Ce lundi 14 mars, à 10 h 31 (heure de Paris), une fusée Proton doit décoller du cosmodrome de Baïkonour, un centre spatial russe situé au Kazakhstan. À son bord, une sonde détectrice de gaz, baptisée TGO pour Trace Gas Orbiter, et un atterrisseur nommé Schiaparelli, en hommage à l'astronome italien du même nom, fervent artisan de la cartographie de la planète rouge au XIXe siècle. Deux instruments censés donner le coup d'envoi de la mission d'exploration martienne ExoMars, lancée par l'Agence spatiale européenne au début des années 2000, mais victime, depuis, de nombreux contretemps. Des rebondissements essentiellement liés à des problématiques budgétaires, qui ont conduit d'un partenariat initialement conclu avec la Nasa – et finalement rompu par elle – à une collaboration étroite avec l'agence spatiale russe Roscosmos.
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