez les ou orientez-les vers des structures spécialisées.
On croyait éteinte, ou du moins en nette régression, cette épidémie qui a eu son pic en 1999 avec la publication du rapport COMETA, alors cosigné par les plus célèbres de ses victimes françaises, mais la récente intervention d’Alain Juillet sur une émission diffusée sur la chaîne Planète + montre que cette maladie a fait une nouvelle victime remarquée.
Symptômes
Les symptômes sont assez bien décrits dans la conclusion du rapport COMETA, sous la forme de l'acceptation sans questionnement de l'adage : "Si on ne sait pas ce que c'est, ça doit être des E.T." exprimée ainsi dans le rapport : « L’hypothèse extra-terrestre est de loin la meilleure hypothèse scientifique. Elle n’est certes pas prouvé de façon catégorique, mais il existe en sa faveur de fortes présomptions »
Autre symptôme aggravant de cette maladie : le refus de considérer simplement inexpliqué un événement insolite, le refus d’oser dire « Je ne sais pas ce que c’est » ; ceci mène à un autre adage caractéristique du mal : "Si ce n'est pas d'origine terrestre, c'est que c'est extra-terrestre" (Jack Krine)
Comme les victimes ne comprennent pas que leur maladie ne touche pas l’intégralité de la population, la thèse du complot leur permet de maintenir les symptômes précédents actifs dans leur esprit : ils expliquent la non-reconnaissance de leurs convictions par la Science et les États par un système d’organisations secrètes occupées à cacher leur Vérité au plus grand nombre.
Origine
L'origine de la maladie semble venir tout simplement de la confiance extrême que les victimes accordent au témoignage humain, surtout si les témoins sont galonnés et pilotes d'aéronef !
L’acceptation de photos floues, de traces ambiguës et d’événements non reproductibles ni prévisibles comme preuves de visiteurs E.T. est une autre origine possible de la maladie.
Sur un tout autre plan, une autre origine semble être l’attirance irrésistible de l’être humain pour les belles histoires ; il est tellement agréable de laisser notre imagination vagabonder, stimulée par des histoires de visiteurs merveilleux venus d’un autre monde ! C’est en tout cas bien plus plaisant que d’apprendre que nos sens, notre vue et notre cerveau, nous trompent souvent, en particulier lorsque nous sommes confrontés à un phénomène nouveau pour nous.
Épidémiologie
Les premières personnes infectées semblent l'avoir été dans les années 1970 autour de certains groupes de l'IHEDN.
La maladie peut toucher tous les âges et classes sociales mais les plus contagieux ont un profil assez homogène : un âge "respectable", disons au delà de 65 ans, un niveau d'éducation supérieur - mais rarement universitaire - , une carrière passée assez brillante dans les prestigieux domaines militaire, aéronautique ou spatial, avec des responsabilités importantes, leur donnant ainsi une autorité et une assurance "naturelle", autorité dont ils usent avec grand plaisir, comme au temps de leur gloire passée. La forme élaborée de leurs discours, forme acquise au cours de leur brillante carrière, impressionne l’auditoire, qui se laisse ainsi aisément contaminer.
On note l'absence de psychologues, de sociologues et de juristes parmi ces victimes ; cette population semble immunisée naturellement, a priori car elle ne confond pas sincérité et exactitude du témoignage humain ; les scientifiques universitaires de haut niveau, qui ont appris à ne pas confondre présomption et certitude sont aussi immunisés, et même réfractaires pour la plupart.
La pandémie s'est rapidement étendue aux États Unis, grâce aux articles et ouvrages de la journaliste Leslie Kean et au Chili sous les auspices du Général Bermudez. Le monde ufologique américain, flairant la bonne affaire, a généreusement répandu le virus outre-atlantique.
