marius
La foudre en boule.
La première observation scientifique de la foudre dite en boule remonte en 1753 lorsqu’un certain docteur Richman, alors qu’il mesurait l’électrisation des nuages orageux, fut tué par la foudre. Encore aujourd’hui, le phénomène de la foudre en boule demeure une des énigmes difficile à expliquer par les physiciens.
Pour se rendre compte de la complexité de ce phénomène, il apparaît nécessaire de soumettre au moins trois cas susceptible de représenter le dit phénomène.
1/- Nous sommes un soir de juillet. L’air est tiède, lourde et de brusques ondées orageuses scintillent sans cesse. Par moment de violente lueur sort de l’ombre. D’ un coup, notre témoin sortant d’un virage (il est en voiture) et au beau milieu d’une ligne droite, entrevoit une boule de lumière orangée, immobile et grosse comme un veau. Ralentissant, notre automobiliste contourne l’obstacle.
Lorsqu’il repasse au même endroit une heure plus tard, la sphère lumineuse sera toujours là, moins grosse, moins brillante et moins rougeâtre.
Ce premier cas est véridique, le témoin digne de foi. Il déclare n’avoir pas vu de lueurs bizarres, n’avoir entendu aucun bourdonnement et aucun zitis à proximité.
Foudre en boule ? Pas tout à fait ! C’est du moins se que s’accordent à dire les spécialistes. Il s’agit cependant et à coup sur d’une manifestation curieuse produite par l’électricité atmosphérique. Ce phénomène semble d’ailleurs moins rare qu’il n’y parait.
En parallèle nous pourrions citer le cas de deux autres témoins, résidant dans le Bas-Rhin qui, en 1967, observèrent une étrange boule lumineuse s’introduisant par une cheminée de leur maison et ressortant par la porte entrouverte avant « d’exploser » dans un silence religieux. Aucune trace de brûlures, aucune sensation de chaleur !
La foudre est un phénomène consistant en une décharge électrique entre le nuage et le sol. Elle a fait l’étude de nombreuses expériences. Sa nature commence à être mieux connue même si ses effets au point d’impact posent encore bien des difficultés.
En général les descriptions de la foudre en boule sont assez typique et les témoignages assez concordant : Un éclair tombe et une sphère lumineuse mobile apparaît soudain, se promène au-dessus du sol, flotte dans l’air, puis disparaît par la fenêtre ou sous une porte. Ses dimensions sont de la taille d’un pamplemousse et sa durée n’excède par quelques secondes.
Si ce phénomène n’est pas aussi rare que cela (nombreux témoignages y compris fort anciens), le phénomène est cependant aléatoire. C’est ce qui explique la difficulté à l’expliquer. C’est aussi pourquoi nous ne possédons que trop peu de documents photographiques.
Il est aussi vrai que les puissances mises en jeu sont tellement incroyables qu’il apparaît illusoire de les reproduire en laboratoire.
Les plus importantes de ces expériences sont donc réalisées en extérieur, notamment à St Privat-d’Allier.
En conséquence, la foudre en boule n’existe en fait que grâce aux témoignages et c’est pourquoi beaucoup de chercheurs n’y croient pas. Certains cependant ont manifesté un certain intérêt à cette énigme et nous pourrions citer en France, M Hubert du CEA puis aux USA MM Singer et Barry.
C’est un peu grâce à eux que nous pouvons aujourd’hui proposer des interprétations, nous les verrons un peu plus loin.
Donc, la dispersion des témoignages feraient apparaître que la foudre en boule possèderait un diamètre allant de 1 cm à 1 m et que sa durée de vie irait d’une fraction de seconde à une heure. La couleur blanche est parfois mentionnée ainsi que l’orangée. Tout cela justifie selon Rayle de la NASA des explications différentes.
