Un condensé de monumentales conneries, ou comment être définitivement ridicule en peu de temps.
Attachez vos ceintures », Décollage Immédiat pour le vol « UFO 31 » d’exception avec Jean Gabriel GRESLE. Cet Ancien élève breveté de l’US Air Force et Commandant de bord d’Air France fut le temps de la soirée du mercredi 8 Décembre dernier, le pilote à l’avant du Cockpit du dernier Repas Ufologique Toulousain 2010. Au titre de membre de la 3AF l’Association Aéronautique et Astronomique de France et de la Commission SIGMA, il a fait passer le mur du son à tous les 80 « Peter - PAN » venus à la rencontre de l’un des spécialistes des phénomènes non identifiés. Parmi eux, Serge PERRONET responsable des repas ufologiques d'Albi, Le rédacteur en chef de la revue Top secret Roch Saüquere, le rédacteur en chef du magazine Nexus, David Dennery, ainsi que le journaliste Jocelyn Morrison.
Autant dire qu’en pleine période de « l’Avent » Noël, le jour d’après ….était déjà là !
UN CHERCHEUR D’INDICES, DOCUMENTS A L’APPUI
Durant près de 40 ans, JG GRESLE a donc côtoyé le ciel, avec quelques 17500h de vol à son actif. Depuis sa retraite, au sol, il a entrepris une recherche d’altitude puisqu’il n’a eu cesse de s’interroger et d’écrire sur l’origine des phénomènes OVNIS. Il ne doute absolument plus de leur matérialité. Sa position en tant que membre de la Commission SIGMA, ses contacts et sources, sont autant de positions qui lui ont permis d’avoir accès à nombre de documents dont certains hautement confidentiels confirment la matérialité des OVNIS. Comme tout un chacun il a pu constater un énorme embarrass des gouvernements face à la question des OVNIS.
Ses ouvrages : « Extraterrestres Secret d’Etat », « Documents Interdits » ou encore « Objets Volants Non identifiés- Un pilote de ligne parle » et « Hypothèse Extraterrestre » sont le témoignage d’une réelle investigation poursuivie par un terrien très averti et engagé.
AUCUN DOUTE SUR LA MATERIALITE DES OVNIS
Jean Gabriel GRESLE est resté assez longtemps dans l’US AIR FORCE pour recevoir la première version de AFR 200 – 2, première réglementation officielle concernant les OVNIS au sein de l’USAF. Il a immédiatement compris l’importance de la définition des OVNI dans cette réglementation.
Selon Jean Gabriel GRESLE, aucun doute n’est permis. Il s’agit bien d’engins utilisant une technologie inconnue, dont aucun gouvernement ne semble pouvoir empêcher la présence et dont, pour l’heure, les scientifiques ne comprennent pas le mode de fonctionnement.
BLUE BOOK, UNE ENTREPRISE DE DESINFORMATION
En premier lieu, le conférencier a dénoncé que le projet BLUE BOOK comme ayant toujours été une entreprise de désinformation. Et pour cause, expliqua t-il, son premier directeur, le capitaine Ruppelt, n’a même pas eu le droit d’enquêter sur les observation de Washington en juillet 1962. « J’étais élève pilote à ce moment là », précise-t-il. « En résumé, » conclut il « jusqu’à la fin BLUE BOOK n’était qu’une coquille vide avec un officier, un sous-officier et une armoire métallique dans le coin d’une pièce. »
Si BLUE BOOK a été « une coquille vide » selon JGG, par contre le chapitre des sigles fournit en lui même des indices les plus significatifs et consistants pour traduire par leur termes même la matérialité des OVNIS.
DE L’IMPORTANCE DE L’ETUDE DE DOCUMENTS HISTORIQUES.
Son intérêt pour le sujet date de l’été 1952, lors de l’apparition « d’engins bizarres » au-dessus de Washington. JGG était alors élève-pilote de chasse dans l’US AIR FORCE. Dès le surlendemain des faits, les instructeurs ont laissé entendre « qu’il y avait bien quelque chose ». La version pour les civils, quant à elle, signalait juste qu’il s’agissait d’une inversion de température.
