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Méprises en vrac (sauvegarde UL)

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nablator

nablator
Administration
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[marius]

MEPRISES EN VRAC…
Enquêtes de P Seray

Nous arrivons au terme de ce court voyage (1) ! Un troisième volet riche en explication certaine et quelques fois surprenantes. Le désir de croire est ici révélateur ! Que l’esprit des témoins capte un phénomène d’apparence étrange, que les non-reconnaissances de l’artefact ou chimère s’immisce insidieusement et le réflexe de « réconfort » prend sa place tout naturellement !
Ainsi fonctionne (schématiquement) notre matière grise.
Nous aimerions conclure avec des révélateurs de méprises non ciblés. Histoire d’appuyer un peu plus sur cette machine formidable qu’est le cerveau humain.

Peu de discourt cette fois ! Laissons le champ libre à nos textes.
J’ai voulu cette volée de méprises en vrac, afin de démontrer l’étendue à la fois incroyable et invraisemblable qui résident (parfois bien camouflé !) en l’intérieur des récits que nous rapportent nos sympathiques témoins. Seule une question de taille reste encore à résoudre : que se passe-t-il à un moment donné pour qu’un observateur, parfois patenté, ne reconnaisse point l’exégèse du phénomène qui se présente à lui ? Vaste sujet, mais riche enseignement que nous tirerions de cela !

Un OVNI dans les nuages en guise d’introduction !

Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer d’emblée un document photographique parlant de lui-même ! Ce cliché a été pris en janvier 1974, prés de St-Cyr (83) vers 8h45 le matin. Notre témoin, M. Lefebvre observera durant prés d’une demi-heure un curieux phénomène dans les cieux de sa commune. Il en réalisa une photographie fabuleuse pour nous autres « ufologues » !
Après cette demi-heure à l’état stationnaire, le phénomène se scinda en quatre cercles avant de disparaître.
Bien entendu, il s’agit d’un magnifique nuage lenticulaire, comme en révèlent parfois nos cieux provençaux ! Notre témoin n’a pas été dupé ! Il me téléphona à la lecture d’un appel à témoins dans le journal local, ne résistant pas au plaisir de me transmettre le dit document.
Qu’il en soit vivement remercié ici !

Nuage lenticulaire.

Méprises en vrac (sauvegarde UL) Sans-t10

Que dire de l’utilisation en son temps de ce cliché mirifique à des fins sensationnelles ? (Il sera publier dans un ouvrage « ufologique » sans aucune explication légitime…)
Après ce petit clin d’œil, entamons notre dernier voyage !

Suppositoire volant…

Ou lorsqu’un astronome amateur se fait piéger !
Veryrien sur Lac (74) en novembre 1972 vers 22 heures !
Richard M… astronome amateur se trouve sur le balcon de sa fenêtre. Il a 23 ans et est étudiant en maîtrise physique. Il porte des lunettes pour cause de myopie (4/10 œil droit et 1/10 œil gauche).
Le temps est beau d’après ses souvenirs et un vent du nord soufflait dans un ciel exempt de nuages. Occupé à ses observations astronomiques, il eut l’attention attirée par un curieux objet surgissant au zénith. L’étrange « chose » ressemble à une « planche de natation » et se trouve sur une trajectoire rectiligne.

Richard note une altitude moyenne et une taille remarquable : 30’ d’arc ( ce qui équivaut à la taille de la Lune !!!). Une lumière fade, orange, recouvrait l’engin.
L’objet décrit sous la forme d’un « suppositoire » ou d’une « planche de natation » était donc orange avec des contours nets et semblant rigide.


Il traversait le ciel à grande vitesse se dirigeant vers le sud-ouest. Le comportement observable faisait penser à un planeur. L’observation durera entre cinq et dix secondes.
Aucun changement de couleur, de forme ou de trajectoire. Aucun bruit perceptible, aucune présence de traînée. Fugace, cette apparition a marqué notre témoin.