Depuis la publication du fameux rapport, le foyer épidémique s'est entretenu en France dans la commission Sigma de la 3AF, et surtout par la diffusion périodique de pseudo-documentaires "OVNI" sur les chaînes privées : ces pseudo-documentaires s'appuyant toujours sur l'autorité des pilotes de chasse et des témoins "galonnés", en ignorant superbement les travaux des psychologues et sociologues, et ne prenant la parole des astronomes que pour leur faire dire "Avec toutes ces planètes, il y en a bien quelques unes qui abritent la vie". Ils laissent implicitement le téléspectateur faire tout seul dans sa tête l’invraisemblable raccourci : vie = vie intelligente = technologie avancée = voyages interstellaires ...
Traitement
Certains esprits sceptiques ont tenté d'apporter des éléments rationnels pour abattre la maladie, mais elle reste bien ancrée dans certaines catégories de la population. Certains ont même écrit des livres, mais ils ont été lus surtout par ceux qui étaient déjà indemnes ou immunisés. Le rapport de la Conférence de Pocantico pourtant sorti en 1997, avant le rapport COMETA, aurait pu tuer le virus dans l’œuf, mais il est resté très peu diffusé, probablement car il ne racontait pas une histoire très attrayante.
Pourtant, certaines constatations devraient pouvoir guérir les victimes :
-Depuis 70 ans qu'"ils" sont supposés nous visiter,
-pourquoi jouent-ils toujours à cache-cache ?
-pourquoi les photos et vidéos sont-elles toujours floues et mal renseignées ?
-pourquoi n'y a t il le plus souvent qu'un témoin unique ?
-pourquoi les réalisateurs de "documentaires" ne présentent-ils qu'une partie du dossier du cas ?
Prévention
Des tests sont en phase de finalisation et les études cliniques s'amorcent en vue de comprendre pourquoi et comment certaines personnes (psychologues, sociologues, universitaires, ...) échappent à la pandémie. Pour l'heure, il est fortement soupçonné qu'elles disposent d'anticorps développés lors de la maturation de leur cerveau. Les études ont montré qu'à défaut d'être innée, cette particularité provient d'un développement harmonieux et renforcé de leur "esprit critique".
Il est donc fortement conseillé aux personnes jeunes de suivre dès que possible une formation à la pensée rationnelle (base de la méthode scientifique) ainsi que des modules de sensibilisation aux biais cognitifs selon les travaux les plus récents des neurosciences.
Les personnes à risques (notamment >65 ans) n'ayant pas encore subi de test ou dont le taux d'esprit critique s'avère visiblement déficitaire doivent profiter au plus vite de leur temps libre pour se confiner et suivre au plus vite un stage de renforcement.
Avec des soins spécifiques, le rétablissement d'un bon taux de résistance au virus reste possible.
Mesures barrières :
La maladie se propage exclusivement par les yeux et les oreilles. L'usage de bouchons d'oreilles et le port de lunettes très fumées est conseillé pour les personnes à risques, voire imposé lors de certaines réunions.
De même il convient d'éviter un excès de consommation des réseaux sociaux ; grâce à des supports visuels extrêmement sophistiqués, ce sont des vecteurs privilégiés de la transmission du virus et d’avatars extrêmement séduisants mais hautement toxiques.
Certains rayons de librairies (y compris en ligne) sont à éviter ou à parcourir avec une vigilance redoublée. Les ouvrages faisant l'apanage de théories aussi douteuses que racoleuses y pullulent et multiplient les risques d'infection.
A l'inverse, ne pas hésiter à se désinfecter régulièrement l'esprit avec des lectures ou des vidéos préconisées pour entretenir l'hygiène mentale. La dose homéopathique étant à proscrire absolument, ne pas hésiter à les consommer goulûment (peu de risque d'overdose), même si leur goût est moins savoureux que les vecteurs du virus.
Éviter de se mettre en danger et penser à prendre soin des personnes fragiles de votre entourage. Aidez les ou orientez-les vers des structures spécialisées.