Voici une suite prévisible à la série d’article de TS, que j’avais appelé, “Les aventures d’Eric de Blaqueprogramme”, orphelin, sélectionné pour ses pouvoirs psychiques dans les programmes secrets d’un gouvernement, puis pilote de chasse formé par les Américains et pilote de soucoupes volantes dans une zone 51 puis doté par des extra-terrestres de pouvoirs qui le font revenir des morts. Les confessions d’Eric ont bouleversé les lecteurs par leur invraisemblance. La rédaction avait développé des “relations de confiance” avec Eric et elle avait prévenu que “rien ne peut nous assurer de la vérité des propos tenus dans ce dossier”.
Or, il se trouve qu'Eric avait confié une série de photo à la rédaction en disant qu'il avait photographié des zitis lui-même
Or ces photos sont tirés d'un film "visitors of the night" de 1995. Des lecteurs de TS s'en aperçoivent et devant un scandale qui fait de Golfech, une aimable plaisanterie, la rédaction s’explique sur la “crédibilité” d’Eric dans le n°60 de TS
Le scandale repose sur deux choses sur lesquelles il est impératif que vous [Eric] vous expliquiez sincèrement. La première réponse sur trois photos que m’avez fournies en certifiant qu’elles étaient authentiques. Vous avez même dit avoir pris ces clichés vous-même à bord d’un appareil et avoir demandé l’autorisation de les rendre publics.
[...]
Or, très rapidement après la sortie du magazine [n°53] en kiosque, les lecteurs nous ont informés que ces deux images provenaient d’un téléfilm réalisé par Jorge Montesi Demain un autre monde (“Visitors of the night”, 1995). Pour la rédaction, le choc a été particulièrement rude. C’est comme si tout s’écroulait; toute notre relation avec vous depuis des années et ces entretiens publiés depuis un an... J’ai donc été d’abord profondément affecté et déçu. Il est important que les lecteurs comprennent que je n’étais pas le seul dépositaire de ces photos. Beaucoup de personnes dans l’ufologie les avaient reçues de votre part, et pour certains bien avant moi. Ce qu’il important de comprendre c’est que beaucoup de chercheurs avant moi vous avaient donné leur confiance. Ainsi, durant les premières heures, j’ai pensé prendre le temps de réfléchir et de voir comment révéler l’affaire dans les meilleures conditions.
Le but était pour moi de comprendre à quel niveau se situait vraiment le piège, dans quelle mesure vous étiez impliqué, et de voir si la dénonciation brutale de l’affaire ne risquait pas de faire encore plus de mal à l’ufologie en France, ce qui pouvait être le but visé par le piège lui-même. Piège dont vous étiez ou pas l’auteur.
Or la contestation sur internet s’organise contre TS.
Cependant, j’ai compris très vite qu’il me faudrait m’exprimer tout de suite sur internet. En effet, le magazine a été rapidement attaqué par des personnes agissant sous pseudonyme et laissant entendre que la rédaction pouvait être complice.
Ah ?
Cette affaire ouvrait une fenêtre de tir pour tous ceux qui souhaiteraient nuire au magazine pour une raison ou une autre. Ils n’avaient jamais eu la moindre occasion de le faire auparavant. Pour eux c’était donc une aubaine...
TS allait-elle lyncher Eric ? Se venger ? Dénoncer Eric comme mythomane ? Non, respectant une déontologie que nous connaissons pas, TS a réussi à mettre la main sur lui et lui a demandé des explications qui constituent le coeur de l’article.
Depuis toutes ces années, vous [Eric] nous avez toujours très cohérent dans votre discours et sincère. Or, si vous aviez connu l’origine de ces photos, pourquoi mentir si grossièrement après tant d’années sans avoir commis la moindre erreur? Décidément quelque chose n’allait pas. Alors de deux choses l’une, avez-vous personnellement piégé le magazine, sacrifiant dans ce cas des années d’infiltration du milieu ufologique pour un résultat bien modeste;
La rédaction exagère : il s’agit visiblement de torpiller la crédibilité du n°1 des magazines complotistes dont l'influence dans le milieu ufologique est indéniable.
ou avez-vous été piégé vous-même, et par qui ?
Le deuxième point qu’il faut impérativement éclaircir concerne votre parcours tel que vous l’avez raconté dans notre premier entretien. Il présente des similitudes étonnantes avec le colonel Wilson, décédé en 1997.
Les explications d'Eric ne sont pas dignes d'être rapportées, même par Jimmy Guieu
Mais TS conclut que la revue est victime du cover-up !
Une chose est sûre, à la suite de cette affaire, les lecteurs seront désormais privés de vos informations vraies ou fausses. C'est peut-être l'effet recherché par ceux qui ont monté le piège.
Notez le ton de la fin qui est un modèle du genre complotiste:
Le saurons-nous jamais ? Il faut reconnaître qu'il n'est plus possible de vous entendre sans être tiraillé par le doute et donc s'il y a eu complot d'une certaine façon les conspirateurs ont gagné...