Le témoin est donc étudiant en physique. Il s’agit donc d’une personne en qui nous pouvons accorder un certain crédit sur le plan du témoignage. En outre, il est astronome amateur. Ce qui confère un état de confiance accru ! Il ne peut confondre un simple avion ou même un bolide ! D’ailleurs il ne manqua pas de nous le faire remarquer. Cette observation l’a singulièrement marqué, même s’il avoue ne pas croire aux ovnis. Aucun intérêt manifeste ne marque ce personnage face à ces mystérieux engins insolites.
La forme de l’objet est désormais classique en soi. Nous avons maintes fois vue cela aux travers de nombres de témoignages.
Le Lac d’Annecy se trouve à proximité de l’endroit d’où Richard a fait l’observation. Aucun autre témoin cependant. Mais il est vrai que nous cherchons ici des personnes ayant observer un phénomène extraordinaire dans le sens ufologique du terme. Point d’observateurs d’un « misérable » bolide de passage ! Car il s’agit bien de cela ici. La taille est ,bien entendue et comme souvent, bien subjective. Il n’empêche qu’au regard de la particularité de notre témoin (astronome amateur) nous aurions put nous contenter du témoignage brut et ne pas chercher à comprendre l’objet ainsi décrit.
La taille (semble-t-il imposante, mais pas autant que préciser), la trajectoire rectiligne, l’altitude (moyenne) et surtout la vitesse, en fait un objet comportant nombres d’accointances avec un bolide de passage. Flirtant avec l’extrême limite des couches atmosphériques, un éloignement certain par rapport à notre observateur, et voilà notre méprise avec une absence de traînée qui, soyons-en certain, ne manqua pas de se produire sur le restant de trajectoire.
Le fait que Richard n’identifie pas cela n’implique en rien une méconnaissance en astronomie, mais simplement une surprise de taille à la vue de cet engin traversant le ciel de la Haute Savoie, une fugacité ne permettant pas à ses repères d’entrer en fonction.

A la suite de notre enquête, il convenut à cette hypothèse avec une dose de soulagement frisant une certaine gène, ce à quoi nous lui avons répliqué qu’il s’agissait d’un état relativement constant dans nos recherches.

Bolide capricieux…

Ou une trajectoire illusoire…
Maisons-Alfort (94) nuit du vendredi 20 avril 1973 entre minuit et une heure du matin.
Notre témoin, un jeune homme d’une douzaine d’année se trouve à sa fenêtre observant-en rêvant les étoiles dans un ciel sans nuages. D’un coup, il aperçoit une forme elliptique se déplaçant dans les cieux !
Il s’agit d’un objet orange ou blanc, ses souvenirs sont imprécis à ce sujet. L’apparition semble provenir de l’ouest et se dirige vers l’est sur une trajectoire apparente menant l’engin du bas vers le haut. Là, il lui semble apercevoir comme une descente à grande vitesse ainsi qu’un angle à 90°. Ce virage se fera d’après lui, brusquement.
Aucun bruit bien entendu, et une altitude d’après lui impossible à déterminer. La luminosité du phénomène était forte et une sorte de traînée orange clair suivait l’objet. Notre sympathique narrateur précisera une vitesse proprement stupéfiante et une durée d’observation n’excèdent pas les cinq secondes !
Comme suite à notre conversation, il a été de nombreuses fois, incapable de fournir des détails, ce qui implique bien un phénomène fugace !

Méprises en vrac (sauvegarde UL) Sans-t11

Il note pour conclure une trajectoire que sa mémoire enregistre comme descendant de l’espace avant d’y disparaître ( ?). Sur le photo-montage joint ci-dessous, le bolide (car il s’agit bien de cela !) se retrouve représenté avec une trajectoire remontante vers le ciel. Le témoin insiste sur cette vision, mais ne peut garantir l’exactitude de la chose. L’angle de vision étant passablement court et la vision furtive !
Nous obtenons ici un effet de belle facture qui siérait bien à la théorie chérie du « mimétisme » Ovni…

Phénomène insolite au Faron (Var)

Nous sommes le 30 juillet 1978 sous un ciel étoilé qu’une légère brume entache passablement à hauteur d’horizon. La visibilité est en conséquence réduite mais la température clémente.
Vers 22h ou 22h15 au plus tard, trois personnes demeurant à La Seyne/Mer (Var), et désirant conserver un anonymat strict, aperçoivent un objet fixe au-dessus du Mont Faron (Toulon).

