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MINI-DISQUE VOLANT PRES DU CASTELLET (VAR-83).
Enquête de Marius
Au cours de mes nombreuses enquêtes concernant l’hypothétique présence d’objets étranges dans nos cieux, je n’eus jamais l’occasion de rencontrer de témoignage aussi surprenant que celui qui va suivre.
L’étrangeté ne se trouvant pas dans la forme narratrice du témoin, mais dans la description d’un engin volant à basse altitude et de dimension aussi réduite. Doit-on impliquer ici la présence d’un objet espion que des « vaisseaux mères » envoient pour une surveillance particulière (usine Matra proche !) ? Ou bien rester avec une logique bien terre à terre et tenter d’y trouver une interprétation ? La deuxième solution m’apparaît la plus sur, ce qui confère à mon intellect une bonne dose rassurante…
La connaissance des lieux est ici primordiale, et l’exégèse toute naturelle…
Les faits :
Nous sommes fin juillet 1977 entre 17h et 18h.
Notre témoin se trouve prés de la RN6 entre le circuit Paul Ricard et le restaurant « La Couchoua » prés du Beausset, petite ville du Var proche du petit aérodrome du Castellet.
M. Charousset François est comptable à Matra, 31 ans, il s’intéresse quelque peu au phénomène !
Le temps est beau, sans trace d’humidité avec une bonne visibilité. Notons la présence d’une brume dans la plaine (l’endroit de l’observation étant en hauteur). Aucun vent selon le souvenir de notre témoin.
L’observation aura donc lieu en cette chaude journée de juillet 77 (vers la fin de mois.) M.Charousset était seul en bordure de la route nationale 6 et à une vingtaine de mètres de cette dernière en pleine garrigue à la recherche de fossiles du Crétacé. Il faisait face à la ville du Beausset en contrebas et à quelques kilomètres de lui.
Il nous raconte :
« Je regardais droit devant moi en progressant à travers une végétation de maquis assez clairsemée, lorsque mon attention fut attirée par un disque venant de ma gauche (nord-est) et dévalant la pente (vers le sud-ouest) à une trentaine de mètres de hauteur.
Le disque passa à une bonne trentaine de mètres de moi, coupa la route et disparut vite de ma vue (en plongeant vers la plaine) toujours en rasant le flanc de la colline.
Je ne pus observer l’objet que durant une très courte durée, alors que ce dernier se trouvait à ma hauteur, et durant trois ou quatre secondes avant qu’il ne disparaisse en suivant une trajectoire parfaitement rectiligne.
J’évalue le diamètre à environ un mètre. Je voyais l’engin me présenter surtout son dessous qui était parfaitement rond et lisse et j’entrevoyais sur le côté supérieur comme une coupole semi-sphérique, assez aplatie dont le diamètre n’excédait pas soixante-dix centimètres.
L ‘apparition était de teinte grisâtre, plutôt sombre ne possédant pas d’aspect métallique brillant ou miroitant au soleil qui se trouvait pourtant levé à cette heure là (17 ou 18h - rappel.) En comparaison avec quelques avions de tourisme que j’avais vu évoluer dans le secteur, j’évaluais sa vitesse à 500 km/h »
Notes :
Nous laissons à notre narrateur la responsabilité de cette notion de vitesse. Par notre part nous retiendrons la présence d’un objet circulaire de faible diamètre, d’une teinte grise, filant assez vite. Gardons aussi à l’esprit que l’observation sera fugace puisque le mini-disque disparaîtra rapidement à la vue de notre témoin.
L’altitude fort basse est un élément important ici.
Connaissant particulièrement bien les lieux (votre serviteur travaillant alors à Matra lui aussi !), il est vrai qu’une observation à faible hauteur dans cette contrée montagneuse et vallonnée se doit d’être courte ! Rien d’exceptionnel au vu des lieux à ce qu’un objet tel que nous le décrivons ne disparaisse rapidement.
