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Reconstitution de la machine d'Anticythère

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Armand Cadi
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marcassite

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"Le bois du MA a été imprégné au XXe s. pour une conservation avec une résine organique qui l'a contaminé. Donc pas d'analyse au Carbone 14 possible d'après F. Lequèvre."

Ca c'est la mauvaise nouvelle sur la M.A. La seule vraie preuve qu'était la datation du coffret de la M.A disparaît-elle vraiment ? Il doit bien y avoir un moyen mathématique de voir si malgré le C14 du vernis (XIX ou XXe), il y a un décalage du taux de C14 /masse (donc une datation décalée puisque le bois est sensé être bien plus ancien) qui colle avec un support du XVI ou de -IIe siècle. Bref, probablement juste une question de volonté et d'autorisation du musée plus qu'un réel problème pour un chercheur motivé...

EDIT : Comme je le présumais, il y a des tables de correction des pollutions récentes :
https://radiocarbon-1bfd8.kxcdn.com/wp-content/uploads/2019/05/Effect-of-C14-sample-contamination.jpeg

https://www.radiocarbon.com/francais/pretraitement-datation-carbone.htm#:~:text=Sources%20de%20contamination&text=Des%20%C3%A9chantillons%20d%27os%20peuvent,en%20est%20un%20autre%20exemple.

Que les engrenages soient en bronze et pas en laiton n'est pas mon gros problème, loin s'en faut.
Quand la "plaque de bronze avec un taureau", il faudrait d'abord connaître l'épaisseur de métal de cette pièce (disque de 8cm de diam.) et sa composition en % de métaux avant de la comparer avec les fins engrenages de la M.A.

Sinon deux infos que j'ignorai :
-le navire associé à la M.A est sur une pente forte
-des éboulements (tremblement de terre, glissement de terrain) ont dévalé la pente et recouvert une partie du navire.
=> Outre les courants marins (flottement du coffret?), il pourrait donc y avoir eu transport de la M.A d'une autre épaveX plus récente située plus haut (moins profond que les 55m) sur cette pente par glissement vers le bas...
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/anticythere-fouilles-2017-un-mysterieux-disque-de-bronze.html

PhD Smith

PhD Smith
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marcassite a écrit:
Ca c'est la mauvaise nouvelle sur la M.A.  La seule vraie preuve qu'était la datation du coffret de la M.A disparaît-elle vraiment ?

Je ne sais pas pour le C14.

Il doit bien y avoir un moyen mathématique de voir si malgré le C14 du vernis (XIX ou XXe), il y a un décalage du taux de C14 /masse (donc une datation décalée puisque le bois est sensé être bien plus ancien) qui colle avec un support du XVI ou de -IIe siècle. Bref, probablement juste une question de volonté et d'autorisation du musée plus qu'un réel problème pour un chercheur motivé...

Il est possible que les conservateurs ne veulent pas faire d'analyse car ce serait destructif pour le morceau de bois de la MA, ce qui est logique pour un conservateur de musée ou d'un site archéologique. Il suffit de se rappeler que le tomographe à rayons X utilisé par Freeth et alii pouvait réduire en poudre le reste de la MA.
Ensuite, est-il possible que la technologie actuelle de C14 ne le permettent pas encore ? Une autre technique est-elle possible ? * Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 416323

* Je sais que je mets trois fois "possible", mais j'ai le droit de faire des répétitions Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 441294837



Dernière édition par PhD Smith le 31/05/24, 12:31 am, édité 1 fois


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La technique de correction des pollutions récentes existe ici depuis les années 1966. Etrange que des archéo ne le sachent pas  scratch
voir table ici :
Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 Effect-of-C14-sample-contamination
Depuis, ces correctifs ont même dû être affinés.

Enfin pour le prélèvement qui risquerait d'altérer un élément archéo , il faut arrêter les prétextes à la noix : il suffit de 100milligrammes d'un des X débris de bois du coffret déjà fichu car parti en morceaux ; un coffret dont tout le monde de contrefout chez les archéologues "machinistes" depuis sa découverte mais qui devient intouchable pour une datation. Shocked  scratch  
https://www.radiocarbon.com/francais/taille-des-echantillons-radiocarbone.htm

Evidemment c'est prendre un gros risque que de dater ce coffret : le résultat pourrait plomber le mythe médiatisé qui apporte du budget et permet des publications à volonté. Twisted Evil

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PhD Smith

PhD Smith
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Vidéo conférence FB de F. Lequèvre de 2017 pour la promotion de ses livres à "Sceptics in the pub Paris" : https://fb.watch/sBq4Egunfr/
Dommage qu’elle ne soit pas sur YouTube.


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Merci PhD Smith pour le lien, je regarde ça dès que possible. L'ennui est que quoi que les uns et les autres disent, je doute que cela ne réponde aux questions précises que je soulève dans ce fil. Quand j'en aurai le temps, je tenterai de les poser aux divers chercheurs archéo engagés dans l'affaire.