Cette affaire démontre, s’il en était nécessaire, qu’une visite des lieux est toujours préconiser voir indispensable. Recueillir le témoignage sans vérification de l’endroit supposé de
l’apparition enlève une bonne dose de chance qu’en à l’explication probable du phénomène.
Voyons de quoi il s’agit maintenant :


M.X… (premier témoin) prenait le frais sur le balcon de l’appartement de Mme Y… (sa fille) ou il passe avec sa femme quelques jours de vacances. Notons que le balcon se situe au second étage d’un petit bâtiment et que la vue superbe et dégagée donne sur le Faron.
Il remarque alors un phénomène qui l’intrigue ! Une sorte de boule de couleur rouge-orangée apparaît subitement au-dessus du Faron ! Pas très haut d’ailleurs !
Son premier réflexe est de penser à un avion, mais la grosseur de la sphère égale celle des trois quarts de la Lune. Il rejète donc cette hypothèse et oriente ses pensées vers des éclairs de chaleur ! Hélas !Ce qui s’ensuivit annihilera cette seconde hypothèse.
En effet, après une bonne minute d’observation, il constate comme un « crépitement » sur la boule orangée. Elle semble même comme projeter des éclairs de couleur jaune durant un temps bref (quelques secondes) puis disparaît aussi subitement qu’elle était alors apparut !
M.X… attend alors quelques instant (deux ou trois minutes ?) et le phénomène réapparaît une seconde fois pour recommencer son manège. Puis, revoilà une troisième fois l’artefact lumineux ! M.X… s’écrie alors : « Tiens ! Il y a un feu d’artifice au Faron ? ». Sa femme , intriguée, arrive prés de lui, suivi immédiatement de Mme Y…

Mme X… nous décrit à son tour la scène :
« J’ai vu apparaître une boule (rouge-orangée) qui disparaissait assez vite. Mais avant elle faisait comme des sortes d’éclairs ou d’étincelles brillantes jaune. Puis l’objet restait absent un moment, deux ou trois minutes peut-être, pour réapparaître pendant une petite minute. Les éclairs se reproduisaient durant quelques secondes, puis il disparaissait à nouveau. Cela trois fois de suite.
Après, nous n’avons plus rien vu…
»

L’objet vu était rond et de teinte orangée. Il semblait juste au-dessus du Mont Faron (Toulon) et à environ 7 kilomètres à vol d’oiseau de nos observateurs. Sa grosseur fut qualifiée de « ¾ de la Lune » par nos trois personnes. Un effet de scintillement (éclairs), bref, jaune sera notable. Une luminosité ne faisant aucun mal aux yeux également.

La déclaration de Mme Y…, fille de M et Mme X… est conforme à ce que nous venons de décrire. Nous y ajoutons donc que le croquis qu’elle nous fera suite à notre demande.
Qu’on vu nos observateurs de ce jour ?
Un phénomène rond, possèdant une grosseur des ¾ de la Lune ! Cela évoque plutôt un phare entrevu au travers de la brume existante ce jour là ! Précisons que les estimations de dimensions sont sujettes à caution et qu’une ambiguïté existe en ce qui concerne la boule et la luminosité ! Après discutions, nos témoins s’accordent à dire qu’il s’agit bien de la diffusion de la lumière qui paraissait posséder une dimension hors normes.
Des éclairs récurrents, de teinte jaunâtre ! Ne serais-ce pas un phare tournant ?
Une luminosité apparaissant de manière cyclique nous donne une vision très proche aussi.
Au sommet du Mont Faron existe un fanal ! Ne serais-ce pas ce que nous décrive les témoins ?
Il est 22h ou 22h15,le jour décline rapidement à cette heure, et en juillet. Le phare du Faron s’allume et perce un brouillard épars certes, mais bien présent. Notre témoin prend le frais et son regard accroche immédiatement cette lumière à basse altitude. L’effet tournant ainsi que les éclairs notés, confirme notre hypothèse.
Une semaine plus tard, je constate le même effet, mais avec beaucoup plus de chance puisque le brouillard est beaucoup moins dense et d’autant plus qu’un vent poussant lève rapidement.

Un court instant je crus d’ailleurs percevoir cette luminosité avec un diamètre plus important que la normal.
L’occurrence trouve un terrain d’entente ici, la logique des narrations de nos témoins ainsi que l’exégèse s’en retrouvent confortés.

http://nabbed.unblog.fr/

nablator

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[marius]

Pont de Claix (Isère). Nous l’Avion expliqué !