Notre témoin ne parlera pas de cette observation avant de prendre connaissance d’un article parut courant septembre 1978 dans Var-Matin République et relatant certains travaux que j’avais alors entrepris dans la région. En outre, lui, pensait sa propre observation comme anodine.
En ce qui nous concerne, nous pensons différemment et pour cause ! Non pas parce que le phénomène excite en nous des neurones en manque de merveilleux, mais parce que la recherche d’une explication probable est toujours un vecteur de connaissance important pour nos recherches.
La région est assez désertique et seulement quelques voitures fréquentent cette route en semaine. Le circuit Paul Ricard ainsi que le petit aérodrome du Castellet sont en revanche très fréquentés les Week-Ends et en période estivale. En traçant sur cette bande d’asphalte, nous arrivons également à la petite ville de Signes sur les hauteurs (13 km) via Le Camp (6 km du lieu d’observation) Le maquis recouvre presque entièrement cette région qui domine la vallée où nous trouvons la ville du Beausset. Quelques arbres (des pins) nous cachent une vue sans pareil dans ce petit coin varois.
Le témoin est digne de foi, calme et posé. Il réfléchit beaucoup avant de répondre à nos questions pour ne point nous induire en erreur. Il croit aux ovnis (avant même son observation) et est persuadé de leur origine extraterrestre…
Il n’apparaît pas évident ici d’impliquer un phénomène d’origine naturelle pour expliciter cette affaire. Il nous faut en conséquence rechercher d’autres indices permettant d’inclure avec une certitude élevée une interprétation rationnelle.
Nous avons vu plus haut qu’il existe un petit aérodrome prés du castellet (4 km à vol d’oiseau de l’endroit de l’observation.) Nous pouvons raisonnablement pousser jusque là pour tenter d’obtenir quelques informations !
Arrivé sur place en ce mois d’octobre 1978 (quinze mois après les faits), je constate qu’il existe près des pistes de décollage et d’atterrissage pour petits avions de tourisme, un secteur particulièrement intéressant ! Celui dit « piste du bois Soleil » servant surtout aux meeting aérien des modélistes…Se pourrait-il que … ?
Quelques palabres, et nous obtenons une information qui vaut ce qu’elle vaut. Un passionné aurait fabriqué un engin de forme exceptionnelle pouvant effectuer quelques vols télécommandés à la manière des avions modèles réduits !
Malheureusement, le propriétaire n’est pas là ce jour précis. Qu’à cela ne tienne nous reviendrons !
En fait, il faudra attendre une année de plus pour avoir un semblant de confirmation. A l’occasion d’un énième meeting, et en présence de la presse, un certain M.R.... va intriguer nombre de spectateurs avec un objet de forme sphérique, d’environ un mètre de diamètre et possédant une petite hélice en arrière…Un mini-disque capable d’effectuer un vol à faible altitude et parfaitement fiable. L’illusion est parfaite, même la fameuse teinte
non métallique (et pour cause) et non brillante y figure…L’heureux propriétaire d’un tel engin nous confirmera avoir longuement testé son appareil modèle réduit afin de peaufiner certains réglages ! En revanche il ne se souvient plus de quelle période au juste, précisant uniquement : « En été, dans la région et assez souvent sur ces deux dernières années… »
S’agit-il de ce qu’à entr’aperçu M.Charousset en juillet 1977 ? Tout nous porte à le croire !
Votre narrateur est enclin à imaginer que cette fois la méprise se trouve liée à des essais impliquant un engin de forme sphérique, semblable à un disque, qui n’est autre qu’un modèle réduit fabriqué par notre génial M.R.... Le fait que l’aérodrome ne se trouve qu’à quelques encablures du lieu d’observation, ainsi que la confirmation par notre inventeur d’essais dans la région proche, nous incitent à confirmer notre exégèse…
P SERAY
(Copie pour info – mai 1979)
Pièce jointe : photo du mini-disque en question…
Enquête de Marius
Au cours de mes nombreuses enquêtes concernant l’hypothétique présence d’objets étranges dans nos cieux, je n’eus jamais l’occasion de rencontrer de témoignage aussi surprenant que celui qui va suivre.