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PhD Smith

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marcassite a écrit: L'ennui est que quoi que les uns et les autres disent, je doute que cela ne réponde aux questions précises que je soulève dans ce fil.
En effet, il n'y a rien de plus que des arguments évoqués ici.
J'ai regardé la conférence et j'en suis aux questions du public. Il y a des points intéressants soulevés lors de la conférence : les sophismes utilisés par le narratif pro-antique bi-standard, faux dilemme... Et l'argument massue de Lequèvre est : l'argument  technologique est supérieur à l'épigraphique pour la datation et la nature moderne du MA (le XVIe s. est le siècle de l'horlogerie, argumentaire que je rejette pour les raisons évoquées dans le fil).
Parmi les questions (1 h 45-50 mn), il y a des remarques d'un archéologue/historien qui émet des doutes sur les arguments de datation des inscriptions et sur l'avance technologique du XVIe en matière de métallurgie. En effet, dans sa conférence, à la 34e mn, Lequèvre évoque le fait que l'écriture grecque en majuscule datée du IIe, Ier s. av. J.-C. peut se copier à la Renaissance : la preuve avec la "Souda", encyclopédie byzantine du XIe s. dont il montre une édition imprimée du XVIe en lettres capitales grecques. Euh, les épigraphistes sont assez médiocres pour ne pas reconnaître et faire la distinction entre une inscription antique et renaissance ?  Shocked
Le gars évoque le fait que les faux existent dans le domaine littéraire à la Renaissance et au XIXe s. pour les papyri, mais pour la MA c'est autre chose. Que ferait un objet aussi cher dans une route controlée par les Turcs ? Mais dit Lequèvre, on a du commerce entre les Turcs et l'Europe en matière horlogère. Oui, mais l'horloge était exportée de l'Europe vers l'empire ottoman pas l'inverse, car on en a besoin pour les prières musulmanes... Ah les besoins en temps mesurés des moines. Les jésuites ont introduit en Chine les horloges et les méthodes modernes d'astronomie avec Ricci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mission_jésuite_en_Chine

Autre objection du gars (je suppose que c'est Tzitzimitl), l'optique a été redécouverte à la Renaissance, et les manuscrits grecs qui en parlent ont été retrouvés plus tard. Donc, la connaissance grecque (astronomie, physique, mathématiques) était présente à l'époque... grecque. Les horloges ou des objets scientifiques de la Renaissance font l'objet de commandes de riches mécènes, mais pourquoi faire une imitation en inscription grecque antique, pourquoi pas en inscription en lettres capitales d'imprimerie d'époque renaissance ? En poussant le bouchon assez loin, là oui, le raisonnement du faux du XVIe s. a des limites, surtout dit le gars, que les connaissances de l'épigraphie grecque se sont constituées au XIXe s., donc, ce serait un faux du XIXe s. avec les concrétions marines ?
C'est là que Lequèvre insiste lourdement et tente de justifier une avance de la MA du XVIe s. en évoquant les horloges, qui ont lancé la technologie mécanique moderne. Hors il l'a précisé lui-même la MA n'est pas une horloge, ni un garde-temps. La question des rouages dans l'Antiquité est connue, mais il précise bien que c'est la technique de la mesure du temps au Moyen Age qui a amené les techniques horlogères et le cercle gradué. Avant, on a rien. Ah ? Mais l'astrolabe est connu chez les grecs et on connaît les cercles gradués dans le cadran solaire byzantin http://hist.science.online.fr/antikythera/DOCS/FLORENCE2009/byzantine-sundial.htm
F. Lequèvre insiste lourdement et se contredit.
La datation abslolue est la preuve demandée pour prouver que la MA est antique. Non, les datations relatives (dites "sériations", comme la chronologie des styles ou des écritures) sont les datations admises en archéologie. Là, Lequèvre fait de l'hypercritique, il ne les considère pas comme fiables.
Quand j'en aurai le temps, je tenterai de les poser aux divers chercheurs archéo engagés dans l'affaire.

Ce serait une bonne idée, le premier à contacter, ce serait Yannis Bitsakis, qui a fait un compte rendu du livre d'Alexander Jones "A portable cosmos" dans une revue académique : https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_2018_num_87_1_3976_t14_0449_0000_2


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Edit: la "Souda" date du IXe-Xe s., et non du XIe s.
https://grecite.over-blog.com/2023/12/la-souda-une-encyclopedie-grecque.html
On en avait parlé pour la légende de l'âne savant : https://ufo-scepticisme.forumactif.com/t7041-la-charmante-naivete-de-lycosthenes
Un contexte de renouveau littéraire aux ixème et xème siècles :

Cette époque est appelée la « renaissance macédonienne » car elle se manifesta surtout sous la dynastie macédonienne, du règne de Basile Ier à celui de Constantin IX. Elle se distingua par la volonté de rassembler, de copier et de structurer la culture helléno-chrétienne de l’antiquité tardive. Ce fut donc l’époque des manuels dans différents domaines : hiérarchie bureaucratique (taktika), stratégie ou tactiques militaires (strategika), droit romain (basilika) ou règles à suivre par les corporations de la capitale (Le livre de l’éparque). Constantin VII Porphyrogénète et sa cour donnèrent le ton avec une série de traités (De thematibus, De administrando imperio, De ceremoniis).

Des fonctionnaires civils assemblèrent et publièrent ainsi les textes des maîtres anciens comme Platon, Homère et Aristote.

La grande nouveauté fut le remplacement de l’écriture onciale, basée sur la majuscule et l’ancienne cursive romaine utilisée du iiième au viiième siècle, par la minuscule caroline. Toutefois, la langue populaire demeura proscrite et de nombreuses vies de saints furent réécrites dans un langage archaïsant et pompeux.

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas sans Byzance ! Homère ? C'est Byzance qui l'a transmis. Pas de copie arabe. Pas à ma connaissance. Les manuscrits grecs scientifiques et littéraires récupérés en Europe à la Renaissance avant et après 1453 ? Toujours Byzance.

Comme l'écrivait James Evans, sans Ptolémée, nous aurions toujours les textes d'Hipparque pour l'astronomie, mais les travaux de Ptolémée ont rendu inutiles leur transmission.