JGG a été, lui-même, témoin d’observations de phénomènes OVNIS au cours de ses vols. Lorsqu’il était pilote de ligne à Air France, il a pu faire deux observations intéressantes. Cependant, il précise qu’il n’attache pas beaucoup d’importance à ces événements, malgré les détails comme des vitesses de près de 5000 km/h à l’altitude d’environ 12.000 mètres. Ce qui l’intéresse d’avantage, ce sont les documents qui prouvaient absolument d’abord qu’il y avait une matérialité dans ce que les gens observaient, et d’autre part, les documents et les réactions officiels qui prouvaient l’embarras des gouvernements. « Cet embarrass n’étant pas tout à fait terminé » comme il le souligne.
Il campe ainsi le scénario d’une réalité possible :
« Imaginez que les engins observés soient bien réels, cela voudrait dire :
- Que des engins qui relèvent d’une technologie inconnue viennent nous visiter.
- Qu’aucun système de défense au monde n’est capable de s’opposer à leurs incursions.
- Qu’aucun scientifique ou technicien ne comprend comment ils produisent une sustentation sans utiliser une masse réactive, ni par quel moyen ils obtiennent les accélérations énormes comme celles qui furent observées au dessus de Washington en 1952. »
Une grande partie de son travail n’a pas été de collectionner des observations. Cette activité n’étant pas, bien entendu, sans intérêt. Mais néanmoins, du point de vue du conférencier :« si l’on veut comprendre quelque chose aux évènements qui se manifestent depuis la deuxième guerre mondiale, il vaut mieux faire appels à des documents historiques. »
La 3AF, SOCIETE SAVANTE « EN PLEIN CIEL ».
Voici deux bonnes années, la 3AF, l’Association de l’Aéronautique et Astronomique de France a décidé de se doter de la Commission SIGMA, commission spécialisée dans l'Étude des PAN - Phénomènes Aéronautiques Non Identifiés. « On n’arriverait à rien si on en restait aux PAN » affirme JG GRESLE, « Le sigle PAN est beaucoup trop général. N’importe quoi pourrait être un phénomène aérospatial non identifié. Par contre, dans la mesure où il existe des documents faisant état de tout autre chose que de vagues phénomènes, des documents militaires qui affirment depuis 1946 qu’on observe des engins massifs inconnus mais détectables au radar ; qu’ils ne différent des avions que par leurs formes et leurs performances inhabituelles, nous avons choisi de centrer nos travaux sur cet aspect du sujet ».
NOUVELLE VERSION
En tant que membre de la commission SIGMA depuis sa création, le conférencier atteste que les travaux ne portent pas sur de vagues phénomènes indéfinis. Aujourd’hui, tous les membres de cette commission admettent qu’aucun phénomène naturel ne pourrait, à lui seul, expliquer toutes les observations réalisées depuis la seconde guerre mondiale, en particulier celles que l’on nomme radar/visuelles.
Le conférencier affirme qu’en France, comme dans tous les pays techniquement développés, ceux qui étudient ce sujet ne sont ni des novices ni des amateurs. Ils savent que les défenses aériennes du monde entier sont confrontées à des incursions illicites qui violent les espaces aériens, un peu partout dans le monde. La supériorité technique des engins observés est à la fois évidente et inquiétante.
UNE CONFERENCE DE PRESSE AU SOMMET
Le 1ER Octobre 2008, la 3AF, sous la présidence de Michel Scheller, a tenu une conférence de Presse à l’Aéroclub de France. Cette conférence, destinée à la presse spécialisée, a permis de présenter officiellement la Commission SIGMA. JGG, avec l’accord du Président de la commission, nous a communiqué un extrait de cette présentation.
« Le terme phénomène aérien s’applique à n’importe quel phénomène observable apparaissant dans notre atmosphère. Il suggère que nous n’avons pas la moindre notion de ce dont il pourrait s’agir. Par ailleurs, si les intrusions que nous avons évoquées demeuraient réellement non identifiées, leur étude serait par définition impossible. Elles possèdent fort heureusement depuis la fin des années 40 suffisamment de caractéristiques précises qui permettent de les identifier presque à coup sûr, à chaque fois qu’elles sont mesurées par des observateurs compétents, ou mieux, détectées par un radar ou les deux à la fois. »
« Pour illustrer ce propos, reportons nous notamment aux sigles que la Défense Américaine utilisait pour désigner les intrusions qui commençaient à se manifester d’une façon trop voyante. Parmi les désignations figurent clairement : aéronef de conception non conventionnelle ou non identifiée, boule de feu, engin ressemblant à un énorme cigare, disque volant, soucoupe volante, missile guidé, projectile propulsé, machine s’autodétruisant. Dans aucune de ces définitions, on ne voit le flou d’un vague phénomène. En France, certains ont critiqué le fait que les Américains, dans le sigle UFO, étaient trop affirmatifs puisqu’ils parlaient d’objets volants. Ce choix était délibéré. Il suffit pour s’en convaincre de lire la définition précise de ce terme dans AFR 200-2 :
« 2. Definition : Unidentified Flying Object — S’applique à tout objet aéroporté qui, par ses performances, ses caractéristiques aérodynamiques ou des éléments inusuels ne se conforme à aucun avion ou type de missile connu et qui ne peut pas être positivement identifié comme un objet familier. »
Le mot objet est utilisé deux fois.
