Quelques photos prises lors de l'exposition l'année dernière au CNAM sur la machine d'Anticythère.
J'en ai d'autres.
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Et si les grecs s'étaient intéressé aux sciences, au lieu de se battre entre eux, ils auraient inventé la relativité dès le moyen age.lw86 a écrit:Un peu hs aussi:
Doit-on encore s'étonner des connaissances des antiques? Je ne me rappelle plus du nom de l'historien qui disait dans l'émission 2000 ans d'histoire ( certains épisodes sont de très grande classe) que les Romains, si ils étaient restés sur leur élan du deuxième siècle, auraient anticipé la révolution industrielle avec presque 1500 ans d'avance!
Non, ça c'était les alexandrins, et les engins genre éolipyles n'avaient pas de puissance utilisable, c'étaient quasiment des jouetsIls connaissaient la vapeur comme force motrice (l'éolipyle),
Mais ce ne sont toujours pas les romains.savaient transmettre un mouvement, et auraient même pu mesurer un déplacement (l'odomètre, qu'on doit sans doute à Archimède himself!).
Et si ma tante avait des roues, et un moteur, elle n'aurait pas besoin de voiture.Si ils avaient créé un véhicule à moteur à vapeur, ils auraient pu le doter... d'un compteur!
Dame, les romains comme les grecs, étaient des humains. Ils ne s'intéressaient pas aux sciences, et obéissaient à des chefs, tous plus fous les uns que les autres."Heureusement", une société basée en grande partie sur l'esclavage n'avait aucune nécessité à s'investir là-dedans, et l'idée ne leur est pas venue.
Mais si on se donne le droit de réver que les romains eussent été intelligents, on peut se donner aussi le droit de réver qu'ils aient trouvé des solutions à des problèmes, que nous sommes nous même trop cons pour résoudre.Imaginons-nous aujourd'hui privés d'énergie fossile,sur une planète polluée au point que cela menace la vie de nombreuses espèces, dont l'homme.
Ils auraient été fous, ces Romains...
C'est vrai. Il suffit de se rappeler que la première machine à vapeur opérationnelle, celle de Newcommen, avait un très mauvais rendement, et s'arrêtait facilement. Il a fallu que Watt s'en mêle pour faire une machine vraiment utilisable.lw86 a écrit:Quant à l'invention d'une machine à vapeur ( autre qu'un objet de démonstration, je suis d'accord), je crois qu'à l'époque les Romains auraient eu du mal ne serait-ce qu'à confectionner les joints nécessaires, mais je suis nul en techno ...
ou 20000 ans...klingon a écrit:En fait les hommes n'étaient pas moins intelligent il y'a 2000 qu'aujourd'hui...
Oui, mais voila, l'expérimentation est une idée moderne, tout à fait étrangère aux romains.klingon a écrit:Il suffisait de plus d'expérimentation et de mise en pratique. En fait les hommes n'étaient pas moins intelligent il y'a 2000 qu'aujourd'hui...
disons pas plus stupides, il y a 20000 ans qu'aujourd'hui.nablator a écrit:ou 20000 ans...klingon a écrit:En fait les hommes n'étaient pas moins intelligent il y'a 2000 qu'aujourd'hui...
Tout était au stade artisanal : la médecine, les techniques en général... Pas beaucoup de concurrence, peu d'intérêt à améliorer quoi que ce soit. Les progrès étaient rares.klingon a écrit:Je doute que sans expérimentation, on n'aie pu construire la grande pyramide, les monuments antiques ou la machine d'Anticythère... Le processus de conception et mise en œuvre était mature chez certaine personne voici longtemps.
