UN OVNI BIEN DIRIGE…
Enquête de P Seray et Didier S...
Contre-enquête de Didier S... et Jacky G...
Encore une affaire qui fit un certain bruit à cette époque. Tout commence lorsque nous recevons un fac-similé d’une dépêche AFP. On signale alors la présence d’un objet curieux dans le ciel parisien ce 14 juin 1975 vers 21h.
Le témoin sera vite retrouvé grâce à l’amabilité de notre informateur. De là, la presse s’empare aussi de l’affaire !
Notre témoin recevra plusieurs journalistes, notamment du journal « Nostra » qui publiera dans un de ses numéros, la reproduction exact de l’article du journal « L’Aurore » en date du 19 juin 1975.
Mme Comte Elliane, habite Paris, lieu de l’observation (18éme). Ce jour du 14 juin 1975 elle se reposait chez elle lorsque aperçu un curieux objet fuseler dans le ciel. Elle nous raconte :
« J’étais sur mon lit, je regardais une pièce de théâtre. A un certain moment je me suis aperçu qu’il y avait comme des striures qui barrait ma télévision. Je me suis dit que cela venait de chez eux et ça allait passer. Et non, à a continué. Machinalement j’ai levé la tête, pour me reposer un peu les yeux, à cause de ses striures. J’ai alors vu un espèce de …une sorte…C’était long, vous voyez, ça scintillait. C’était blanc métallisé pour moi, mais tantôt noir, un peu.
Je situe cela vers 21h15 mn, le 14 au soir. Je vois cela donc, et comme toutes les personnes qui ont vu cela, on se demande si on n’ai pas victime d’une hallucination quoi. Après j’ai continuée à observer. »
- Enquêteur : Donc un objet long ?
- Témoin : Plutôt dans le sens de la longueur et ça se promenait doucement.
- Enquêteur : Vous pourriez nous indiquez un ordre de longueur ?
- Témoin : Peut-être deux fois votre stylo, environ…
- Enquêteur : Epais ?
- Témoin : C’était plutôt mince par rapport à la longueur.
- Enquêteur : Un peu comme un fuselage d’avion donc ?
- Témoin : Bien ! Justement, des avions j’ai eue l’occasion d’en observer et ce n’est pas la masse que l’on voit et qui se promène pour un avion.
- Enquêteur : Dans quel sens allait-il ?
- Témoin : Dans ce sens là (elle nous indique une direction NO vers SO).
- Enquêteur : A t-il changer de couleur ?
- Témoin : Je le voyais tous le temps blanc métallisé et tantôt noir. Peut-être parce qu’il disparaissait dans les nuages et en redescendait ? Après, subitement, il s’est immobilisé et il y a eu une lumière verte à l’avant de l’objet qui a clignoté deux ou trois fois. La lumière était très vive et j’ai été obligée de détourner le regard.
- Enquêteur : Gros cette lumière ?
- Témoin : Un peu plus gros que les clignotant d’un avion, à peu prés. Ca a clignoté deux ou trois fois et après ça s’est immobilisé, comme si elle photographiait quelque chose. Ensuite plus rien, le noir complet.
- A quelle hauteur le situez vous ?
- Témoin : A peu prés à trois cent mètres.
- Enquêteur : Comment était le ciel ?
- Témoin : Il n’y avait pas trop de nuages.
- Enquêteur : Et ça a disparut comme ça ?
- Témoin : Oui, voilà, comme une lumière qu’on éteint.
- Enquêteur : Comment était l’objet ?
- Témoin : Légèrement arrondi sur les bords, un peu ovale même. Et on ne voyait pas la terminaison de l’objet (l’arrière). Ca scintillait et c’est en sautillant que j’ai aperçue que c’était tantôt noir et tantôt blanc métallisé.
- Enquêteur : Combien de temps a duré l’observation ?
- Témoin : Je ne peux pas dire…Peut-être une minute…Je ne sais pas exactement.
Mme Comte à très peu de temps à nous accorder. Nous avons donc recueilli son témoignage sur prés d’une demi-heure, guère plus. Les éléments fournis ici ouvre une possibilité que réfute le co- enquêteur se trouvant avec moi. Une seconde visite sera nécessaire dés lors.
Le curieux détail que note notre témoin (striures sur sa télé) ne doit surtout pas entrer en ligne dans cette affaire. Les interférences parasitaires sont fréquentes dans la région parisienne et ont des causes aussi diverses que variées.