LA CERTITUDE D’UNE TECHNOLOGIE INCONNUE
En résumé, les documents présentés permettent de conclure que pour l’USAF et l'État Major des Armées Américaines, dès 1946, ainsi que pour le FBI par la suite, il n’a jamais été question de phénomènes aériens indéfinis, mais bien de véhicules inconnus utilisant pour leur propulsion et leur sustentation une ou des technologies originales. Ces véhicules intervenaient à leur guise dans l’espace aérien des USA et disparaissant ensuite en éludant toute poursuite. Ainsi, dès le départ, les recherches de la commission SIGMA ont été clairement définies. Elles ne concernent pas de vagues phénomènes naturels, mais des événements qui intéressent la défense nationale des pays survolés et se trouvent à l’origine d’un certain nombre de lois et de synthèses. Pour finir, le conférencier a précisé que si cette présentation avait provoqué une certaine surprise dans l’assistance elle avait été cautionnée par tous les membres de la commission, qui comprend des scientifiques et des techniciens de haut niveau.
« Nous avons passé, poursuit-il, presque deux ans à rencontrer les responsables d’un certain nombre de services officiels français. Non pas tant pour les interroger, car ils sont tenus à une totale discrétion, mais plutôt pour leur présenter nos conclusions et pour valider, en quelque sorte, notre démarche. Sans aucune exception, nous avons été effectivement encouragés à continuer dans la direction qui est la nôtre. La présence de plusieurs représentants des services qui nous avaient reçus, pendant la présentation de notre “rapport d’étape” en juin dernier, a été comprise, par plusieurs journalistes présents, comme une sorte de caution et de validation de nos travaux. »
« Au début de cette réunion, le Président de la commission SIGMA a présenté un organigramme du renseignement français ainsi qu’une note de service intérieure au SGDN. Cet organisme se situe dans le Fort des Invalides. Il est responsable de la sécurité informatique du 1er Ministre, mais aussi des notes de synthèse qui lui sont remises tous les matins. Les personnes présentes ont ainsi découvert l’existence d’une habilitation OVNI et OANI (objet aquatique non identifié). Cette note de service mentionnait les organismes qui étaient titulaires de cette habilitation, pratiquement tous ceux qui apparaissaient sur l’organigramme du renseignement français, ce qui ne surprendra personne. »
EN GUISE DE CONCLUSION
« Les quatre pays qui détenaient la bombe atomique au début des années soixante sont réputés avoir compris les premiers la véritable situation à laquelle l’humanité était confrontée. Il s’agit des USA, de la Russie, de l’Angleterre et de la France. Aucun n’était capable de faire face à une menace de cet ordre, tous ont choisi de dissimuler cette réalité au public. »
« Peut on parler d’un complot mondial du silence ? Sans doute, mais découlant je crois d’un embarrass devant une situation imprévue, incontrôlable et inévitable. Les responsables politiques, les militaires et les scientifiques sont les plus vulnérables ; les premiers parce qu’ils ne peuvent pas s’opposer aux incursions, les derniers parce qu’ils n’en comprennent pas le mode opératoire. Le silence et même la désinformation ont été les options choisies par les responsables dans une situation qu’ils ne maîtrisaient pas. Cette attitude a du moins le mérite de protéger les gens qui, pour des raisons personnelles, ne sont pas capables d’accepter cette réalité. Aurions nous fait mieux à leur place ?»
« Si vous avez des éléments importants, je suis ouvert à toute suggestion. » a conclu notre intervenant. En plus de l’information et de la collecte, il suggéra aux personnes présentes de former des groupes de réflexions fondamentales sur ce difficile sujet.
Nous remercions infiniment Jean Gabriel GRESLE pour nous avoir offert ce vol « long courrier » de fin d’Année. Son passage fut marqué par l’extrême qualité de son intervention et des échanges dont on parle encore dans le cercle très ouvert des repas ufologiques Toulousains.
