nablator a écrit: envie-pressante a écrit:
L'arrivée sur les "lieux" doit correspondre au "merge plot" mais je n'imagine pas que le radar soit incapable de séparer deux échos sur une distance si grande qu'elle correspond à plusieurs minutes de temps de vol, donc ça ne correspond pas non plus.
Pour ne pas contredire Fravor, elle suppose qu'il l'a vu avant elle. Mais ils étaient tous en contact radio... qu'il n'ait rien dit plusieurs minutes après le premier contact visuel, c'est très peu crédible.
D'accord avec le merge plot. Mais je crois que c'est un peu hors sujet.
Elle ne cherche pas à le contredire ou pas, comme elle dit dans l'interview, elle indique son vécu, et indique que pour le reste il faut voir avec Fravor.
Elle rappelle qu'elle était dans son avion, pas dans tous les avions, ni au Radar du Princeton, et qu'elle était débutante, tout ce qu'elle essayait de faire c'est suivre Fravor. Elle n'avait AUCUN objectif supplémentaire.
Maintenant, le document que lui fait lire Mick West est d'origine inconnue. Mais il semble officiel.
Après, West était casse-c.....e car il posait des questions sur lesquels elle ne pouvait pas répondre. Je l'ai trouvée très sympa et compréhensive.
A un moment donné, tu fais l'école de Top Gun et même avec cela, tu t'aperçois que tu ne comprends absolument rien à la situation. J'ai ma licence de pilote civile de niveau 1, et je j'imagine très bien la complexité de la chose.
Ce que j'ai appris par exemple dans la séance du Congrès, c'est que maintenant, la plupart des canaux de reporting UAP existent pour les pilotes, sauf qu'il est quasiment impossible d'extraire les données des capteurs de F35, car ces appareils n'ont pas été conçus comme plateforme ISS.
Faut pas rire.
C'est justement ce qu'il faudrait pouvoir avoir sous la main dans les prochaines 5 minutes.
Mais oui l'informatique industrielle a des très grosses limitations, surtout pour ce coucou qui a des milliers de fournisseurs différents pour tout et n'importe quoi. Du genre, vous voulez cette fonctionnalité ? Pas de souci, dans la version suivante, pour 2 milliards de US$.
(Et encore, on aura un premier lot pas fini...)
Pour donner un ordre d'idées, le flux des données du Rafale pour les système embarqués représente environ 1 GB/S par secondes.
Donc à chaque retour de mission, genre tu extrait un disque de 8 TB de l'avion, et tu as des données non structurées dont probablement les format sont multiples et inconnus, chaque fournisseurs ayant sa propre méthode.
C'est sacrément compliqué. Et peut être pire pour le FA35.
C'est un problème général dans l'industrie: On travaille de plus en plus dans des micro-silos avec des tonnes de processus, et chaque intervenant a une vision microscopique de la situation.
Je pense aussi que les pilotes de cette époque ont pu voir le supposé tic-tac car ils savaient encore piloter et observer.
Aujourd'hui, les pilotes ne verraient plus rien assommés par le nombre d'informations qu'ils reçoivent dans leur cabine.
C'est comme les pilotes de lignes: Ils ne regardent JAMAIS par la fenêtre. C'est dangereux car c'est une perte de temps, tout ce qui est utile est écrit sur le tableau de bord.
Après évidemment on arrive dans des situations où l'avion perd de la vitesse, et on tire sur le manche au lieu de le pousser sur une descente de plus de 10 000 mètres. Mais c'est le progrès.