Bonsoir Pomme Golden,
Si le sujet t’intéresse , tu aurais sans doute peut-être beaucoup à gagner à lire "les autres" (Clancy & Collaborateurs qui ont fait une revue de la question, par exemple et signalés plus haut), et notamment donc les spécialistes du sommeil, qui travaillent avec des groupes contrôles, en clinique du sommeil, qui produisent des relevés physiques, qui publient en peer-review, etc, tu te rendrais compte très vite que certains épisodes ou troubles liés à "l'onirisme" ou "au sommeil" sont très puissants et bien reconnus comme pouvant produire des expériences fort traumatisantes.
Les situations de paralysie du sommeil, les troubes hypnopompiques, et autres états hypnagogiques en sont ; bref qu'il existe des expériences hypnagogiques/hypnopompiques qui ont des effets et des conséquences fort puissants et traumatisants pour un sujet les ayant vécues.
C'est plutôt et sans doute cela "l'événement", sans jamais pour autant qu'il y ait eu un objet ou un corrélat physique (enlèvement réel, abus sexuel, etc) dans le réel ou l'histoire biographique du sujet.
En d'autres termes que l'expérience "traumatisante" est cette expérience vécue de type hypnagogique/hypnopompique et ses mécanismes neuropsychologiques complexes.
Le thérapeute ou "l'ami", ensuite, provoque consciemment ou non, une situation où le patient se crée un "narratif" ou "un roman culturel", ce qui va avoir pour effet le plus souvent de l'aider. Mais si tu essaies de reconstruire "le passé" et ce qu'a ou aurait vécu réellement le sujet à partir de ce seul narratif construit à deux (comme seul ou plus de deux), l'investigateur risque de commettre de graves erreurs et faire carrément fausse route.
Edit : erf, une partie de mon message est passé à la trappe. Bon, rien de très important.
Gilles
Justement, quel est l'évènement ?Je parle du diagnostique posé après avoir reçu environ 200 personnes : évènement traumatisant réellement vécu qui déclenchent des symptômes ( et non l'inverse)
Si le sujet t’intéresse , tu aurais sans doute peut-être beaucoup à gagner à lire "les autres" (Clancy & Collaborateurs qui ont fait une revue de la question, par exemple et signalés plus haut), et notamment donc les spécialistes du sommeil, qui travaillent avec des groupes contrôles, en clinique du sommeil, qui produisent des relevés physiques, qui publient en peer-review, etc, tu te rendrais compte très vite que certains épisodes ou troubles liés à "l'onirisme" ou "au sommeil" sont très puissants et bien reconnus comme pouvant produire des expériences fort traumatisantes.
Les situations de paralysie du sommeil, les troubes hypnopompiques, et autres états hypnagogiques en sont ; bref qu'il existe des expériences hypnagogiques/hypnopompiques qui ont des effets et des conséquences fort puissants et traumatisants pour un sujet les ayant vécues.
C'est plutôt et sans doute cela "l'événement", sans jamais pour autant qu'il y ait eu un objet ou un corrélat physique (enlèvement réel, abus sexuel, etc) dans le réel ou l'histoire biographique du sujet.
En d'autres termes que l'expérience "traumatisante" est cette expérience vécue de type hypnagogique/hypnopompique et ses mécanismes neuropsychologiques complexes.
Le thérapeute ou "l'ami", ensuite, provoque consciemment ou non, une situation où le patient se crée un "narratif" ou "un roman culturel", ce qui va avoir pour effet le plus souvent de l'aider. Mais si tu essaies de reconstruire "le passé" et ce qu'a ou aurait vécu réellement le sujet à partir de ce seul narratif construit à deux (comme seul ou plus de deux), l'investigateur risque de commettre de graves erreurs et faire carrément fausse route.
Edit : erf, une partie de mon message est passé à la trappe. Bon, rien de très important.
Gilles
Dernière édition par Gilles F. le 13/11/11, 08:42 am, édité 2 fois (Raison : typo)