Excellentes Fêtes de fin d’Année à Tous et Rendez-vous sous le nouveau ciel étoilé de 2011.
Repas Ufologiques de Toulouse
EN EXCLUSITE : INTERVIEW EN DIRECT AVEC JEAN GABRIEL GRESLE
L’intervention de Jean Gabriel GRESLE n’a pas manqué d’interpeller la salle et de susciter de nombreuses réactions. Restant ouvert, comme il l’a dit lui-même, aux questions les plus embarrassantes, « notre Émissaire de l’Ufologie » de ce mois de Décembre a répondu, apparemment sans détour, à nos reporters « envoyés spéciaux » du jour.
La sélection de questions qui suit montre ainsi la pertinence et l’intérêt d’intervenants très au fait tant de l’actualité ufologique et de ses évènements majeurs que de sa complexe et délicate problématique.
- Pourriez-vous aller plus loin sur la question de la divulgation des informations de la réalité du phénomène UFO de la part des Officiels ?
La Commission SIGMA s’est déplacée à Washington et nous avons rencontré les lobbies qui poussent à la divulgation complète de toutes les informations que le gouvernement Américain peut avoir sur le sujet. Nous avions apportés de France un certain nombre de documents originaux américains sur lesquels la commission SIGMA avait travaillé. Au cours d’une réunion à Washington l’une des personnes présentes est devenue livide en voyant l’un de ces documents. Nous n’avons très vite compris que nous possédions des informations auxquelles les Américains n’avaient plus accès, depuis l’arrivée de Georges Bush à la Maison Blanche.
- Comment procédez vous avec des documents authentiques déclassifiés ?
Parmi ces documents, les règlements officiels et les lois sont très importants. Jamais un législateur ne promulguera un texte sur quelque chose qui n’existe pas. S’il y a loi, il est certain que le sujet existe et que sa matérialité a été vérifiée par les législateurs. Par ailleurs, on observe depuis 1953 des réactions infantiles de la part des Etats-Unis. Les conclusions du rapport CONDON par exemple sont en complète contradiction avec les documents officiels qui sont présentés en annexe. Les rapports que l’USAF présente comme faisant partie du projet Blue Book auraient amplement justifié son maintient en activité après décembre 1969, date de sa suppression ! Je pense que l’humanité n’est simplement pas prête à faire face à cette réalité. Peut-être aurait-elle été moins réticente au Moyen Age ? On croyait alors à des puissances invisibles, des anges et des archanges, et la population de cette époque reconnaissait la réalité d’êtres supérieurs à l’homme, ce qui n’est plus le cas maintenant ».
- Que pensez vous des crops circles ?
« Je pense qu’ils sont bien faits et je ne crois pas qu’ils soient l’oeuvre de deux retraités avec des planches de bois et des ficelles. Que représentent ils réellement ? Certains ont pu trouver des informations mathématiques assez évoluées. Si ce sont des constructions qui viennent de certains visiteurs, elles sont intéressantes mais pas très révélatrices. Sinon peut-être que nos visiteurs, en plus de leurs performances, disposent d’engins qui sont capables avec une grande précision de courber des tiges de blé. Il paraît très improbable que leur origine soit exclusivement terrestre, car les crops circles sont très complexes et trop nombreux. Il y a une petite chance qu’il s’agisse de messages transactionnels qui nous seraient adressés ».
- Que pensez vous du phénomène des abductions et des mutilations animales ?
« Il y a eu des zones particulières où grand nombre d’abductions ont eu lieu. Et il semblerait qu’il y ait eu des observations simultanées d’hélicoptères noirs, probablement de l’US AIR Force et de disques volants accompagnant certains phénomènes. Pour l’heure, personne d’entre nous n’est capable de comprendre la science qui nous visite. Maintenant, en ce qui concerne une corrélation entre les enlèvements, les mutilations et certains espaces où les Américains ont fait des tests nucléaires, je ne pense pas que la corrélation soit très bonne.
Les premiers tests se déroulaient dans une zone militaire du Nouveau Mexique où l’élevage n’était pas autorisé. Mais il est intéressant de se tourner vers d’autres pays qui ont eu aussi connu des mutilations, comme l’Angleterre et pourquoi pas le Brésil avec les chupacabras.
- Quel est votre avis à propos de la zone 51 au Nevada.