En recherchant "Souda" sur internet, je suis tombé sur ce chapitre sur l'importance de Byzance dans l'histoire mondiale: "Byzantium Unbound" d'Antony Kaldellis, ARC Humanities Press 2019, dont le chapitre 3 "Byzantium for Classicists" résume le livre.
https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/9781641892001-004/html

La citation avant l'incipit du chapitre 3 a écrit:When the library of University College London was thinking of  cancelling  its  subscription  to  Byzantinische  Zeitschrift on  the  grounds  that  it  would  not  be  frequently  consulted,  Arnaldo Momigliano replied that “the problem would not be what  to  do  with  Byzantinische  Zeitschrift,  but  what  to  do  with  a  professor  of  ancient  history  who  remained  ignorant  of such a periodical.”1Peter Brown
Lorsque la bibliothèque de l'University College London envisageait de résilier son abonnement au Byzantine Magazine au motif qu'il ne serait pas fréquemment consulté, Arnaldo Momigliano a répondu que « le problème ne serait pas que faire du Byzantine Magazine, mais que faire d'un professeur d'histoire ancienne qui ignorait l'existence d'un tel périodique.

Anthony Kaldellis en traduction automatique a écrit:Pourquoi les classiques devraient-ils se soucier de Byzance ? Le problème n’est pas qu’ils devraient s’en soucier plus qu’ils ne le font. C'est bien pire. Le problème est qu’ils sont déjà byzantinistes mais ne le savent pas, ce qui fait d’eux de mauvais byzantinistes. Ils sont comme des chercheurs travaillant dans des archives sans savoir pourquoi ces archives ont été créées, ni par qui, ni quand, ni pourquoi certains documents y ont été inclus et d’autres non. Une recherche brillante peut résulter même de ces limitations, mais ces dernières créent également d'énormes angles morts, en particulier en ce qui concerne le contexte général de cette activité scientifique et sa généalogie culturelle. Par classicistes, j'entends les érudits qui étudient la pensée et la littérature anciennes et utilisent des textes pour reconstruire histoire ancienne et société. Je me concentre principalement sur le côté grec de la tradition classique.

Pourquoi j'écris ce post ? Tout simplement, parce que j'en ai marre d'entendre des scientifiques, astronomes ou historiens des sciences (sciences dures), dire que "nous ne possédons que des textes du Moyen Age et aucun vrai de l'Antiquité", sous-entendu, "ces textes ne sont pas dignes de confiance" niant la transmission des textes depuis l'antiquité jusqu'à nous, tout ça pour suggérer que les méthodes des sciences "molles" ne sont pas fiables par rapport aux méthodes des sciences "dures". J'ai encore entendu ce genre d'argument dans la conférence de F. Lequèvre. Rolling Eyes
Et j'ai éclaté de rire en entendant à la fin de la conférence, l'organisateur déclarer que les livrets de F. Lequèvre sont "une enquête zététique comme on les aime".
Comme le faisait remarquer Tzitzimitl sur la page FB "zététique" de la première conférence publique de F. Lequèvre à Nice ou autre part dans le sud de la France (novembre 2017 je crois, si quelqu'un pouvait mettre le lien FB) pour la promotion de ses livrets: il ne lui semblait pas y avoir de différence entre la démarche sceptique de F. Lequèvre, mettant en doute un consensus scientifique sur la MA et donc une "science officielle" et celle des "chercheurs de vérité", même si à la fin de la conférence Tzitzimitl considérait l'hypothèse de la Renaissance "probable".

Edit 2: j'ai commandé le livre d'Alexander Jones "A portable cosmos : Revealing the Antikythera Mechanism, Scientific Wonder of the Ancient World", dans son édition de 2019, la première édition de 2017 coûtant 60 €, comme il fut une époque où le livre de F. Parmentier "Ovnis 60 ans de désinformation" coûtait 70 € d'occasion sur Amazon. A noter que ce livre figure dans la bibliographie des livrets de Lequèvre.


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PhD Smith

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J'ai obtenu par prêt, le livret (50 pages) auto-édité de Francis Nimal qui est à l'origine des deux livres de F. Lequèvre : https://nantilus.univ-nantes.fr/vufind/Record/PPN167092707/Details
F. Nimal, Bernard Tranier, "Considérations nouvelles et définitives sur Anticythère ou le mécanisme du 17ième siècle trouvé dans l'épave d'un bateau romain",  LVS diffusion, 2012.
Il est introuvable dans le commerce, sinon par prêt entre bibliothèque. J'ai commencé par le lire et les auteurs sont assez énervés et usent et abusent des italiques.
J'ai eu l'impression de lire une version complotiste comme François Parmentier "OVNIS 60 ans de désinformation", mais Parmentier est un modèle de calme et de coolitude en comparaison.
Complot, complot, complot !
Nimal l'a vu tout de suite: la machine est fausse et re-fausse et toute l'équipe qui étudie la machine, les universitaires, tous sont des ânes et des charlatans, et il est scandaleux que Nimal qui a visité tous les musées conservant un peu de l'Antique ne soit pas plus ne soit pas plus entendu par ces charlatans d'universitaires !

La MA est du XVIIe s. voyons ! Pourquoi ? Parce que ce sont des caractères grecs qui sont trop petits entre 1,5 et 2,5 mn et il faut des lunettes pour les lire, mais les lunettes datent du XVIIe s. aussi ! Conclusion : les deux données sont liées pour former une datation Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 1120754583
Mais pourquoi le commanditaire de la MA n'a pas commandé un grand modèle où le texte serait lisible pour son cabinet de curiosité ? Pourquoi ?

