Pierre Boitard, botaniste est géologue est surtout connu pour avoir publié Paris avant les hommes, d'abord en juin 1836, puis novembre 1837, dans Le musée des familles, dont il était rédacteur, puis dans un livre publié de façon posthume en 1861, et qui pourrait bien avoir inspiré Le monde avant la création de l'homme, de Camille Flammarion.
Pierre Boitard utilise un procédé littéraire, déjà utilisé, et qui continuera de l'être. Alors qu'il sombre dans la rêverie, le "diable boiteux" de Lesage vient lui rendre visite et l'emmène dans un voyage dans le temps, pour lui montrer les espèces vivantes des temps préhistoriques.
En 1839, Boitard récidive, avec le même diable, mais cette fois pour un voyage dans l'espace, où ils vont visiter tous les astres du système solaire, depuis le soleil jusqu'à Uranus, dernière planète connue à l'époque.
Ils visitent le soleil, car au 18ème siècle on croyait souvent que le chaleur du soleil prenait naissance dans l'atmosphère terrestre. Boitard en est resté là, et le soleil est habité par les "soleiliens", des nains à grosse tête.
Tout au long du texte, le diable boiteux fait de la vulgarisation, et sur chaque astre, emmène un de ses habitants. Des habitants qui, à la fin, se retrouvent en plein Paris, et finissent leurs jours à Charenton, ou dans une ménagerie.
On peut s'amuser à compter les différences entre le savoir de Boitard, et celui d'aujourd'hui. On peut aussi noter ce qui n'était déjà plus vrai de son temps.
On peut lire ce petit bijou de relativisme ici:
http://oncle.dom.pagesperso-orange.fr/biblio/1839-Boitard-Voyage%20dans%20le%20soleil.pdf
Pierre Boitard utilise un procédé littéraire, déjà utilisé, et qui continuera de l'être. Alors qu'il sombre dans la rêverie, le "diable boiteux" de Lesage vient lui rendre visite et l'emmène dans un voyage dans le temps, pour lui montrer les espèces vivantes des temps préhistoriques.
En 1839, Boitard récidive, avec le même diable, mais cette fois pour un voyage dans l'espace, où ils vont visiter tous les astres du système solaire, depuis le soleil jusqu'à Uranus, dernière planète connue à l'époque.
Ils visitent le soleil, car au 18ème siècle on croyait souvent que le chaleur du soleil prenait naissance dans l'atmosphère terrestre. Boitard en est resté là, et le soleil est habité par les "soleiliens", des nains à grosse tête.
Tout au long du texte, le diable boiteux fait de la vulgarisation, et sur chaque astre, emmène un de ses habitants. Des habitants qui, à la fin, se retrouvent en plein Paris, et finissent leurs jours à Charenton, ou dans une ménagerie.
On peut s'amuser à compter les différences entre le savoir de Boitard, et celui d'aujourd'hui. On peut aussi noter ce qui n'était déjà plus vrai de son temps.
On peut lire ce petit bijou de relativisme ici:
http://oncle.dom.pagesperso-orange.fr/biblio/1839-Boitard-Voyage%20dans%20le%20soleil.pdf