Elle a été photographiée par le Satellite Spot, ce qui a rendu furieux les américains. Il est totalement impossible de vérifier ce qui s’y passe concernant une éventuelle présence extraterrestre sur la zone. Par contre le MIG 23 a bien été essayé là. Pour le reste, on peut imaginer que les Américains dissimulent quelques corps ou ce qu’il en reste. Si c’est le cas des autopsies ont sans aucun doute été effectuées. Pour l’instant, ce n’est pas ce qui nous intéresse le plus. Les membres de la Commission SIGMA se sont davantage penchés sur le problème de l’impact que ce type de révélation pourrait avoir sur le public en général, en France, mais aussi dans d’autres pays.
- A votre avis quelles initiatives devraient on prendre ?
La population a besoin aussi d’être rassurée sur la fiabilité de la surveillance de ces incursions. Nous sommes à un stade où l’on ne doit plus rester totalement passif. Il faudrait prendre en compte le problème posé, quitte à ce que les USA révèlent ce qu’ils savent à l’ONU. Cela a failli se faire, mais compte tenu de la politique actuelle, une initiative de l’ONU reste peu probable. L’Union Européenne pourrait sans doute créer une commission internationale pour étudier ce sujet. Voici une quinzaine d’années, Laurance Rockfeller a groupé autour de lui un certain nombre de personnes pour étudier le problème qui nous intéresse. Madame Galbraith dont le mari avait été ambassadeur des États-unis en France et madame Boutros Boutros GHALI, épouse du Secrétaire Général de l’O.N.U. à l’époque ont fait le tour de tous les services officiels qui, en France, s’intéressaient à la question. La disparition de Laurance Rockfeller a mis fin à cette initiative »
- Peut-on imaginer que les gouvernements utilisent des relais et notamment le Boucliers anti-missiles pour observer discrètement le phénomène?
« La Haute Autorité de la Défense Aérienne a pour fonction de parer à toutes les menaces qui pourraient frapper notre pays. Elle s’intéresse au fait que l’Iran possède probablement des missiles qui pourrait frapper la France ou l’Angleterre. La Russie se sent menacée à cause de ses problèmes en Tchétchénie et ailleurs. Aussi un bouclier anti-missile aurait une véritable raison d’être pour la Défense Nationale. Il existe aussi des radars statiques, capables de reconstruire des images à partir d’ondes électromagnétiques aléatoires. Tous nos moyens de défense peuvent donc, théoriquement, servir à détecter des engins aériens ou des missiles d’origine inconnue.
- Existe-t-il un dialogue entre les politiques et les différentes instances religieuses au sujet d’éventuelles révélations concernant les OVNIS ?
« Dialogue actuel, peut être pas, mais la Commission SIGMA a pris en compte ce problème. Nous sommes en contact avec la Curie Romaine et l’an dernier nous devions nous déplacer à Rome. Il y a environ 6 mois, un archevêque a décrit le plus officiellement du monde, dans une interview reproduite sur le net, l’incident suivant : En 1956, le Pape Jean XXIII et son secrétaire particulier et ont vu des phénomènes lumineux bizarres dans le ciel, et un engin inconnu s’est posé à l’intérieur de Castel Gandolfo. Une porte s’est ouverte, un homme en est sorti tandis que le Pape et son secrétaire tombaient à genoux. L’homme a fait relever Jean XXIII qui dialogua durant 20 minutes avec ce personnage, qui est reparti ensuite dans son engin. Le Pape aurait alors confié à son secrétaire en lui montrant le ciel: « Ce que je viens d’apprendre est extraordinaire : nous avons des frères partout ». Le Directeur actuel de l’Observatoire de Rome, Monseigneur Funès a personnellement traduit cette déclaration en espagnol et n’a pas mis en doute cette description. Quelques années plus tôt, Monseigneur Balducci avait déclaré à des journalistes : « L’existence d’extraterrestres dans d’autres planètes et dans tout l’univers ne pose aucun problème théologique à l’Eglise. D’ailleurs, l’évangile de Saint Jean prête à Jésus ces paroles : « Il y a d’autres demeures dans la maison de mon père ».
Nous allons continuer nos rencontres afin de mieux cerner la position des autorités ecclésiastiques et rencontrer si possible des représentants de différentes religions ».
- Que pensez vous des documents Umittes?