Je voudrais faire un recension de ces deux livrets dont j'ai pris connaissance dans le numéro de janvier de "Science et pseudo-science" acheté par surprise et par hasard au milieu des magazines people à "Intermarché": http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2927Science et Vie a écrit:C'est l'histoire rocambolesque et finalement amusante de cet anachronisme que Frédéric Lequèvre nous conte dans deux livrets publiés dans la collection "Une chandelle" dans les ténèbres aux éditions book-e-book sous le titre L'ordinateur d'Archimède. Docteur en physique, l'auteur connait sur le bout des doigts la mécanique céleste, et, pour notre plus grand plaisir, il s'est appliqué à démonter les rouages du mécanisme d'Anticythère. Hélas il a aussi, en décortiquant pièce par pièce cette horloge astronomique, entrepris de déconstruire ce qu'il considère comme un mythe : les Grecs, voici plus de deux mille ans, auraient construit un véritable planétarium portatif digne des plus belles horloges astronomiques du XVII e siècle... C'est avec une précision d'orfèvre que notre Sherlock Holmes scientifique mène son enquête à propos d'un instrument que certains astronomes n'ont, hélas, pas hésité à qualifier de « premier ordinateur de l'histoire ».
Le premier livret s'attache donc à présenter le mécanisme d'Anticythère, l'histoire de sa découverte, son fonctionnement, ses usages possibles et probables, sa (très relative) précision, sa (très faible) capacité de prévision astronomique. Et surtout... son aveuglant anachronisme.
Mis en appétit par sa lecture, notre curiosité aiguillonnée, nous découvrons dans le second livret comment et pourquoi personne n'a voulu s'atteler sérieusement à la question centrale, cruciale, que pose le mécanisme d'Anticythère : quel est son âge véritable, quand a-t-il été construit ?
Pourquoi ? Eh bien, lorsqu'un groupe de recherche - Antikythera Mechanism Research Project- est constitué depuis des décennies, qu'il promeut inlassablement la belle histoire de ce « miracle grec », lorsqu'un producteur de télévision tourne un long métrage à sa gloire, lorsqu'une publication est finalement acceptée par la prestigieuse revue Nature, lorsqu'une grande marque horlogère Suisse, Hublot, sponsorise le musée d'Athènes pour restaurer et mettre en valeur ce prodige de techno-science antique possiblement fabriqué ou utilisé par Archimède soi-même, voire Hipparque, excusez du peu, personne, au fond, n'a peut-être intérêt à s'interroger sur son authenticité...
L'enquête de « police scientifique » de Frédéric Lequèvre est érudite, technique, si l'on connait mal les subtilités de l'horlogerie cosmique et de... l'horlogerie moderne, mais son style, distillant de ci de là de petites touches ironiques, égaie la lecture de ces deux petits livres indispensables pour qui s'intéresse à l'histoire des sciences et des techniques.
Pour ne pas gâcher la lecture de « l'ordinateur d'Archimède » nous ne dévoilerons pas comment Frédéric Lequèvre remet les pendules à l'heure à la fin de son travail de déconstruction ; gageons que le lecteur aura déjà compris que le titre de son ouvrage est éminemment ironique, et que la merveilleuse histoire du mécanisme d'Anticythère... montre que finalement l'expression « fake news » est peut-être aussi vieille que l'humanité, ou presque.
Je reçois SPS, mais je n'ai pas encore commandé le bouquin.PhD Smith a écrit:Je voudrais faire un recension de ces deux livrets dont j'ai pris connaissance dans le numéro de janvier de "Science et pseudo-science" acheté par surprise et par hasard au milieu des magazines people à "Intermarché": http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2927
https://www.book-e-book.com/e-books/165-l-ordinateur-d-archimede-t1-pdf-la-machine-d-anticythere-9782372460392.html
oncle dom a écrit:Michel Monnerie pensait à un mécanisme du XVIIème siècle. Jusqu'ici, j'étais assez d'accord avec cette idée.
A ce que j'en sais, la ressemblance avec la technologie du XVIIe. Il a peut être changé d'avis depuis. Il faut dire que les premières mentions dans la littérature para-ufologique ne mentionnaient pas d'études archéologiques sérieuses.PhD Smith a écrit:Monnerie pensait à un mécanisme du XVIIe ? Pourtant les fouilles archéologiques attestent d'une date de l'Antiquité. Qu'est-ce qui fondait le raisonnement de Monnerie ?
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