Les textes en latin de Cicéron décrivant des sphéropées, des sphères armillaires ? des racontars destinés à de riches gogos comme lui, et racontés par des escrocs. De tels trucs n'existant pas dans l'Antiquité car il n'y ni le travail du métal, ni les connaissances technologiques et scientifiques dans l'Antiquité.

Le cadran byzantin solaire du Science Museum du VIe s. aux engrenages triangulaires ? La mention de Constantinople en grec ? Pff, vous êtes naïf, mon vieux. Un faux ! donné par un inconnu en 1983 au BM, dont la composition donne du laiton.
https://collection.sciencemuseumgroup.org.uk/objects/co1082/byzantine-sundial-calendar-sundial-perpetual-calendar

Mais la technologie de la MA n'existe pas avant le XIIIe s. !

La technique de la MA n'existant pas dans l'Antiquité, c'est un mécanisme du XVIIe, une machine commandée par un riche "GOGO" (c'est lui qui donne ce terme en lettres capitales) qui ne connaissait pas le grec ancien, et dont le texte n'est peut-être même pas du grec.
Les inscriptions sur la MA ? Pffff, mon bon, ce n'est pas même pas sûr que ce soit un vrai texte, car ça ne correspond pas aux inscriptions antiques d'après ce que j'ai lu dans les manuels d'épigraphie sur pierre, juste du "techno babble".

A quoi devait ressembler la MA, mais à une horloge astronomique du XVIe s comme celle d'Oronce Fine : http://michel.lalos.free.fr/cadrans_solaires/autres_depts/paris/ha_oronce_fine/ha_oronce_fine.html
Une horloge de 2 m 30 en bois et métal.

Bref, les textes épigraphiques ne valent rien devant l'argument technologique : les connaissances de l'Antiquité sont nulles par rapport aux modernes. Je comprends d'où vient l'argument de Lequèvre qui dit que "l'argument technologique est supérieur à l'argument textuel".
Et le livre n’a pas de bibliographie ? En effet. Pourquoi ? Les livres en anglais et en français sont remplis de débilités, donc pas la peine.

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Armand Cadi

Armand Cadi

Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 Captur10

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Armand Cadi

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2024 : Campagne de fouille exceptionnelle à Anticythère

"Un deuxième site d’épave confirmé

Une méthodologie spécifique, appliquée à l’ensemble de la zone de recherche, a permis d’identifier et de documenter les vestiges de céramique visibles. Cette zone de recherche s’étend sur deux sites distincts, séparés l’un de l’autre par 200 mètres de distances. La seconde zone est marquée par une concentration de céramiques similaires à celles de la première mais les recherches de cette année ont pu confirmer la présence, à cet endroit, d’un second navire en bois."

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Des scientifiques de l'université de Glasgow concluent que l'hypothèse d'«un anneau de 360 trous est fortement défavorisée» et que celle d'«un anneau de 365 trous n'est pas plausible». Le bon nombre serait définitivement 354 :

https://bhi.co.uk/wp-content/uploads/2024/06/07-HJJuly24-AOTM-2.pdf

"La chaîne de Markov Monte Carlo et les méthodes d’échantillonnage imbriquées utilisées par Woan et Bayley ont fourni un ensemble complet de résultats probabilistes, suggérant à nouveau que l’anneau contenait très probablement 354 ou 355 trous dans un cercle de rayon 77,1 mm, avec une incertitude d’environ 1/3 mm. Il révèle également que les trous ont été positionnés avec précision avec une précision extraordinaire, avec une variation radiale moyenne de seulement 0,028 mm entre chaque trou.

Bayley, co-auteur de l’article, est associé de recherche à l’École de physique et d’astronomie. Il a déclaré : "Des études antérieures avaient suggéré que l’anneau du calendrier était susceptible d’avoir suivi le calendrier lunaire, mais les deux techniques que nous avons appliquées dans ce travail augmentent considérablement la probabilité que ce soit le cas.

« Cela m’a permis de mieux apprécier le mécanisme d’Anticythère et le travail et le soin que les artisans grecs ont mis dans sa fabrication – la précision du positionnement des trous aurait nécessité des techniques de mesure très précises et une main incroyablement stable pour les perforer.
"
https://www.gla.ac.uk/news/headline_1086643_en.html

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PhD Smith

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Oui, j'ai vu ça. C'est publié dans une revue de technique horlogère. Leur étude montre que les trous ne correspondent pas à un calendrier égyptien de 365 jours, mais plutôt à un calendrier métonien luni-solaire de 354 jours avec ajout de jours calendaire supplémentaires ou intercalaires pour coïncider la lune avec le soleil.
Ça correspond plus à une mentalité grecque de calendrier, puisque les Grecs utilisaient des calendriers saisonniers luni-solaire pour mesurer le temps et les dates des JO pour marquer les événements (entre autres) : https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-833/calendrier-attique/
M'enfin, c'est du détail pour moi. L'essentiel est de faire progresser nos connaissances.