La première catégorie (si nous pouvons dire) est celle de boule observée au contact d’un objet ou du sol. Le premier cas soumis plus haut entre dans cette catégorie Il diffère bien entendu des témoignages qui font état d’une boule allant de 10 à 30 cm ainsi que par sa durée de vie.
Les boules lumineuses observées par temps d’orage sur les fils des lignes HT, les câbles des remonte-pente, les câbles de grue appartiendraient aussi à cette catégorie.
Le cas n°2 illustre à son tour cela :
2/- Nous sommes en juillet près de Zurich. Le témoin, surpris par un violent orage, court se mettre à l’abri lorsqu’il aperçoit presque simultanément à la suite d’un éclair, une boule lumineuse se matérialisant sur la câble du téléphérique proche qui descend alors rapidement sur celui-ci. Quelques minutes plus tard, une seconde boule lumineuse descend le même câble.
Ce phénomène sera observé sur les lignes de HT. Les spécialistes pourtant considèrent que ces « gouttes » lumineuses qui glissent le long de fil électrique, câbles, ne sont pas de réels cas de foudre en boule même s’ils appartiennent aux manifestations curieuses des décharges électriques.
La seconde classe, semblable mais sans pour cela constituer une manifestation stricte, comprend les observations relatant la chute d’une boule lumineuse précédant de peu un éclair. Voici le troisième cas :
3/- Un témoin sort de son travail, le ciel est orageux. Il lève machinalement les yeux et aperçoit alors une boule lumineuse tombant sur le clocher de l’Eglise voisine. Cette boule glisse alors le long des tuiles et se met à rouler le long de la rue. Presque aussitôt, la foudre tombe sur le clocher.
C’est le fait que cette boule précède un éclair qui a forcé les spécialistes à séparer ce genre de manifestations des cas, plus rare, de foudre en boule.
Le cas type provient d’un spécialiste EDF qui raconta qu’une fin d’après-midi, dans le Cantal, sous un orage violent, il vit brusquement une lueur éclatante, entendit un fracas du tonnerre et vit alors une boule sortir de sa cheminée, grosse comme un melon et qui ondule au travers de la pièce à quelques décimètres du sol. En arrivant près d’un bloc de papier, les feuilles bougent, se mettent en éventail. Quelques secondes plus tard, la boule disparaît comme par enchantement.
Curieux, l’agent EDF se dirige alors vers le bloc de papier, naturellement intrigué par ce qu’il vient de constater. Prenant son bloc il constate que les feuilles sont criblées de petits trous.
Ce simple fait est explicable en soi puisque le papier est un isolant et, en présence de champs électriques intenses, il peut être traversé par des dizaines de micro décharges qui laissent alors des trous minuscules.
Au passage faites donc l’expérience en passant une feuille de papier entre deux électrodes portées à un potentiels élevé (entre les bornes d’une bobine d’allumage).
Les spécialistes considèrent ce type de cas comme hautement sérieux et comme étant un vrai cas de foudre en boule puisque la sphère n’a touché aucun objet, a flotté librement et n’a durée que quelques secondes.
Ces vrais cas diffèrent donc des autres et concernent surtout les maisons de campagne, les avions. Dans le premier cas, la sphère lumineuse apparaît au voisinage du point d’impact de la foudre. Elle apparaît souvent par la cheminée mais cela pourrait être une porte, une fenêtre aussi. Cette sphère flotte librement, et ceci est important. Certains spécialistes affirment qu’il existe même (et statistiquement) des endroits prédisposées à l’apparition de ce type de phénomène.
Les constructions récentes sont à l’abri de la foudre en boule. L’usage de structures métalliques dans les toitures et l’armature de fer à béton explique également cela.
Dans les deux cas, le réseau métallique constitue une cage protectrice (cage de Faraday) laquelle isole l’intérieur des influences électriques extérieures.
Ce fait n’empêche cependant pas les avions de connaître la foudre en boule. L’éclair frappe par exemple l’avant de l’appareil et les passagers aperçoivent alors une boule lumineuse sortir du poste de pilotage et suivre son chemin dans l’allée centrale. Elle disparaît ensuite dans un grand silence.