M.Pierre X… se trouve dehors ce jour du 29 octobre 1977. Le beau temps régnant ce soir là, malgré une légère brume, l’incite à une observation des étoiles. Il est alors 19h15 et son regard se porte vers Chamousse. Il a avec lui une paire de jumelles. D’un coup, vers l’est, il accroche un point lumineux, comme une étoile ou planète de teinte jaune-claire. Ce point se trouve au-dessus de la chaîne de Belledonne et à 30° environ au-dessus de l’horizon.
Lors de notre enquête, il situa le phénomène intriguant à environ 4000 mètres d’altitude (Belledonne culminant à 240 mètres). Le point jaune-claire semble se situer fort loin, plus de 15 km nous dira-t-il. Il prit donc ses jumelles et les pointa en direction de l’artefact.
Notons qu’il possède des jumelles de marque Vergütete Optik (marine donc) d’un grossissement 12x50.
A l’aide de cet instrument il distingue deux points lumineux rapprochés (séparation de l’ordre de 2° env.), de taille assez large un peu comme des phares d’automobile. Pierre pris cela comme une étoile double et détourne donc le regard.
Lorsqu’il regardera de nouveau vers l’endroit de l’apparition, il n’y aura plus rien…
L’observation aura durée deux petites secondes, guère plus !

Méprises en vrac (sauvegarde UL) Sans-t12

Pont de Claix est une petite ville de l’Isère. La maison de notre témoin se situe entre le Drac, petite rivière qu’il se trouve à deux cent mètres de chez lui et la chaîne de Belledonne, endroit de l’observation.
Deux aéroports existent dans les alentours, l’un à St Etienne de St Geoirs (39 km au nord-ouest) et l’autre, le Versoud (14 km au nord-est).
Le phénomène fut observé durant deux secondes et au travers d’une brume latente. Une vision correcte est donc difficile ! La nuit, un objet connu, peu éventuellement prendre un aspect plus bizarre et l’imagination peut faire le reste. Deux secondes, même avec des jumelles, cela nous semble fort court…

Laissons pour une fois, l’imagination de côté. Notons que deux aéroports se trouvent à proximité, dont celui du Versoud. Alors !

Imaginons à notre tour un avion venant plein ouest et amorçant un virage pour rejoindre son couloir d’approche. A cet instant Pierre remarque un point fixe qui s’avère être double grâce aux jumelles ! Les phares de l’avion !

Les points semblent fixe, l’avion se dirige vers le témoin…
Ce dernier détourne le regard (combien de temps ?), et au même moment l’avion, lui, a fini sa manœuvre et disparaît noyé et dans la nuit et dans la brume, voir derrière la montagne ?
Il s’agit d’une explication avec une forte présomption de réalité. Le temps très court d’observation n’a pas permis à Pierre immédiatement l’origine du phénomène. Des jumelles (mal régler ?) et une déformation importante intervient et se grave dans l’esprit du témoin.
Pierre accepta de bon gré notre explication rationnelle…

La dure loi des enquêtes ou un petit tour pour rien…

Parfois les aléas tournent court ! Il arrive qu’en possession d’élément exceptionnelle nous n’arrivions pas à conclure une simple vérification. Souvent cela est dû aux témoins même, qui, refusant d’en dire plus, nous amènent à une impasse.
Parfois, le facteur chance entre ne droite ligne pour nous permettre de cerner l’ambiance d’alors. D’une fois, nous percevons furtivement mais avec beaucoup de certitude, l’existence d’un canular. Dans tous ces cas nous ne possédons que notre conviction et rien d’autre ! C’est ce qui arriva un jour de l’année 1977, lors d’une banal enquête prés de Meaux (77). Les informations recueillies sont riches, prometteuses, mais hélas invérifiable. L’atmosphère est singulière et les « histoires » bien trop belles…
Constat invariable, à chaque fois qu’une information d’importance existe, les éléments nous mènent droit vers une impasse.


16 novembre 1977 ! Beauval (prés de Meaux – 77). Un objet aurait atterri entre deux bâtiments d’une petite citée HLM vers une heure du matin. Un témoin, une femme, est connu. Il s’agit de Mme Bonnefoix.
Muni des ces petits indices, nous nous rendons sur place. De nos deux visites, voici ce que nous pouvons en dire :