Le titre de S&V rapportant l'étude impressionne le chaland Rolling Eyes : "L'énigme du mécanisme d'Anticythère pourrait être résolue grâce à des techniques d’analyses des ondes gravitationnelles"
Science & Vie a écrit:EN BREF
Le mécanisme d'Anticythère, découvert en 1901 près de l'île grecque d'Anticythère, est un calculateur antique capable de prédire des événements astronomiques.
Des chercheurs de l'Université de Glasgow ont utilisé des techniques de modélisation statistique des ondes gravitationnelles pour analyser les trous dans l'anneau du calendrier du mécanisme.
Cette étude révèle que l'anneau contenait probablement 354 trous, correspondant à un calendrier lunaire grec, soulignant la précision des artisans de l'époque.
https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/lenigme-du-mecanisme-danticythere-pourrait-etre-resolue-grace-a-des-techniques-danalyses-des-ondes-gravitationnelles-170426.html


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klingon

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PhD Smith a écrit:

Le titre de S&V rapportant l'étude impressionne le chaland Rolling Eyes : "L'énigme du mécanisme d'Anticythère pourrait être résolue grâce à des techniques d’analyses des ondes gravitationnelles"
https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/lenigme-du-mecanisme-danticythere-pourrait-etre-resolue-grace-a-des-techniques-danalyses-des-ondes-gravitationnelles-170426.html[/quote]

Même moi j'ai été impressionné.

Non on parle des techniques algorithmiques ;>)

https://www.gla.ac.uk/news/headline_1086643_en.html

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Armand Cadi

Armand Cadi

1959 Science & Vie n° 505 consacre un premier article :

Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 Anticy10
Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 Anticy11

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J'ai comme un doute sur le fait que Valerios Stais a repéré le mécanisme dans un catalogue fait "chaque jour" (selon S&Vie) ... J'avais lu une version détaillée de l'origine de l'histoire qui indiquait que la prise de conscience de l'intérêt de la M.A fut tardive vu qu'elle _traînait avec d'autres objets remisés en attente d'être listés et commençait déjà à se désagréger quand elle a été repérée_ (justement à cause de cette détérioration) comme un "mécanisme" et donc digne d'intérêt (tardivement) par Staïs.
Circonstances précises qui, n'étant pas favorables à une rigueur méthodo en archéo, sont visiblement souvent occultées dans les diverses versions des origines de l'affaire.

Si quelqu'un a connaissance d'une source détaillée sur la conservation, le lieu (remise en vrac?, étagères ?, étiquetage ou pas ?,... ), je prends.

EDIT Wikipedia semble confirmer mon souvenir :
wikipedia a écrit:"Peu avant Pâques 1900, deux caïques de pêcheurs d'éponge grecs (au scaphandre) de Symi, l'Euterpe et la Calliope, en route vers l'Afrique du Nord, font escale sur la côte nord-est d'Anticythère, devant s'y abriter à cause d'une tempête au large. Le 4 avril 1900, profitant d'une accalmie, l'un des plongeurs, Elias Lykopantis (ou Stadiatis), remonte et raconte qu'il a vu des hommes nus et des chevaux : il vient de découvrir par hasard l'épave antique gisant par 62 mètres de fond environ12. Il en remonte un objet de la cargaison, la main d'une statue en bronze — elle appartient à la statue dite du Philosophe. Les pêcheurs ne modifient pas leurs plans pour autant, et ce n'est qu'au retour, à l'automne, qu'ils avertissent les autorités grecques — plutôt que le gouvernement ottoman dont Symi dépend à l'époque — par patriotisme hellénique. Le gouvernement grec dépêche aussitôt sur place des navires de sa marine de guerre, le 24 novembre 1900. Les opérations de renflouement de l'épave durent jusqu'en septembre 1901, et se soldent par la mort accidentelle d'un pêcheur et la paralysie de deux autres (accidents de décompression)13. De nombreuses statues et statuettes en bronze et en marbre en sont retirées, dont la plus célèbre est un éphèbe, dit éphèbe d'Anticythère, souvent attribué à Euphranor ou à Lysippe (ces découvertes remplissent actuellement trois salles du Musée national archéologique d'Athènes), ainsi que des objets divers (instruments chirurgicaux, lyre en bronze, etc.).

On considère que la découverte de la machine à proprement parler date du 17 mai 1902, quand l'archéologue Valérios Stàis14,15 s'aperçoit qu'un agglomérat rapporté du site recèle des inscriptions et des engrenages incrustés.


https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-13471/machine-danticythere/
"Les artefacts récupérés dans l'épave étaient si nombreux que le morceau de forme étrange et non identifié est passé inaperçu jusqu'en 1902, date à laquelle l'archéologue grec Valerios Stais l'a vu dans une salle de travail du musée archéologique national d'Athènes."

https://www.rtbf.be/article/connaissez-vous-la-machine-d-anticythere-l-objet-qui-a-inspire-le-cadran-de-la-destinee-d-indiana-jones-11229746

"Les autres objets sont entreposés dans des caisses, dans une cour intérieure, et ce n’est que des semaines, des mois, voire des années plus tard que les archéologues vont s’y intéresser. Parmi ces objets délaissés, un gros agglomérat calcifié en bronze et en bois qui ne ressemble pas à grand-chose. Mais deux ans passés à l’air libre ont fait fissurer l’élément. Suffisamment pour que le directeur du musée, l’archéologue Valérios Stáis, remarque presque par hasard qu’à l’intérieur, il y a des rouages. Nous sommes en 1902, et la machine d’Antycithère vient d’être découverte."

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marcassite a écrit:Circonstances précises qui, n'étant pas favorables à une rigueur méthodo en archéo, sont visiblement souvent occultées dans les diverses versions des origines de l'affaire.

La source la plus détaillée est celle d'Alexander Jones, "A portable cosmos" dans son chapitre 1. Il n'en dit pas plus que ce qui est connu ou écrit dans le fil. On fouillait sous l'eau avec des scaphandriers avec des bateaux de pécheurs, il y a eu des accidents de décompression, on ramassait ce qui était ramassable, on envoyait des télégrammes sur les trouvailles et on entassait le tout au musée. Les fouilles "bordéliques de l'époque", c'était ça l'état de la science. L'analyse des beaux objets était prioritaire dans la recherche de l'époque : morceaux de statues, bronzes artistiques; il est donc logique que l'attention sur la MA soit venue ensuite puisque les restes se sont cassés à l'air libre.