« J’ai des contacts avec un certain nombre de scientifiques et contrairement à ce qu’affirme Jean - Pierre Petit…….rien ne prouve que les Umittes sont vraiment ce qu’ils disent. Je me trompe peut-être,… mais à mes yeux, leur organisation sociale, par exemple, n’est pas du tout convaincante. »
- Pendant votre carrière quelles sont les observations dont vous avez été témoin?
« Pendant 5 ans et demi, j’ai été élève pilote de chasse dans l’US AIR FORCE puis pilote de chasse en Escadre dans l’Armée de l’Air. Une nuit, dans la région de Reims, nous avons vu en vol des sortes de “flash” au sol. On nous a dit qu’il s’agissait d’essais de laser.
Devenu pilote civil, j’ai été témoin deux fois d’observations en vol et une troisième fois au sol. »
« La première fois : En Boeing 707 entre Rio de Janeiro et Furianopolis et nous avons été dépassés par un engin massif observé sur notre Radar. Un écho allant plus vite que nous avait mis 15 secondes pour parcourir dix milles nautiques. Notre avion allant à 8 nautiques à la minute, cela donnait 48 milles nautiques en une minute soit environ MAC 5, ou près de 5000 km/h, à 10 000 mètres d’altitude. »
« La seconde fois : C’était au-dessus de Détroit sur le trajet Los Angeles – Montréal au moment des jeux olympiques de Los Angeles en 1984. Juste avant de commencer la descente nous avons été doublé par la droite par un engin qui a mis environ 15 secondes pour parcourir 10 milles nautiques, ce qui à peu de chose près était la même vitesse que celle mesurée en 1964. J’ai immédiatement appelé le contrôle de la navigation aérienne pour lui demander pourquoi nous n’avions pas été avertis de l’arrivée de ce bolide. J’ai eu l’impression de quatre boules métalliques plus une énorme traînée lumineuse, presque solide, d’un blanc laiteux avec des composants roses d’environ 800 mètres de long. L’ensemble s’est éloigné rapidement pour disparaître à l’horizon. Et deux autres avions de ligne sont intervenus sur la même fréquence pour dire qu’ils avaient vu la même chose. »
« Finalement, le 5 novembre 1990, à 19heures devant la salle polyvalente de Gretz-Armainvilliers, avec cinq de mes élèves d’Aïkido, nous avons vu passer une immense structure aérienne, à faible vitesse et à très basse altitude. Dès le lendemain nous avons fait un rapport à la gendarmerie. Cette observation s’est trouvée confirmée par plusieurs autres groupes de témoins. Elle est détaillée dans mon livre Objets Volants Non Identifiés, un pilote de ligne parle. Éditions Trédaniel 1993. »
- Est-ce que l’on peut éliminer l’hypothèse du phénomène naturel ?
« Oui, au regard de ce que j’ai dit précédemment. Aucun phénomène naturel ne pourrait simuler ce qui a été décrit et tromper à la fois un système de radar et plusieurs observateurs indépendants. Le professeur Hynek, qui avait travaillé pour L’US AIR FORCE pendant plusieurs années, n’hésitait pas à voir des phénomènes naturels partout. Un jour, alors que 100 personnes avaient vu un engin énorme, avec de nombreuses lumières se poser dans un marécage le professeur Hynek avait suggéré que les témoins avaient vu du gaz des marais. »
- Comment situez vous aux USA les vagues de révélation qui ne dépendent ni des gouvernements ni des médias ? Que pensez vous de celles de Steven GREER ?
« Steven GREER, que j’ai personnellement rencontré, croit qu’il peut faire apparaître des engins à volonté en méditant avec un groupe. Il possède beaucoup de films montrant des points lumineux dans le ciel. »
« Steven GREER semble tout à fait sincère, mais la faiblesse de ses arguments ne m’a pas convaincue. Il a reçu énormément d’argent de la part de donateurs, mais il est possible qu’il soit manipulé. Dans ce cas il se pourrait qu’il participe sans le savoir à l’entreprise de désinformation officielle ».
- Qu’en est-il d’un possible changement de dimension des objets et quelle part d’information pourrait être diffusée au public ?
« La part diffusable auprès du public serait la part compréhensible. Or, pour l’instant, rien n’est compréhensible. Par contre il existe paraît il, une note de service de l’USAF qui interdit aux avions de chasse américains de s’approcher d’un objet inconnu quand il subit une transformation géométrique ! Dans mon ouvrage Document Interdits j’évoque le CIC le Service de contre espionnage interne à l’armée américaine. Il y figure le cas d’un engin intervenant dans la zone d’une raffinerie dont la dimension angulaire était la même qu’il soit perçu au sommet d’une colline ou à dix mètres de observateurs. Il existe quelques témoignages de personnes affirmant être entrées dans un engin de petite dimension. Après avoir franchi le seuil, elles se trouvaient dans un espace gigantesque ».