L’étrangeté ne se trouvant pas dans la forme narratrice du témoin, mais dans la description d’un engin volant à basse altitude et de dimension aussi réduite. Doit-on impliquer ici la présence d’un objet espion que des « vaisseaux mères » envoient pour une surveillance particulière (usine Matra proche !) ? Ou bien rester avec une logique bien terre à terre et tenter d’y trouver une interprétation ? La deuxième solution m’apparaît la plus sur, ce qui confère à mon intellect une bonne dose rassurante…
La connaissance des lieux est ici primordiale, et l’exégèse toute naturelle…
Les faits :
Nous sommes fin juillet 1977 entre 17h et 18h.
Notre témoin se trouve prés de la RN6 entre le circuit Paul Ricard et le restaurant « La Couchoua » prés du Beausset, petite ville du Var proche du petit aérodrome du Castellet.
M. Charousset François est comptable à Matra, 31 ans, il s’intéresse quelque peu au phénomène !
Le temps est beau, sans trace d’humidité avec une bonne visibilité. Notons la présence d’une brume dans la plaine (l’endroit de l’observation étant en hauteur). Aucun vent selon le souvenir de notre témoin.
L’observation aura donc lieu en cette chaude journée de juillet 77 (vers la fin de mois.) M.Charousset était seul en bordure de la route nationale 6 et à une vingtaine de mètres de cette dernière en pleine garrigue à la recherche de fossiles du Crétacé. Il faisait face à la ville du Beausset en contrebas et à quelques kilomètres de lui.
Il nous raconte :
« Je regardais droit devant moi en progressant à travers une végétation de maquis assez clairsemée, lorsque mon attention fut attirée par un disque venant de ma gauche (nord-est) et dévalant la pente (vers le sud-ouest) à une trentaine de mètres de hauteur.
Le disque passa à une bonne trentaine de mètres de moi, coupa la route et disparut vite de ma vue (en plongeant vers la plaine) toujours en rasant le flanc de la colline.
Je ne pus observer l’objet que durant une très courte durée, alors que ce dernier se trouvait à ma hauteur, et durant trois ou quatre secondes avant qu’il ne disparaisse en suivant une trajectoire parfaitement rectiligne.
J’évalue le diamètre à environ un mètre. Je voyais l’engin me présenter surtout son dessous qui était parfaitement rond et lisse et j’entrevoyais sur le côté supérieur comme une coupole semi-sphérique, assez aplatie dont le diamètre n’excédait pas soixante-dix centimètres.
L ‘apparition était de teinte grisâtre, plutôt sombre ne possédant pas d’aspect métallique brillant ou miroitant au soleil qui se trouvait pourtant levé à cette heure là (17 ou 18h - rappel.) En comparaison avec quelques avions de tourisme que j’avais vu évoluer dans le secteur, j’évaluais sa vitesse à 500 km/h »
Notes :
Nous laissons à notre narrateur la responsabilité de cette notion de vitesse. Par notre part nous retiendrons la présence d’un objet circulaire de faible diamètre, d’une teinte grise, filant assez vite. Gardons aussi à l’esprit que l’observation sera fugace puisque le mini-disque disparaîtra rapidement à la vue de notre témoin.
L’altitude fort basse est un élément important ici.
Connaissant particulièrement bien les lieux (votre serviteur travaillant alors à Matra lui aussi !), il est vrai qu’une observation à faible hauteur dans cette contrée montagneuse et vallonnée se doit d’être courte ! Rien d’exceptionnel au vu des lieux à ce qu’un objet tel que nous le décrivons ne disparaisse rapidement.