Nous avons à faire à un objet long, de teinte noir ou métallisé et possédant à un certain moment un clignotant de teinte verte. Une trajectoire banale, NO vers SO pour un objet insolite et surtout une vitesse très réduite.
L’objet en question.
Sur les dires de notre observatrice, nous pouvons avec réserve estimer la longueur de cet objet à 15 mètres environ.
Fort des doutes que je possède et avec une idée particulière en tête, nous décidons de revoir le témoin quelques mois plus tard. Voici alors ce que nous obtenons.
Contre-enquête.
Mme Comte : « J’étais en train de regarder une pièce de théâtre, je veux dire à la télé,et puis tout à coup machinalement j’aie lever les yeux car j’avais observée quelques striures sur mon poste de télévision. J’ai aperçue une espèce de forme allongée, qui avançait, disons, par petit bond, enfin c’est ce qui me semblait tout du moins, et dans un sens horizontal, et tout à coup cette forme s’immobilisa, a lancée un espèce de lumière phosphorescente verte, un peu comme un flash si vous voulez, que je n’est pas pu soutenir du regard. Le temps de rouvrir les yeux, elle a refait le même flash si on peu dire, et ensuite plus rien. »
- Enquêteur : Vous pourriez me donner un ordre de longueur ?
- Témoin : Elle faisait un mètre de longueur.
- Enquêteur : Et en largeur ?
- Témoin : D’ici je ne sais pas, peut-être 50 centimètres, à vue d’œil. Comme ça, je le situ quand même assez prés parce que ça faisait pour moi 300 mètres environ de distance.
- Enquêteur : D’où l’avez vu vue ?
- Témoin : Je l’ai observée par ce carreau (elle nous montre la seule fenêtre de sa salle de séjour) et ça se dirigeait vers l’antenne de télévision (collectif).
- Enquêteur : Avez-vous ressentie des effets particuliers ?
- Témoin : Lorsque cette lumière à clignotée, je vous dit oui, je n’ai pas pu soutenir le flash, mais quand l’engin a disparu, je suis revenue pour suivre le cour de la pièce de théâtre, après je n’est pas pu suivre le fil de la pièce, donc je suppose que cela à durer un certain temps quand même. Bien que moi je le situe dans un moment très court.
- Enquêteur : Une fourchette peut-être ?
- Témoin : Peut-être cinq minutes, c’est ce que je dis. Mais je ne peu pas l’affirmer parce à la fois pour moi cela c’est déroulé très vite et cela à quand même été assez long vu que je n’est pas pu suivre le fil de la pièce de théâtre.
- Enquêteur : C’était quand déjà ?
- Témoin : C’était le 14 juin 1975 vers les 9h du soir.
Voilà un témoignage bien changeant ! Si nous lisons ce que la presse en dit à l’époque, notre première enquête effectuée quatre mois après les faits, puis notre contre-enquête, il apparaît un nombre de divergences assez effrayant.
Ceci doit absolument nous alerter quand nous interrogeons des témoins d’observation ancienne. Ici n’existe que prés de deux ans ! (Février 1977 pour la seconde investigation). Déjà nous notons un décalage sur les dimensions de l’objet et sur le temps d’observation.
A la lumière de tout cela nous restons persuadé que notre témoin a bien vu une chose dans le ciel Parisien.
Entre temps, effectivement, nous apprenons que deux autres témoins, résidant dans l’Oise, à Senlis plus précisément, ont observé le soir du 14 juin, en fin d’après midi, un curieux engin se déplaçant lentement dans le ciel, assez haut. Ils nous diront notamment :
« On ne le voyait pas distinctement et nous n’avons pas accordé d’attention particulière. ».
L’objet leur fait penser à une espèce de ballon dirigeable…
Or, d’après moi et pour le cas de Paris (Senlis trouve une autre explication prosaique), c’est bien ce que vis notre témoin singulier. La forme correspond, cette lumière verte clignotante impliquant un phénomène aérien effectuant un virage. Des nuages en assez grands nombres ce soir là (renseignement pris) cachant rapidement notre dirigeable.
En cette période, de tel aéronef sillonnait l’espace aérien parisien et des alentours. Nous avons maintes fois eu l’occasion de les observer nous-mêmes. Reste cette particularité que possède notre narratrice à enjoliver et déformer quelques peu les faits…
L'article de presse exactement semblable à celui que publia "L'Aurore".
Patrice SERAY
A noter : les noms des autres enquêteurs ne sont pas mentionnés volontairement. Précision utile au cas où.
