Grimault qui se permet d'insulter Pouillard/Pooyard sur son nom alors que :
grimaud \ɡʁi.mo\ masculin
1 - Écolier des petites classes, élève ignorant. Grimaud d’école.
Il se montrait aussi attique et aussi cicéronien, peu s'en faut, qu’on peut l’être dans une troupe de petits grimauds régie par d’honnêtes barbacoles. — (Anatole France, Le Livre de mon ami, Œuvres, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1984, p. 511)
2 - Pédant mal dégrossi, fier de faire état d’un savoir mal assimilé. Syn. cuistre.
Votre majesté voit que je ne suis pas un grimaud, que j’ai étudié excellemment, et que j’ai beaucoup d’éloquence naturelle. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
Le bourgeois est un grimaud
Qui prend sa pendule au mot
Chaque fois qu’elle retarde.
Il contresigne en bâtarde
Coups d’états, décrets, traités,
Et toutes les lâchetés. — (Victor Hugo, Chanson de Gavroche, 1861)
3 - (Vieilli) Mauvais écrivain, imitateur servile, voire plagiaire sans vergogne; barbouilleur de papier.
- De même que ma police secrète, j’ai ma littérature ordinaire, des grimauds affreux, sales comme des guenilles et affamés comme des belettes.
- Vous les nourrissez donc bien mal ?
- Je ne les nourris pas du tout. S’ils engraissaient, ils deviendraient bêtes comme M. de Soubise ; la graisse absorbe le fiel ; c’est connu, cela. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1853)
Il n’y a pas grand mal à faire bâtonner un histrion ou un grimaud de lettres dont on n’est pas content, dit le marquis d’un air de parfaite insouciance. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863)
4 - (Employé comme adjectif) Gauche, emprunté, surtout avec les femmes.
Trop timide pour inviter une danseuse, et craignant d’ailleurs de brouiller les figures, je devins naturellement très grimaud et ne sachant que faire de ma personne. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
grimaud \ɡʁi.mo\ masculin
1 - Écolier des petites classes, élève ignorant. Grimaud d’école.
Il se montrait aussi attique et aussi cicéronien, peu s'en faut, qu’on peut l’être dans une troupe de petits grimauds régie par d’honnêtes barbacoles. — (Anatole France, Le Livre de mon ami, Œuvres, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1984, p. 511)
2 - Pédant mal dégrossi, fier de faire état d’un savoir mal assimilé. Syn. cuistre.
Votre majesté voit que je ne suis pas un grimaud, que j’ai étudié excellemment, et que j’ai beaucoup d’éloquence naturelle. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
Le bourgeois est un grimaud
Qui prend sa pendule au mot
Chaque fois qu’elle retarde.
Il contresigne en bâtarde
Coups d’états, décrets, traités,
Et toutes les lâchetés. — (Victor Hugo, Chanson de Gavroche, 1861)
3 - (Vieilli) Mauvais écrivain, imitateur servile, voire plagiaire sans vergogne; barbouilleur de papier.
- De même que ma police secrète, j’ai ma littérature ordinaire, des grimauds affreux, sales comme des guenilles et affamés comme des belettes.
- Vous les nourrissez donc bien mal ?
- Je ne les nourris pas du tout. S’ils engraissaient, ils deviendraient bêtes comme M. de Soubise ; la graisse absorbe le fiel ; c’est connu, cela. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1853)
Il n’y a pas grand mal à faire bâtonner un histrion ou un grimaud de lettres dont on n’est pas content, dit le marquis d’un air de parfaite insouciance. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863)
4 - (Employé comme adjectif) Gauche, emprunté, surtout avec les femmes.
Trop timide pour inviter une danseuse, et craignant d’ailleurs de brouiller les figures, je devins naturellement très grimaud et ne sachant que faire de ma personne. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)