Comment expliquer ce fait alors que l’avion fait office aussi de cage de Faraday ? Il apparaît ici que la boule est centrée dans la carlingue par des forces électrostatiques.
A suivre.
La foudre en boule.
La première observation scientifique de la foudre dite en boule remonte en 1753 lorsqu’un certain docteur Richman, alors qu’il mesurait l’électrisation des nuages orageux, fut tué par la foudre. Encore aujourd’hui, le phénomène de la foudre en boule demeure une des énigmes difficile à expliquer par les physiciens.
Pour se rendre compte de la complexité de ce phénomène, il apparaît nécessaire de soumettre au moins trois cas susceptible de représenter le dit phénomène.
1/- Nous sommes un soir de juillet. L’air est tiède, lourde et de brusques ondées orageuses scintillent sans cesse. Par moment de violente lueur sort de l’ombre. D’ un coup, notre témoin sortant d’un virage (il est en voiture) et au beau milieu d’une ligne droite, entrevoit une boule de lumière orangée, immobile et grosse comme un veau. Ralentissant, notre automobiliste contourne l’obstacle.
Lorsqu’il repasse au même endroit une heure plus tard, la sphère lumineuse sera toujours là, moins grosse, moins brillante et moins rougeâtre.
Ce premier cas est véridique, le témoin digne de foi. Il déclare n’avoir pas vu de lueurs bizarres, n’avoir entendu aucun bourdonnement et aucun zitis à proximité.
Foudre en boule ? Pas tout à fait ! C’est du moins se que s’accordent à dire les spécialistes. Il s’agit cependant et à coup sur d’une manifestation curieuse produite par l’électricité atmosphérique. Ce phénomène semble d’ailleurs moins rare qu’il n’y parait.
En parallèle nous pourrions citer le cas de deux autres témoins, résidant dans le Bas-Rhin qui, en 1967, observèrent une étrange boule lumineuse s’introduisant par une cheminée de leur maison et ressortant par la porte entrouverte avant « d’exploser » dans un silence religieux. Aucune trace de brûlures, aucune sensation de chaleur !
La foudre est un phénomène consistant en une décharge électrique entre le nuage et le sol. Elle a fait l’étude de nombreuses expériences. Sa nature commence à être mieux connue même si ses effets au point d’impact posent encore bien des difficultés.
En général les descriptions de la foudre en boule sont assez typique et les témoignages assez concordant : Un éclair tombe et une sphère lumineuse mobile apparaît soudain, se promène au-dessus du sol, flotte dans l’air, puis disparaît par la fenêtre ou sous une porte. Ses dimensions sont de la taille d’un pamplemousse et sa durée n’excède par quelques secondes.
Si ce phénomène n’est pas aussi rare que cela (nombreux témoignages y compris fort anciens), le phénomène est cependant aléatoire. C’est ce qui explique la difficulté à l’expliquer. C’est aussi pourquoi nous ne possédons que trop peu de documents photographiques.
Il est aussi vrai que les puissances mises en jeu sont tellement incroyables qu’il apparaît illusoire de les reproduire en laboratoire.
Les plus importantes de ces expériences sont donc réalisées en extérieur, notamment à St Privat-d’Allier.
En conséquence, la foudre en boule n’existe en fait que grâce aux témoignages et c’est pourquoi beaucoup de chercheurs n’y croient pas. Certains cependant ont manifesté un certain intérêt à cette énigme et nous pourrions citer en France, M Hubert du CEA puis aux USA MM Singer et Barry.
C’est un peu grâce à eux que nous pouvons aujourd’hui proposer des interprétations, nous les verrons un peu plus loin.
Donc, la dispersion des témoignages feraient apparaître que la foudre en boule possèderait un diamètre allant de 1 cm à 1 m et que sa durée de vie irait d’une fraction de seconde à une heure. La couleur blanche est parfois mentionnée ainsi que l’orangée. Tout cela justifie selon Rayle de la NASA des explications différentes.