Enquête de P Seray et Didier S...
Contre-enquête de Didier S... et Jacky G...
Encore une affaire qui fit un certain bruit à cette époque. Tout commence lorsque nous recevons un fac-similé d’une dépêche AFP. On signale alors la présence d’un objet curieux dans le ciel parisien ce 14 juin 1975 vers 21h.
Le témoin sera vite retrouvé grâce à l’amabilité de notre informateur. De là, la presse s’empare aussi de l’affaire !
Notre témoin recevra plusieurs journalistes, notamment du journal « Nostra » qui publiera dans un de ses numéros, la reproduction exact de l’article du journal « L’Aurore » en date du 19 juin 1975.
Mme Comte Elliane, habite Paris, lieu de l’observation (18éme). Ce jour du 14 juin 1975 elle se reposait chez elle lorsque aperçu un curieux objet fuseler dans le ciel. Elle nous raconte :
« J’étais sur mon lit, je regardais une pièce de théâtre. A un certain moment je me suis aperçu qu’il y avait comme des striures qui barrait ma télévision. Je me suis dit que cela venait de chez eux et ça allait passer. Et non, à a continué. Machinalement j’ai levé la tête, pour me reposer un peu les yeux, à cause de ses striures. J’ai alors vu un espèce de …une sorte…C’était long, vous voyez, ça scintillait. C’était blanc métallisé pour moi, mais tantôt noir, un peu.
Je situe cela vers 21h15 mn, le 14 au soir. Je vois cela donc, et comme toutes les personnes qui ont vu cela, on se demande si on n’ai pas victime d’une hallucination quoi. Après j’ai continuée à observer. »
- Enquêteur : Donc un objet long ?
- Témoin : Plutôt dans le sens de la longueur et ça se promenait doucement.
- Enquêteur : Vous pourriez nous indiquez un ordre de longueur ?
- Témoin : Peut-être deux fois votre stylo, environ…
- Enquêteur : Epais ?
- Témoin : C’était plutôt mince par rapport à la longueur.
- Enquêteur : Un peu comme un fuselage d’avion donc ?
- Témoin : Bien ! Justement, des avions j’ai eue l’occasion d’en observer et ce n’est pas la masse que l’on voit et qui se promène pour un avion.
- Enquêteur : Dans quel sens allait-il ?
- Témoin : Dans ce sens là (elle nous indique une direction NO vers SO).
- Enquêteur : A t-il changer de couleur ?
- Témoin : Je le voyais tous le temps blanc métallisé et tantôt noir. Peut-être parce qu’il disparaissait dans les nuages et en redescendait ? Après, subitement, il s’est immobilisé et il y a eu une lumière verte à l’avant de l’objet qui a clignoté deux ou trois fois. La lumière était très vive et j’ai été obligée de détourner le regard.
- Enquêteur : Gros cette lumière ?
- Témoin : Un peu plus gros que les clignotant d’un avion, à peu prés. Ca a clignoté deux ou trois fois et après ça s’est immobilisé, comme si elle photographiait quelque chose. Ensuite plus rien, le noir complet.
- A quelle hauteur le situez vous ?
- Témoin : A peu prés à trois cent mètres.
- Enquêteur : Comment était le ciel ?
- Témoin : Il n’y avait pas trop de nuages.
- Enquêteur : Et ça a disparut comme ça ?
- Témoin : Oui, voilà, comme une lumière qu’on éteint.
- Enquêteur : Comment était l’objet ?
- Témoin : Légèrement arrondi sur les bords, un peu ovale même. Et on ne voyait pas la terminaison de l’objet (l’arrière). Ca scintillait et c’est en sautillant que j’ai aperçue que c’était tantôt noir et tantôt blanc métallisé.
- Enquêteur : Combien de temps a duré l’observation ?
- Témoin : Je ne peux pas dire…Peut-être une minute…Je ne sais pas exactement.
Mme Comte à très peu de temps à nous accorder. Nous avons donc recueilli son témoignage sur prés d’une demi-heure, guère plus. Les éléments fournis ici ouvre une possibilité que réfute le co- enquêteur se trouvant avec moi. Une seconde visite sera nécessaire dés lors.
Le curieux détail que note notre témoin (striures sur sa télé) ne doit surtout pas entrer en ligne dans cette affaire. Les interférences parasitaires sont fréquentes dans la région parisienne et ont des causes aussi diverses que variées.