1éré visite : Notre témoin aurait aperçu vers une heure du matin, de sa fenêtre et à une vingtaine de mètres d’elle, un objet de forme « soucoupe » proche du sol.
Nous avons eu beaucoup de mal à retrouver le témoin. Après une heure de recherche, nous nous sommes arrêtés dans un petit café où la chance devait enfin nous sourire. Le facteur présent en ces lieux, nous indique l’endroit exact : « …prés du square Aicard… » et dans un éclat de rire général nous reprenons la route !
Il faut dire que Beauval est constituer d’un ensemble de bâtiments qui portent tous un nom diffèrent et doté d’un petit square… ! Il nous fallu une heure de plus pour tombé sur le bon…
Arrivé au bon endroit, nous rencontrons une personne qui aurait bien vu un objet, mais il y a deux ans de cela. Il nous narre son histoire concernant une sorte de triangle avec des lumières vertes et roses clignotantes. Il y eu plusieurs témoins du phénomène, tous sortant d’une fête…

De là, nous nous rendons chez Mme Bonnefoix. Hélas, milles fois hélas, elle est absente !
Nous cherchons donc l’endroit des traces, sans rien découvrir de concret. La pelouse fait trente mètres de large pour cinquante de long. La surface est loin d’être plane sauf à l’endroit supposé de l’atterrissage.
A tous hasard, nous passons la zone au compteur Geiger, sans rien obtenir.
Nous laissons un petit mot à Mme Bonnefoix, lui demandant de nous contacter.

2éme visite : Notre témoin est encore absent ! Pas de réponse à notre lettre ! En repartant, nous vîmes deux gamins qui jouaient sur les lieux présumés. A nos questions, il s’avérera qu’ils ne connaissaient pas l’endroit exact des traces d’alors. Mieux, un des gamins nous indique un autre endroit (photo A). Il est vrai que ce dernier semble plus correspondre à ce que nous savions déjà.

Méprises en vrac (sauvegarde UL) Sans-t14

D’après les informations obtenues, les traces formaient un triangle de deux ou trois mètres de côté. Sur une des traces, près d’un arbre (photo B), il y avait de nombreuses feuilles d’arbres brûlées !

Méprises en vrac (sauvegarde UL) Sans-t15

Les traces seraient restées visibles trois ou cinq jours. Nous effectuons des prélèvements de terre sans grande conviction…

Nous apprenons aussi que le témoin est resté « paralysé » pendant près d’une heure ( !). « Bah ! C’est l’émotion… » S’éclate un des deux gamins avec une grande lucidité.
Ensuite, surprise (de taille), de nombreuses personnes sont venues sur les lieux ( ?). A savoir Ecole ( ?), Gendarmerie etc.…
Nous nous interrogeons donc sur l’existence réelle des traces puisque personnes ne semblent savoir ou elles se trouvaient réellement….Puis (hic !) quatre avions auraient survolés les traces….Sans commentaires…
Enfin, de quoi achevé un « ufologue » au nerf solide, un « type » aurait pris des photos de l’objet alors que ce dernier décollait….
Réalité ou simple rumeur sans fondement ? Nous nous jurons de revenir tenter notre chance.
Les traces de brûlures ressemblaient à de petit cercle semblable à la photo B.

Nous n’en apprendrons guère plus ! Impossible de voir le témoin principal. Impossible de retrouver l’auteur des (fameux) clichés d’un objet au décollage ! Seule élément notable, des petits tas de feuilles mortes ont été brûlés sur place vers cette période. Il semblerait que la notoriété de Mme Bonnefoix est, disons, particulière…En tout état de cause, l’affaire fait rire beaucoup de monde…
Pour conclure, bien entendu nous nous sommes rendu à la gendarmerie. Là, nous eûmes droit à un nouvel éclat de rire ! Plus probablement, au lieu d’une déposition, il s’agirait simplement de policiers municipaux passant lors d’une ronde et discutant avec les jardiniers prés de l’endroit allégué de l’atterrissage.
Mme Bonnefoix a-t-elle réellement vu quelque chose de singulier ce soir là ? A-t-elle été abusée suite à une simple lumière filtrante au travers de ces carreaux ? Canular ? En l’absence de son témoignage direct, nous nous perdons en conjecture. Seule les traces semblent avoir trouvées une explication certaines…
Comme souvent les « meilleurs » informations accouchent d’une souris !
Il en est ainsi de certaines recherches que nous aurions aimé voir aboutir dans un sens comme dans l’autre. Les déformations colportées par les uns et les autres entravent fortement un désir de vérification, s'il ne l’annihile pas tout simplement.

Patrice SERAY


(1) - Ce texte fait partie du troisième volet concluant mon parcourt d'enquêtes en 1987.

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