J'ai fait une traduction des faits (résumés) à partir du papier de Rogerio Chola:
http://www.narcap.org/Projsphere/narcap_ProjSph_3.1.1_Brazil.pdf
Dans la nuit du 19 mais 1986, les radars contrôlant l'espace aérien de São Paulo, Rio de Janeiro and Anápolis ont soudainement commencé à détecter des choses étranges.
En plus des opérateurs radar de CINDACTA I, des pilotes de chasse et des pilotes de l'aviation civile ont participé à une tentative d'identification d'inexplicables cibles radars., ils ont réussi à faire des contacts visuels, mais encore aujourd'hui aucune explication concrète n'a pu être apportée.
1) AVION "CIVIL" 1 (Embraer Xingu, déjà en vol) : Colonel Aviator Ozires Silva and copilot Alcir Pereira da Silva
Déjà en vol, l'équipage a été contacté par CINDACTA I, afin de leur demander s'ils avaient un visuel, suite à la détection par leur radar de 3 objets non identifiés.
Le colonel et le copilote ne voient rien dans un premier temps, puis portant leur attention dans la direction indiquée pas le contrôleur, ils virent quelque chose qui ressemblait à une étoile.
Une très forte lumière semblant suspendue dans l'espace (suspended in space) de couleur jaune avec des tendances rouge, pas du tout comme une étoile ou un avion.
Vers 22h, plus ils approchaient de l'objet, plus il disparaissait, jusqu'à disparaître complètement.
Ils décident alors de voler en direction de l'EST, en direction d'un second objet qui se situait apparemment au Sud de Taubaté.
En dessous de leur niveau de vol et à peu près 600 m au-dessus du sol, ils tombèrent sur une nouvelle source de lumière de l'apparence d'une lampe fluorescente.
Il était difficile de croire que le contrôleur ait cet objet sur son radar compte tenu de son altitude peu élevée.
Après environs 30 minutes, il abandonnèrent les poursuites et atterrirent.
2) AVION D'INTERCEPTION 1 (F-5E) : Lieutenant Aviator Kleber Marinho3
En accord avec le radar de Brasilia, le pilote devait rechercher à ses 2 et 11 heures (position haute et basse), mais il ne vit rien.
Alors que le pilote s'approchait de São José dos Campos, le contrôleur commença à lui donner des instructions plus précises afin qu'il regarde sur sa gauche.
Toujours rien.
Etant donné qu'il y avait de nombreuses cibles radar à sa gauche (six cibles radars stationnaire d'un coté, 7 de l'autre qui plus tard vont suivre l'avion à une distance de 2 miles), le contrôleur demanda de faire une courbe vers la droite.
Dès que le pilote termina sa courbe, le pilote reçut l'instruction de regarder sur sa droite.
Toujours rien.
Comme le contrôleur avaient les objets sur son radar, il demanda au pilote de survoler la position indiquée par le radar.
C'est à ce moment là que le pilote vit une intense lumière un peu en dessous de lui (à ses 2h), plus brillante que toutes les lumières le long de la côte.
Il eut la nette impression à ce moment que l'objet se déplaçait de droite à gauche (environs 17 000 pieds d'altitude).
Il reçut immédiatement l'instruction de continuer l'approche et la tentative d'identification.
Se dirigeant vers la lumière à vitesse supersonique et ayant conscience de la possibilité d'une illusion d'optique, le pilote décida d'activer son radar de bord.
Résultat, un objet apparu sur l'écran du radar à 8-12 miles, confirmant la présence de quelque chose de solide droit devant.
Le radar indiquait un objet de l'envergure d'un Boeing 747.
En se rapprochant de l'objet (environs 6 miles), l'objet cessa de se déplacer dans sa direction et commença une ascension.
Le pilote continua à suivre le contact sur son radar de bord, puis le perdît à 30 000 pieds.
A ce moment il était encore visible, mais la forte lumière finit par se confondre avec la lumière des étoiles.
A un certain moment les instruments de bord furent "perturbés" (the needles of my ADF (See Glossary no. 1) stopped indicating direction (but pointed only forward) and they indicated my own heading.
The instrument panel’s distance measuring equipment (DME) window showed a flag and indicated 30 (fixed) miles, without any reason.
3) AVION D'INTERCEPTION 2 (F-103 Mirage): Captain Aviator Rodolfo da Silva Souza
Echec de 3 tentatives différentes de visualisation en fonction de la localisation des cibles, pourtant toujours bien présentes sur le radar du contrôleur.