Nous avons à faire à un objet long, de teinte noir ou métallisé et possédant à un certain moment un clignotant de teinte verte. Une trajectoire banale, NO vers SO pour un objet insolite et surtout une vitesse très réduite.
L’objet en question.
Sur les dires de notre observatrice, nous pouvons avec réserve estimer la longueur de cet objet à 15 mètres environ.
Fort des doutes que je possède et avec une idée particulière en tête, nous décidons de revoir le témoin quelques mois plus tard. Voici alors ce que nous obtenons.
Contre-enquête.
Mme Comte : « J’étais en train de regarder une pièce de théâtre, je veux dire à la télé,et puis tout à coup machinalement j’aie lever les yeux car j’avais observée quelques striures sur mon poste de télévision. J’ai aperçue une espèce de forme allongée, qui avançait, disons, par petit bond, enfin c’est ce qui me semblait tout du moins, et dans un sens horizontal, et tout à coup cette forme s’immobilisa, a lancée un espèce de lumière phosphorescente verte, un peu comme un flash si vous voulez, que je n’est pas pu soutenir du regard. Le temps de rouvrir les yeux, elle a refait le même flash si on peu dire, et ensuite plus rien. »
- Enquêteur : Vous pourriez me donner un ordre de longueur ?
- Témoin : Elle faisait un mètre de longueur.
- Enquêteur : Et en largeur ?
- Témoin : D’ici je ne sais pas, peut-être 50 centimètres, à vue d’œil. Comme ça, je le situ quand même assez prés parce que ça faisait pour moi 300 mètres environ de distance.
- Enquêteur : D’où l’avez vu vue ?
- Témoin : Je l’ai observée par ce carreau (elle nous montre la seule fenêtre de sa salle de séjour) et ça se dirigeait vers l’antenne de télévision (collectif).
- Enquêteur : Avez-vous ressentie des effets particuliers ?
- Témoin : Lorsque cette lumière à clignotée, je vous dit oui, je n’ai pas pu soutenir le flash, mais quand l’engin a disparu, je suis revenue pour suivre le cour de la pièce de théâtre, après je n’est pas pu suivre le fil de la pièce, donc je suppose que cela à durer un certain temps quand même. Bien que moi je le situe dans un moment très court.
- Enquêteur : Une fourchette peut-être ?
- Témoin : Peut-être cinq minutes, c’est ce que je dis. Mais je ne peu pas l’affirmer parce à la fois pour moi cela c’est déroulé très vite et cela à quand même été assez long vu que je n’est pas pu suivre le fil de la pièce de théâtre.
- Enquêteur : C’était quand déjà ?
- Témoin : C’était le 14 juin 1975 vers les 9h du soir.
Voilà un témoignage bien changeant ! Si nous lisons ce que la presse en dit à l’époque, notre première enquête effectuée quatre mois après les faits, puis notre contre-enquête, il apparaît un nombre de divergences assez effrayant.
Ceci doit absolument nous alerter quand nous interrogeons des témoins d’observation ancienne. Ici n’existe que prés de deux ans ! (Février 1977 pour la seconde investigation). Déjà nous notons un décalage sur les dimensions de l’objet et sur le temps d’observation.
A la lumière de tout cela nous restons persuadé que notre témoin a bien vu une chose dans le ciel Parisien.
Entre temps, effectivement, nous apprenons que deux autres témoins, résidant dans l’Oise, à Senlis plus précisément, ont observé le soir du 14 juin, en fin d’après midi, un curieux engin se déplaçant lentement dans le ciel, assez haut. Ils nous diront notamment :
« On ne le voyait pas distinctement et nous n’avons pas accordé d’attention particulière. ».
L’objet leur fait penser à une espèce de ballon dirigeable…
Or, d’après moi et pour le cas de Paris (Senlis trouve une autre explication prosaique), c’est bien ce que vis notre témoin singulier. La forme correspond, cette lumière verte clignotante impliquant un phénomène aérien effectuant un virage. Des nuages en assez grands nombres ce soir là (renseignement pris) cachant rapidement notre dirigeable.
En cette période, de tel aéronef sillonnait l’espace aérien parisien et des alentours. Nous avons maintes fois eu l’occasion de les observer nous-mêmes. Reste cette particularité que possède notre narratrice à enjoliver et déformer quelques peu les faits…
L'article de presse exactement semblable à celui que publia "L'Aurore".
Patrice SERAY
A noter : les noms des autres enquêteurs ne sont pas mentionnés volontairement. Précision utile au cas où.