Bon, j'ai terminé le petit livret de P. Coussy, le pote à Quentin Leplat et Crowhurst. C'est très bien. Il explique en ingénieur le fonctionnement de la MA avec les engrenages pour la refaire à la fin en Lego. Son but n'est pas faire l'histoire de la MA, mais de montrer comment elle marche et il ne fait pas mention des engrenages fonctionnant avec les planètes (qui sont hypothétiques), mais des cycles et des phases de la Lune et du Soleil pour les éclipses. Le tout se basant sur le calcul des cycles métoniques, olympiques, callipiques pour caler les dates, non sur des dates à virgules, mais sur des nombres entiers avec des fractions.
Du coup, je recommande la vidéo YT de Nurea TV, (si, si) où il en explique le fonctionnement comme je l'ai mentionné dans mon message n°72.

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Et B(âtisseurs de l')A(ncien)M(monde) ! C'est une surprise mais pas tellement. En faisant une veille sur internet, je suis tombé sur un groupe FB francophone du récentisme. Et ni une, ni deux, la MA version Lequèvre a été récupérée par un auteur conjurationniste Sylvain Tristan:

https://www.facebook.com/groups/630173974115393/user/1342066547

S. Tristan a écrit:Mécanisme d'Anticythère: une horloge du 16ème siècle
(extrait de la VF de mon livre "Re-Dating Ancient Greece — 500 BC = 1300 AD?", qui sortira prochainement)
Il existe en fait des preuves écrasantes que le mécanisme d'Anticythère est encore plus récent. Selon Frédéric Lequèvre, docteur en physique français, le mécanisme ne peut pas avoir 2.200 ans, pour les raisons suivantes :
1. Il s'agit d'un mécanisme isolé dans le monde gréco-romain.
2. Il présente toutes les caractéristiques d'une horloge européenne de la fin du 16ème siècle (ou peut-être du début du 17ème siècle).
En comparant le mécanisme à des objets similaires fabriqués en Europe entre le 14ème siècle et aujourd’hui, Lequèvre note que c’est précisément à la fin du 16ème siècle que l’on trouve des horloges presque identiques. Les similitudes portent sur « l’affichage élaboré des phases de la Lune, la taille, l’irrégularité des graduations, la forme des dents des engrenages, la grande roue à rayons, etc. »
La conclusion de Lequèvre est claire et sans équivoque :
"Jusqu'à plus ample informé, voici notre conclusion : l'énigme posée par le constat de sa modernité, renforcé par les travaux les plus récents, peut être résolue assez simplement. La machine n'est pas antique. En la comparant à des réalisations connues de la tradition horlogère, nous situons sa fabrication à partir de la seconde moitié du XVIème siècle."
Comme nous l'avons vu, le mécanisme aurait été fabriqué vers 200 av. JC. Si l'analyse de Lequèvre est correcte, il a en réalité été fabriqué vers l'année 1600. Le delta temporel est donc, une fois de plus, de... 1.800 ans !
Comme l'écrit Lequèvre lui-même : « Nous avons là un objet réputé pour être “décalé” de 1800 ans, une horloge astronomique de la Renaissance, mais dont personne ne sait comment elle a été construite dans l’Antiquité. »
La constance avec laquelle cet écart temporel particulier de 1.800 ans apparaît ici et là lorsque nous étudions l’histoire de la Grèce antique peut difficilement être considérée comme fortuite.

Le dit-"livre" sur Amazon : https://www.amazon.fr/Grèce-antique-redatée-500-1300/dp/B0DFGQPKBJ
La 4e de couv' a écrit:La Grèce antique est l'une des civilisations les plus fascinantes de l'Antiquité. Elle aurait prospéré sous le soleil méditerranéen voici environ 2.500 ans.
Et si l'on vous disait que la Grèce antique n'est pas aussi ancienne que l'histoire conventionnelle l'affirme?
Dans un livre qui vous fera voyager à la fois sur la Méditerranée et à travers les siècles, vous apprendrez que la Grèce "classique" pourrait avoir fleuri il y a moins d'un millénaire et qu'elle a probablement été influencée par les Vikings, les Perses, les Arabes et les Mongols.
Homère était-il en fait un membre du clan des Saint-Omer, des chevaliers francs qui envahirent la Grèce au 13e siècle de notre ère? Le Parthénon a-t-il été construit au 14e siècle? Platon était-il en réalité Pléthon, un philosophe du 15e siècle? Enfin, Copernic a-t-il développé sa théorie sur l'héliocentrisme en même temps que les Grecs du 16e siècle, et non 1.800 ans après?
L'hypothèse subversive de Sylvain Tristan bouleversera ce que vous pensiez savoir du monde "antique". Aurez-vous l'audace d'embarquer pour cette aventure vertigineuse?
Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 596706390  :crackpipe:  :crackpipe:  :crackpipe:
Shocked  à la poubelle  Reconstitution de la machine d'Anticythère - Page 4 1120754583

Voilà qui ne va pas faire plaisir à F. Lequèvre ! Son hypothèse sceptique est utilisée par un conjurationniste !