Aucun visuel, ni détection par le radar de bord malgré la proximité et malgré des orbites autour des positions supposées des objets, pourtant visibles sur le radar du contrôleur.
4) AVION D'INTERCEPTION 3 (F-103 Mirage) : Captain Armindo de Souza Viriato de Freitas
Aucun contact visuel mais le radar de bord a détecté une cible.
Ce qui a surpris le plus le pilote était la vitesse incroyable de l'objet et sa soudaine disparition.
Il déclara en conférence de presse qu'il était en chasse de l'objet à 1350 km/h, s'approchant jusqu'à une distance de 6 miles.
Sur le radar de bord, l'objet se déplaçait d'un coté à l'autre (en zigzagant).
5) AVION D'INTERCEPTION 4 (F-5E) : Captain Márcio Brisola Jordão
Alors que Brasila lui demandait de faire une vérification de son armement, le pilote fut informé qu'il y avait environs 5 contacts devant lui, à une distance d'environs 15 miles.
Le pilote ne vit rien du tout et le radar de bord ne détecta rien non plus, mais on m'informa qu'ils approchaient de plus en plus près.
"Je me dis que cela n'était pas possible, par une nuit aussi claire de ne rien voir".
Puis le contrôleur informa le pilote qu'ils étaient maintenant derrière lui, l'accompagnant, comme s'ils étaient alignés sur lui.
Mais le pilote ne voyait toujours rien. Il fit un demi tour, mais toujours rien.
Le pilote se dirigea vers São José dos Campos, volant a 15 000 pieds et commença à voler en orbite à cet endroit.
Il appela Kleber (pilote d'interception n°1) sur la radio pour lui demander s'il voyait quelque chose.
Kleber lui répondit que oui, mais que lorsqu'il a voulu le suivre, le contact a disparu.
C'est alors que Captain Jordão vit pour la première fois une lumière, rouge, qui lui semblait au niveau de l'horizon. Il pensa que cela pouvait être un bateau au loin.
La lumière ne bougea pas, ni ne changea de couleur ou clignota .
Le controleur confirma qu'il détectait une cible radar qui correspondait. Le pilote reçut l'instruction d'aller dans cette direction.
Il passa en vitesse supersonique, la lumière ne bougeait pas. Il fut informé que la cible se déplaçait à la même vitesse que lui.
Il continua à maintenir ce cap puis dut retourner à la base en raison du manque de carburant.
"La lumière que j'ai vu pourrait être celle d'un bateau à l'horizon ou, qui sait..."
6) AVION D'INTERCEPTION 5 (Mirage 550): Captain Júlio Cézar Rozenberg
Le pilote avait instruction de prendre de l'altitude.
Il vérifia sur son radar de bord pour voir s'il détectait quelque chose.
Le contrôleur l'informa que l'objet n'était qu'à 3 miles. Le pilote ne voyait et ne détectait toujours rien.
Il demanda l'autorisation d'approcher la zone indiquée par la cible radar, jusqu'à ce que son avion et la cible ne fasse plus qu'un. Toujours rien.
Le vol dura 30 minutes, puis le pilote retourna à la base sans qu'aucun visuel, ni détection par son radar de bord.
7) AVION "CIVIL" 2 (BOEING 707, déjà en vol): The Commander of Boeing 707 cargo ship, Geraldo Souza Pinto, copilot Nivaldo Barbosa and Guntzel, Flight Engineer and Captain Aviator Oscar Machado Júnior.
L'équipage du Boeing fut contacté par CINDACTA I sur la radio afin de leur demander s'ils pouvaient confirmer la présence d'un objet à la position de 11h. “For your information we have a UFO (Unidentified Flying Object) at that location."
Ils virent effectivement un fort éclat lumineux correspondant à cette position.
Le contrôleur demanda si nous voyions le trafic, réponse "l'objet clignote, comme pour dire je suis "là" ".
Ensuite le contrôleur leur indiqua que l'objet s'était soudainement déplacé à leur droite à une vitesse incroyable (environs Mach 5).
A ce moment l'objet disparut puis revint exactement tout droit devant l'avion, à une distance plus réduite qu'auparavant.
Le pilote estime la distance de l'objet à 30 miles. Ils avaient l'impression que l'objet bougeait à une vitesse réduite et qu'ils se rapprochaient de lui.
L'approche continuait. Le radar continua de les informer de la distance les séparant (15 miles, 10, 5, ...), mais l'équipage ne voyait rien.
Le contrôleur nous informa que l'objet était passé, et se trouvait maintenant derrière eux, mais la liaison commença à être perturber par des interférences, et le radar perdit la trace.