- Est ce que des gens comme Einstein, étaient au courant ?
« Nous n’en n’avons pas la preuve absolue, mais pendant l’année 1942, Einstein a travaillé pour l’ONI, l’Office of Naval Intelligence. Les marins sont de loin les plus secrets sur la collecte de renseignements aux USA et ce sont à peu près les seuls à avoir des détails sur les OANIS (objets aquatiques non identifiés). Einstein aurait pu participer précisément cette année là au Philadelphia Experiment,… si cette expérience a effectivement eu lieu. S’est elle déroulée telle que Charles Berlitz l’a décrite ? Couvrait elle autre chose ? Il est impossible de le savoir. Durant l’été de 1946, s’est produit le phénomène des missiles scandinaves qui apparaissaient au dessus de la flotte américaine au retour des expériences de Bikini. A la fin de l’été 46 le phénomène s’est déplacé progressivement vers la France, l’Espagne et la Grèce. En Grèce Il a été étudié par un élève d’Einstein, lequel a reçu la visite de militaires et de civils américains. Ils lui auraient intimé l’ordre d’arrêter ses recherches. Il est hautement improbable qu’Einstein n’en ait pas entendu parlé, puisqu’il était titulaire de très hautes habilitations ».
- Comment percevez vous la problématique d’une révélation possible ?
« Je pense qu’il est peu probable que nous assistions à une modification complète des paradigmes actuels de l’humanité. En particulier celui qui affirme, depuis la Renaissance, que l’homme se situe au sommet de l’évolution. Il conviendrait de rajouter sur Terre, en faisant abstraction de tout visiteur et de toute entité non humaine. De même, les scientifiques ne sont pas prêts d’abandonner tout ce qu’ils ont construit depuis Newton. Cependant, il n’est pas interdit de penser que d’ici quelques années, il sera possible de mieux comprendre les phénomènes de la gravitation et de l’inertie et pourquoi pas d’apprendre à les modifier par des moyens simples, qui nous échappent pour l’instant. Certains engins observés font un bruit de machine à coudre et ils sont pourtant capables d’accélérations foudroyantes. En ce qui concerne une révélation, si ceux qui nous observent voulaient que leur présence soit connue de tous, ce serait très facile. Ils n’auraient qu’à mettre trois disques à la fin du défilé du 14 juillet et à les arrêter en vol stationnaire devant la tribune présidentielle. Mais de toute évidence, jusqu’à ce jour, « ils » n’ont pas souhaité pas le faire. Il faudrait sans doute voir une très grande sagesse dans cette réserve car l’humanité n’est pas préparée à une telle rencontre. Le seul groupe humain qui le soit est constitué par les bouddhistes. Il est dit que, pendant les prêches du Bouddha Gautama, des aryas et des Devas étaient présents, c'est-à-dire des nobles et des demi-dieux.».
- Quelle est votre point de vue sur et les OANIS et l’hypothèse Intra -terrestre ?
« Des engins volants ont été vus sous l’eau. Au moins une fois, près de Solenzara en Corse, un disque poursuivis par des chasseurs de l’armée de l’air a trouvé refuge en plongeant sous la mer. Dans le Triangle des Bermudes, un engin énorme est, paraît il, sorti de l’eau pas très loin devant une unité de la Marine Nationale. Mais les marins, aussi bien français qu’américains, restent extrêmement discrets ».
« On a souvent dit qu’il existait au Pole Nord un trou qui permettrait d’accéder à l’intérieur de la Terre qui serait creuse. Concernant cette hypothèse, je faisais assez régulièrement la ligne Ankorage – Tokyo et il m’est arrivé de passer exactement à la verticale du Pôle Nord au mois de Juin par un temps complètement dégagé. La mer n’était pas complètement glacée et je peux vous assurer que nous n’avons pas observé le moindre trou. Je pense que les conseillers d’Adolphe Hitler se trompaient. Pour moi, jusqu’à preuve du contraire, la Terre creuse reste une légende. Mais je reste ouvert à toute preuve indiscutable. ».
- Pourriez - vous apporter votre témoignage concernant la présence d’un officier chargé des OVNIS sur chaque base américaine ?
