Toujours plus fort.
Daniela Giordano, dans un article sur les ovnis dans l'art, (article de grande qualité puisqu'elle a obtenu pour cet article le prix Donald Keyhoe du journalisme décerné par le FUFOR en 1999 http://ufoupdateslist.com/1999/apr/m01-017.shtml ) décrit ce fait soucoupique marquant et fait le lien avec un autre épisode similaire précédent dans les mêmes annales.
Après avoir gobé l'histoire des ovnis et les illustrations soi-disant associées à l'incident de 776 (on voit les hublots sur le disque volant !) et y avoir ajouté quelques interprétations de son cru (les Saxons pensaient que des chevaliers pilotaient les objets), elle trouve une analogie dans un épisode précédent, cette fois-ci à Frisdilar [sic] ou se trouvait une chapelle fondée par Saint Boniface. (Je traduis) Cette fois-ci ce serait l'apparition soudaine dans le ciel de deux hommes habillés de blanc qui auraient protégé la chapelle de manière à ce que les Saxons ne puissent y mettre le feu, ce qui aurait terrifié et mis en fuite les Saxons. Un croisé [sic] qui aurait décidé de ne pas s'enfuir a été trouvé mort, sur ses genoux et coudes, sa bouche couverte par ses mains. Il montrait des signes clairs de mort par asphyxie...
On retrouve facilement le nom de la ville, Fricdislar en latin à l'année 773 ou 774 selon l'édition des Annales Laurissenses. Actuellement la ville s'appelle Fritzlar.
Le texte latin (encore un texte entre crochets) ne mentionne pas l'apparition "dans le ciel" de deux hommes habillés en blanc, seulement de deux jeunes hommes en blanc : "duo iuvenes in albis", qui ont protégé la chapelle des flammes : "qui ipsam basilicam ab igne protegebant".
Les Saxons sont mis en fuite par la volonté de la majesté divine, comme d'habitude...
Pour ce qui est du "croisé" (lol) mort "asphyxié" (re-lol) : "Inventus est autem postea unus ex isdem Saxonibus mortuus iuxta ipsam basilicam, genibus curvis adclinus supra pedes, habens ignem et ligna in manibus, velut ore flando eandem basilicam igni tradere voluisset." : un Saxon a cependant été retrouvé mort près de la chapelle, accroupi (les genoux courbés, appuyé sur les pieds), tenant du bois enflammé à la main comme s'il voulait mettre le feu à la chapelle en soufflant ("avec le souffle de sa bouche").
Enfin c'est ce que j'ai compris. Je ne trouve pas de traduction en français. Il y a une traduction en allemand ici :
http://online-media.uni-marburg.de/ma_geschichte/hessen_ma/quellen/hmq-0773.html
Dernière édition par nablator le 22/05/12, 11:06 am, édité 1 fois (Raison : Lien ajouté)