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Un article sur les méthodes archéologiques sur le site du naufrage, paru dans "Journal of Maritime Archaeology" : Ogloblin Ramirez, I., Simosi, A., Baumer, L. et al. Investigating the Microarchaeological Record at Underwater Sites: Operating an On-Site Laboratory During the Antikythera Shipwreck Excavation. J Mari Arch (2024). https://doi.org/10.1007/s11457-024-09415-5
https://link.springer.com/article/10.1007/s11457-024-09415-5#Fig9
C'est en anglais et open source (ça veut simplement dire que l'institut qui a soumis l'article a payé 2000 € pour un accès tout public).
Voici un extrait en traduction automatique. Tout d'abord le résumé:
Les fouilles sous-marines nécessitent une immense quantité de logistique et ont des limites de temps inhérentes. Les défis sous-marins tels que la toxicité de l'azote, le changement de couleur sous-marin et les limites de temps de plongée augmentent avec les profondeurs de travail, affectant l'interprétation des contextes archéologiques. Ainsi, les fouilles sous-marines impliquent des méthodes et des approches pour extraire le maximum d'informations de petites zones tout en fournissant une compréhension globale du dossier archéologique. Ici, nous présentons les avantages de l'utilisation d'un laboratoire sur place comprenant un microscope, un microscope binoculaire, un spectromètre infrarouge à transformée de Fourier et un dispositif d'inspection de la lumière bleue. Trois études de cas sont présentées, se concentrant sur l'identification des limites stratigraphiques, ainsi que sur la préservation et l'identification des matériaux archéologiques. Les résultats montrent une séquence stratigraphique complexe contenant sept couches divisées en quatre unités minéralogiques : (1) Calcite, (2) Calcite et aragonite, (3) Aragonite et (4) Dolomite. En outre, l'utilisation d'un laboratoire sur place est efficace pour prévenir la mauvaise identification des matériaux archéologiques, ce qui pourrait affecter l'interprétation finale du site archéologique (par exemple, verre, plomb, os), et permettre l'identification de matériaux invisibles à l'œil nu, tels que les phytolithes opalines. Dans le cas du naufrage d'Anticythère, le laboratoire sur place a facilité l'examen de la stratigraphie et de la qualité du contexte archéologique tout en rationalisant les pratiques d'excavation et la documentation. En outre, le laboratoire sur place a permis l'évaluation de la préservation des matériaux et a fourni des informations cruciales pour éclairer les traitements post-excavation et l'analyse des artefacts.
Et l'historique de la fouille du naufrage depuis 1901 :
Environnement
Les restes d'un navire marchand de l'époque romaine chargé d'une cargaison inhabituelle d'œuvres d'art ont été découverts accidentellement en 1900 par des plongeurs éponge à une profondeur d'eau comprise entre 40 et 50 m (m) au large de la côte est de l'île d'Antikythère en Grèce (Fig. 1).

Fig. 1
Figure 1
une image satellite de la Grèce indiquant l'emplacement de la zone étudiée avec un rectangle rouge (image modifiée à partir de Google Earth). b Le cadre environnemental de la zone étudiée est indiqué par une flèche rouge. Notez la proximité de la falaise, qui est principalement composée de dolomite (photo par I. Ogloblin Ramirez)

Image en taille réelle

La topographie de cette région côtière est dominée par des falaises rocheuses qui descendent abruptement dans la mer et sont sujettes à l'érosion causée par l'élévation du niveau de la mer et l'action des vagues à haute énergie. Une marque horizontale visible qui entoure toute la côte, à quelques mètres au-dessus de la ligne de flottaison, est révélatrice d'un événement géologique majeur qui a eu lieu à l'époque historique (Pararas-Carayannis et Mader 2010 ; Pirazzoli et al. 1982, 1996 ; Stiros 2001, 2010). Sous l'eau, la pente rocheuse dans la zone du naufrage est caractérisée par des rochers moyens et grands, qui sont parfois séparés par des poches de sédiments en vrac. La pente se poursuit jusqu'à une profondeur d'environ 52 m, où elle se nivelle sur un plateau légèrement incliné de 50 m de large rempli de sable, orienté nord-sud. À 58 m de profondeur, une chute nette descend à 80 m, où le fond marin finit par s'aplatir sur un terrain sablonneux progressivement incliné (Williams et al. 2016).

Fouilles archéologiques
Trois expéditions principales ont été effectuées au naufrage d’Anticythère. En 1900, l'une des premières opérations archéologiques sous-marines documentées a commencé à Anticythère ; cette fouille a été exploitée par les plongeurs éponge à capeau qui ont découvert le site, aidés par la marine royale hellénique et supervisés par des représentants du gouvernement grec (Svoronos 1903, 9–14).

Entre novembre 1900 et septembre 1901, les plongeurs d'éponges ont récupéré un grand assemblage d'artefacts, parmi lesquels diverses œuvres d'art en marbre et en bronze, des articles de luxe, notamment de la verrerie et des bijoux, de la poterie, des meubles et des éléments individuels du navire en bois. Des restes osseux humains ont également été découverts. Parmi les résultats de cette expédition d’Anticythère se trouve un dispositif astronomique sophistiqué capable d'effectuer des calculs mathématiques complexes (Svoronos 1903). Aucun autre appareil similaire de cette période n'existe. L'objet est l'artefact le plus précieux qui a été trouvé lors du naufrage et est connu dans le monde entier sous le nom de "Mécanisme d’Anticythère".