« Dès 1953, il existait en effet une procédure de recueil des observations d’ovnis clairement définie par la réglementation AFR 200 – 2. Il ne fait aucun doute que l’officier des renseignements de la base était chargé de transmettre tous les rapports d’observation d’ovnis, aux adresses prévues, c'est-à-dire à l’état major et à l’Air Technical Intelligence Center à Wright Patterson, mais si sa tâche s’était limité à cela il n’aurait pas eu beaucoup de travail ! En ce sens il n’était donc pas seulement chargé des ovnis.
Il existait un autre ensemble de collecte, JANAP-146, qui s’appliquait aux pilotes civils et aux marins de la marine marchande. Les observations d’ovnis étaient définies comme “vitales pour le renseignement militaire” des USA et du Canada. Le recueil des données se faisaient par d’autres voies mais finissait toujours aux mêmes endroits. ».
- Quelle est votre opinion concernant l’Affaire VARGINHA au Brésil ?
« Je n’ai pas vraiment d’informations particulière sur cette question et je ne connais pas bien le sujet. Mais sachez qu’un certain nombre de pays d’Amérique Latine ont pris contact avec la Commission SIGMA. Nous espérons établir dans le futur des coopérations fructueuses et des échanges d’informations. Tous sont intéressés par notre approche. Concernant Varginha, il y a eu effectivement une rumeur, au Brésil, d’une récupération qui aurait été très vite transmise aux USA. Nous avons vu des photos sur Internet, mais nous n’avons pour l’instant aucun moyen de vérifier leur authenticité. Ces informations ne sont pas confirmées. ».
- Qu’en est-il des phénomènes récents aperçus en 2010 près d’un aéroport en Chine, aux USA et en plusieurs autres endroits.
« Tous les observateurs sont concernés par un regain de manifestations en plein jour, alors que jusque là beaucoup d’incidents avaient lieu la nuit. Il semblerait que nous assistions à une recrudescence de ce genre d’événement, un peu partout dans le monde.
Il est un peu trop tôt pour le dire, mais il semble possible que certains visiteurs veuillent nous habituer à leur existence ou, d’une façon générale, familiariser l’humanité à une présence étrangère.».
- Considérez vous que certains véhicules observés manifestent une agressivité à l’égard de certains humains ?
« J’ai des amis Brésiliens qui sont les parents de mes deux filleules. Leurs familles qui vivent dans la province du Para au nord-est du pays leurs en ont parlé, et Jacques Vallée y fait allusion dans l’un de ses livres. Des chasseurs à l’affût ont, semble-t-il, été pris pour cible et brûlés par rayons rouges tirés par des engins aériens inconnus. Beaucoup mourraient de leurs brûlures, d’autres d’une sorte de cancer généralisé. Cela laisserait supposer un caractère agressif dans ces cas précis. Les humains chassés étaient peut être considérés comme des prédateurs et il faut avouer que les êtres humains se comportent souvent comme des animaux malfaisants ».
- Que connaissez vous des Anomalies Lunaires
« Nous avons intégré dans notre travail la publication de la Nasa sur les anomalies lunaires. J’ai personnellement étudié d’autres catalogues traitant du même sujet. Il faut noter que plus de 30% des anomalies se passait dans le cratère d’Aristaque et la vallée de Shröter, située juste au dessus quand on regarde la Lune depuis nos latitudes. Des photos lunaires et mais aussi de Mars m’ont été transmises depuis un pays de l’Est et elles ne sont pas passées par la censure américaine. On y voit des choses tout à fait surprenantes ».
- Quel est le calendrier à venir de la 3AF ?
« Nous avons présenté notre rapport d’étape juste avant l’été dernier. Cette année, nous essaierons de rencontrer des responsables de différents services que nous n’avons pas encore interrogés, par exemple la DGA, Direction Générale de l’Armement, et la Gendarmerie Nationale. Nous espérons aussi rencontrer des représentants du ministère des Affaires Étrangères.
Il nous reste un peu plus d’un an de travail. Nous aimerions connaître l’avis du Vatican sur l’ensemble de ce sujet. Nous nous félicitons de l’adhésion prévue d’un nouveau membre à la 3AF et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de l’Armée de l’Air toute en entière. La 3AF est dors et déjà la société savante la plus énorme en Europe ».
Je vous laisse le soin de conclure et d’annoncer que je participerai fin Février à un repas ufologique à Nice. Bon début d’année 2011
Jean Gabriel Greslé