La vraie-fausse nouvelle sur la vraie-fausse météorite
Agence Science-Presse, le 16 avril 2014, 15h50
(Agence Science-Presse) La possibilité de trouver un jour de la vie dans une météorite n’est pas invraisemblable. La méfiance à l’égard d’un site qui annonce une telle nouvelle est toutefois de mise... surtout quand il s’agit d’un site satirique!
Le blogueur Phil Plait (Bad Astronomy), qui s’emploie d’ordinaire à démolir des erreurs propagées par des sites pseudoscientifiques, ne s’attendait sans doute pas à devoir un jour expliquer pourquoi un canular... était un canular.
C’est pourtant ce qui s’est passé au début du mois, quand le site satirique >World News Daily a annoncé la découverte, en Ontario, d’une «forme de vie extraterrestre» dans une météorite. Le nombre de gens qui l’ont pris au premier degré sur Twitter et Facebook a été suffisamment élevé pour que l’astronome blogueur se sente obligé d’expliquer que d’une part, la photo de la météorite soi-disant tombée en Ontario était une photo d’une météorite tombée en Antarctique. Et que d’autre part, si des scientifiques avaient effectivement trouvé des bactéries dans une météorite, la nouvelle aurait été publiée dans l’heure par des milliers de médias, pas juste sur un site marginal et peu connu.
Agence Science-Presse, le 16 avril 2014, 15h50
(Agence Science-Presse) La possibilité de trouver un jour de la vie dans une météorite n’est pas invraisemblable. La méfiance à l’égard d’un site qui annonce une telle nouvelle est toutefois de mise... surtout quand il s’agit d’un site satirique!
Le blogueur Phil Plait (Bad Astronomy), qui s’emploie d’ordinaire à démolir des erreurs propagées par des sites pseudoscientifiques, ne s’attendait sans doute pas à devoir un jour expliquer pourquoi un canular... était un canular.
C’est pourtant ce qui s’est passé au début du mois, quand le site satirique >World News Daily a annoncé la découverte, en Ontario, d’une «forme de vie extraterrestre» dans une météorite. Le nombre de gens qui l’ont pris au premier degré sur Twitter et Facebook a été suffisamment élevé pour que l’astronome blogueur se sente obligé d’expliquer que d’une part, la photo de la météorite soi-disant tombée en Ontario était une photo d’une météorite tombée en Antarctique. Et que d’autre part, si des scientifiques avaient effectivement trouvé des bactéries dans une météorite, la nouvelle aurait été publiée dans l’heure par des milliers de médias, pas juste sur un site marginal et peu connu.