Christopher Mellon – Divulgation et sécurité nationale

klingon a écrit:La Sol Foundation a organisé un grand raout ufologique.

J. Colavito en traduction automatique a écrit:
L'analyse incohérente des ovnis de Chris Mellon révèle un fantasme de salut millénaire

Dans un nouvel article pour le Debrief publié hier, Chris Mellon a offert un ensemble incohérent de réflexions sur la divulgation des ovnis qui a accidentellement révélé plus qu'il ne le voulait probablement à propos de la campagne dans les coulisses pour faire pression du gouvernement pour qu'il embrasse les extraterrestres de l'espace et a également répété le fantasme utopique qui sous-tend le mythe des ovnis.
La majorité de l'article de Mellon est présumée consacré à l'exploration de la question de savoir si le gouvernement devrait divulguer l'existence d'extraterrestres, une question à laquelle Mellon répond négativement dans le négatif dans une tentative de gérer les attentes à la suite de l'absence de "divulgation" qui change le monde à la suite du témoignage de David Grusch au Congrès. Mellon fait valoir (maintenant, de toute façon) que la divulgation serait une crise catastrophique en raison de la crainte qu'elle enverrait à travers la population, il conseille donc d'utiliser une approche (très) lente et progressive pour préparer le public.

Dans la vraie vie, une enquête YouGov l'année dernière a révélé qu'une majorité d'Américains, 57 %, sont certains extraterrestres et 34 % croient déjà que les ovnis sont des vaisseaux spatiaux extraterrestres. Une enquête YouGov de 2021 a révélé que près de la moitié de tous les Américains, y compris une majorité de républicains, croyaient que les démons opéraient actuellement sur Terre. Il ne semblerait pas que la "divulgation" soit tout à fait le "choc ontologique" - ce terme encore une fois - que Mellon affirme qu'il serait. Si vous pensez déjà que les démons maléfiques attaquent l'Amérique, une visite des démons de l'espace serait-elle encore plus horrible ?

Mellon, cependant, a un arrière-pensée pour jouer les angles de menace et de panique. Tout d'abord, il veut que les législateurs et les responsables du Pentagone ressentent l'urgence d'adopter ses solutions politiques préférées - en désinant ses candidats préférés aux meilleurs emplois sur les ovnis, en attribuant des contrats à ses collègues, etc. - et il veut également réinitialiser le récit pour aider à minimiser le bouleversement que la "divulgation" promise qui devait arriver cet été ou cet automne n'ait jamais eu lieu. Plus les ufologues peuvent présenter les ovnis comme une menace existentielle, plus ils peuvent justifier de ne pas tenir leurs promesses en soutenant, ironiquement, l'ancienne ligne du Pentagone selon laquelle le secret est essentiel à la sécurité nationale. Néanmoins, à la fin de l'article, Mellon concède que les Américains, plutôt que de paniquer, continueraient selon toute vraisemblance simplement leur vie - et ne reconnaît pas la contradiction.

Mellon semble également laisser entendre qu'une force infâme menacera les législateurs s'ils poursuivent des réclamations étrangères : « Par exemple, la sénatrice Gillibrand a de jeunes enfants, et il est concevable que si des informations suffisamment alarmantes émergent, elle pourrait reconsidérer son désir admirable de partager autant d'informations que possible avec le public. » C'est une façon de rejeter le blâme lorsque vous ne livrez rien d'autre qu'une autre série de documentaires sur la télévision par câble et d'apparitions sur le circuit de conférences.

En cours de route, cependant, Mellon fait quelques aveux qui méritent d'être soulignés : il dit explicitement qu'il prévoyait d'influencer le Congrès pour mener à bien son programme - bien que, bien sûr, vous ne devriez jamais l'accuser de « lobbying » au Congrès ! Mellon « avoue » qu'il a pris des dispositions pour qu'Eric Davis rencontre le Congrès pour faire des allégations sur les extraterrestres et les ovnis. Il admet également qu'il était l'animateur secret qui a ouvert la voie à la publication de Grusch. Il admet même qu'il a délibérément menti sur ses croyances extraterrestres spatiales afin d'utiliser un (soi-disant) faux récit sur les menaces étrangères pour faire connaître la question des ovnis : "À l'époque, la question de l'ET était présente, mais n'a pas été exprimée pour une bonne raison ; si nous avions approché le Congrès en mettant explicitement l'accent sur les extraterrestres, nous aurions rapidement été montrés à la sortie. De nombreux législateurs étaient curieux en privé au sujet de l'UAP, mais nous devions nous concentrer sur le point de vue de la sécurité nationale afin de fournir une justification politiquement viable pour nous engager sur la question de l'UAP. »

Rien de tel que d'admettre que vous êtes trompeur et de cacher délibérément la vérité à des fins politiques, tout en critiquant le Pentagone pour avoir soi-disant fait la même chose !

Mellon affirme malheureusement que nous ne pouvons pas nous "limiter" à la "science vierge" et que nous devons donc embrasser les histoires et les ouï-dire et agir sur la "menace" de l'OVNI sur la base de ce que les pilotes croient plutôt que sur ce que les preuves indiquent. C'est un excellent moyen de contourner le problème selon lequel pas un seul cas d'OVNI n'a jamais donné de preuves scientifiques incontestées d'extraterrestres ou d'êtres interdimensionnels, et, en effet, chaque cas résolu a eu des origines banales. En rejetant le besoin de science, Mellon veut redéfinir la norme de preuve en une question de confiance, en se disant que les témoignages des pilotes sur ce qu'ils se perçoivent comme voyant peuvent se substituer à des preuves que leurs perceptions sont corrélées à la réalité. Nous savons, d'après sept décennies d'études, qu'ils ne le font pas.