Notre témoin ne parlera pas de cette observation avant de prendre connaissance d’un article parut courant septembre 1978 dans Var-Matin République et relatant certains travaux que j’avais alors entrepris dans la région. En outre, lui, pensait sa propre observation comme anodine.
En ce qui nous concerne, nous pensons différemment et pour cause ! Non pas parce que le phénomène excite en nous des neurones en manque de merveilleux, mais parce que la recherche d’une explication probable est toujours un vecteur de connaissance important pour nos recherches.
La région est assez désertique et seulement quelques voitures fréquentent cette route en semaine. Le circuit Paul Ricard ainsi que le petit aérodrome du Castellet sont en revanche très fréquentés les Week-Ends et en période estivale. En traçant sur cette bande d’asphalte, nous arrivons également à la petite ville de Signes sur les hauteurs (13 km) via Le Camp (6 km du lieu d’observation) Le maquis recouvre presque entièrement cette région qui domine la vallée où nous trouvons la ville du Beausset. Quelques arbres (des pins) nous cachent une vue sans pareil dans ce petit coin varois.
Le témoin est digne de foi, calme et posé. Il réfléchit beaucoup avant de répondre à nos questions pour ne point nous induire en erreur. Il croit aux ovnis (avant même son observation) et est persuadé de leur origine extraterrestre…
Il n’apparaît pas évident ici d’impliquer un phénomène d’origine naturelle pour expliciter cette affaire. Il nous faut en conséquence rechercher d’autres indices permettant d’inclure avec une certitude élevée une interprétation rationnelle.
Nous avons vu plus haut qu’il existe un petit aérodrome prés du castellet (4 km à vol d’oiseau de l’endroit de l’observation.) Nous pouvons raisonnablement pousser jusque là pour tenter d’obtenir quelques informations !
Arrivé sur place en ce mois d’octobre 1978 (quinze mois après les faits), je constate qu’il existe près des pistes de décollage et d’atterrissage pour petits avions de tourisme, un secteur particulièrement intéressant ! Celui dit « piste du bois Soleil » servant surtout aux meeting aérien des modélistes…Se pourrait-il que … ?
Quelques palabres, et nous obtenons une information qui vaut ce qu’elle vaut. Un passionné aurait fabriqué un engin de forme exceptionnelle pouvant effectuer quelques vols télécommandés à la manière des avions modèles réduits !
Malheureusement, le propriétaire n’est pas là ce jour précis. Qu’à cela ne tienne nous reviendrons !
En fait, il faudra attendre une année de plus pour avoir un semblant de confirmation. A l’occasion d’un énième meeting, et en présence de la presse, un certain M.R.... va intriguer nombre de spectateurs avec un objet de forme sphérique, d’environ un mètre de diamètre et possédant une petite hélice en arrière…Un mini-disque capable d’effectuer un vol à faible altitude et parfaitement fiable. L’illusion est parfaite, même la fameuse teinte
non métallique (et pour cause) et non brillante y figure…L’heureux propriétaire d’un tel engin nous confirmera avoir longuement testé son appareil modèle réduit afin de peaufiner certains réglages ! En revanche il ne se souvient plus de quelle période au juste, précisant uniquement : « En été, dans la région et assez souvent sur ces deux dernières années… »
S’agit-il de ce qu’à entr’aperçu M.Charousset en juillet 1977 ? Tout nous porte à le croire !
Votre narrateur est enclin à imaginer que cette fois la méprise se trouve liée à des essais impliquant un engin de forme sphérique, semblable à un disque, qui n’est autre qu’un modèle réduit fabriqué par notre génial M.R.... Le fait que l’aérodrome ne se trouve qu’à quelques encablures du lieu d’observation, ainsi que la confirmation par notre inventeur d’essais dans la région proche, nous incitent à confirmer notre exégèse…
P SERAY
(Copie pour info – mai 1979)
Pièce jointe : photo du mini-disque en question…