Au milieu des années 1950, le naufrage d’Anticythère a attiré l'attention de l'explorateur sous-marin français Jacques-Yves Cousteau. Cousteau et son groupe ont été invités en 1976 par la République hellénique à produire une série documentaire sur les merveilles sous-marines inexplorées de la Grèce. Dans ce cadre, ils ont travaillé au naufrage d’Anticythère. La série de quatre films "L'odyssée de l'équipe Cousteau" a été produite, dont "Diving for Roman Plunder", une narration sur l'excavation sous-marine du naufrage d'Anticythère. Une photomosaïque de la zone fouillée a été créée, divers objets ont été découverts et leurs emplacements ont été notés sur une carte générale de la zone. Les artefacts récupérés à cette époque comprennent des statues en marbre et en bronze, de la poterie, quelques parties isolées de la coque en bois du navire, de la monnaie et des restes squelettiques humains et animaux (Dumas 1976 ; Kolonas 1976).

En 2012, l'Éphorate (Autorité) des Antiquités sous-marines du ministère grec de la Culture et des Sports a lancé le dernier programme de recherche sur le naufrage de l'Anticythère sous la direction du Dr. Aggeliki Simosi. En 2012 et 2014, l'état de l'épave a été inspecté par la plongée technique au gaz mixte, la bathymétrie des bandes, les levés sonar à balayage latéral et la localisation et la cartographie simultanées (SLAM) via un véhicule sous-marin autonome (AUV) et des levés à l'aide d'un ROV. Les fouilles sous-marines ont commencé en 2015 à l'aide d'une installation d'hydrophalopée exploitée par un plongeur. Des découvertes importantes présentant des caractéristiques similaires à celles précédemment récupérées sur le site, telles que des fragments d'œuvres d'art en marbre et en bronze, de la verrerie, des bijoux, des restes de navires en bois et des restes osseux humains, ont été récupérés (Williams et al. 2016). Depuis 2021, le programme s'est poursuivi sous l'École suisse d'archéologie en Grèce, sous la codirection du Dr. Simosi et le professeur d'archéologie classique de l'Université de Genève, Dr. Lorenz Baumer (Simosi et al. 2022).

Le naufrage
Le naufrage a été daté d'environ 60 avant notre ère sur la base de preuves numismatiques, avec des points de vue récents suggérant de pousser la datation quelques décennies plus tard. Ces preuves suggèrent des contacts avec les villes de Pergame et d'Éphèse, et une variété d'autres marchandises (par exemple, le verre syrien) indiquent plus d'interactions avec la côte est de la Méditerranée. Dans l'ensemble, on peut supposer un voyage vers l'ouest du navire, peut-être vers un grand port romain (Castrizio 2021 ; Tselekas 2012).

Les dimensions du navire d'Anticythère ne peuvent être estimées qu'à partir du volume cumulé de la cargaison et de la taille des restes du navire survivant, qui sont très peu nombreux et en mauvais état général. Toutes les données disponibles sont indicatives d'un grand navire (Kaltsas et al. 2012 ; Svoronos1903, 13).
Les références citées :
  • Asscher Y, Regev L, Weiner S, Boaretto E (2011) Atomic disorder in fossil tooth and bone mineral: an FTIR study using the grinding curve method. ArcheoSciences 35:135–141.
  • Pirazzoli PA, Thommeret J, Thommeret Y, Laborel J, Montaggioni LF (1982) Crustal block movements from Holocene shorelines: Crete and Antikythira (Greece). Tectonophysics 86:27–43.
  • Pirazzoli PA, Laborel J, Stiros SC (1996) Earthquake clustering in the eastern Mediterranean during historical times. J Geophys Res 101:6083–6097.
  • Stiros SC (2001) The AD 365 Crete earthquake and possible seismic clustering during the fourth to sixth centuries AD in the Eastern Mediterranean: a review of historical and archaeological data. J Struct Geol 23:545–562.
  • Stiros SC (2010) The 8.5 + magnitude, AD365 earthquake in Crete: Coastal uplift, topography changes, archaeological and historical signature. Quatern Int 216:54–63.
  • Williams S, Pizarro O, Foley B (2016) Return to antikythera: multi-session SLAM based AUV mapping of a first century B.C. Wreck Site and service robotics—results of the 10th international conference, tracts in advanced robotics, vol 113. Springer Publishing, New York.
  • Svoronos IN (1903) The Antikythera treasure, (Ο θησαυρός των Αντικυθήρων). The National Museum of Athens, Beck and Bart, Athens.
  • Dumas F (1976) 30 Centuries under the sea: exciting underwater explorations by Jacques Cousteau’s Associates. Crown Publishers Inc., New York.
  • Kolonas L (1976) Antikythera shipwreck research, conducted by the vessel Calypso and the Hellenic Institute of Marine Archaeology (Ι.ΕΝ.Α.Ε.). Unpublished Log, Hellenic Ministry of Culture and Sports, Ephorate of Underwater Antiquities, Athens.
    Williams S, Pizarro O, Foley B (2016) Return to antikythera: multi-session SLAM based AUV mapping of a first century B.C. Wreck Site and service robotics—results of the 10th international conference, tracts in advanced robotics, vol 113. Springer Publishing, New York.
  • Simosi A, Baumer LE, Sotiriou A (2022) Rapport des recherches à Anticythère en 2021. Antike Kunst 65:119–125.
  • Castrizio D (2021) The antikythera wreck: a numismatic approach. Ukr Numismat Yearb 5:105–120.
  • Tselekas P (2012) The Coins. In: Kaltsas N (ed) The Antikythera shipwreck: the ship, the treasures, the mechanism. National Archaeological Museum, Athens, pp 216–226.
  • Kaltsas N, Vlachogianni E, Bouyia P (2012) The Antikythera shipwreck, the ship, the treasures, the mechanism. National Archaeological Museum of Athens, Exhibition catalog, Athens.


J'ai rajouté les références pour faire genre.


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