La première catégorie (si nous pouvons dire) est celle de boule observée au contact d’un objet ou du sol. Le premier cas soumis plus haut entre dans cette catégorie Il diffère bien entendu des témoignages qui font état d’une boule allant de 10 à 30 cm ainsi que par sa durée de vie.
Les boules lumineuses observées par temps d’orage sur les fils des lignes HT, les câbles des remonte-pente, les câbles de grue appartiendraient aussi à cette catégorie.
Le cas n°2 illustre à son tour cela :
2/- Nous sommes en juillet près de Zurich. Le témoin, surpris par un violent orage, court se mettre à l’abri lorsqu’il aperçoit presque simultanément à la suite d’un éclair, une boule lumineuse se matérialisant sur la câble du téléphérique proche qui descend alors rapidement sur celui-ci. Quelques minutes plus tard, une seconde boule lumineuse descend le même câble.
Ce phénomène sera observé sur les lignes de HT. Les spécialistes pourtant considèrent que ces « gouttes » lumineuses qui glissent le long de fil électrique, câbles, ne sont pas de réels cas de foudre en boule même s’ils appartiennent aux manifestations curieuses des décharges électriques.
La seconde classe, semblable mais sans pour cela constituer une manifestation stricte, comprend les observations relatant la chute d’une boule lumineuse précédant de peu un éclair. Voici le troisième cas :
3/- Un témoin sort de son travail, le ciel est orageux. Il lève machinalement les yeux et aperçoit alors une boule lumineuse tombant sur le clocher de l’Eglise voisine. Cette boule glisse alors le long des tuiles et se met à rouler le long de la rue. Presque aussitôt, la foudre tombe sur le clocher.
C’est le fait que cette boule précède un éclair qui a forcé les spécialistes à séparer ce genre de manifestations des cas, plus rare, de foudre en boule.
Le cas type provient d’un spécialiste EDF qui raconta qu’une fin d’après-midi, dans le Cantal, sous un orage violent, il vit brusquement une lueur éclatante, entendit un fracas du tonnerre et vit alors une boule sortir de sa cheminée, grosse comme un melon et qui ondule au travers de la pièce à quelques décimètres du sol. En arrivant près d’un bloc de papier, les feuilles bougent, se mettent en éventail. Quelques secondes plus tard, la boule disparaît comme par enchantement.
Curieux, l’agent EDF se dirige alors vers le bloc de papier, naturellement intrigué par ce qu’il vient de constater. Prenant son bloc il constate que les feuilles sont criblées de petits trous.
Ce simple fait est explicable en soi puisque le papier est un isolant et, en présence de champs électriques intenses, il peut être traversé par des dizaines de micro décharges qui laissent alors des trous minuscules.
Au passage faites donc l’expérience en passant une feuille de papier entre deux électrodes portées à un potentiels élevé (entre les bornes d’une bobine d’allumage).
Les spécialistes considèrent ce type de cas comme hautement sérieux et comme étant un vrai cas de foudre en boule puisque la sphère n’a touché aucun objet, a flotté librement et n’a durée que quelques secondes.
Ces vrais cas diffèrent donc des autres et concernent surtout les maisons de campagne, les avions. Dans le premier cas, la sphère lumineuse apparaît au voisinage du point d’impact de la foudre. Elle apparaît souvent par la cheminée mais cela pourrait être une porte, une fenêtre aussi. Cette sphère flotte librement, et ceci est important. Certains spécialistes affirment qu’il existe même (et statistiquement) des endroits prédisposées à l’apparition de ce type de phénomène.
Les constructions récentes sont à l’abri de la foudre en boule. L’usage de structures métalliques dans les toitures et l’armature de fer à béton explique également cela.
Dans les deux cas, le réseau métallique constitue une cage protectrice (cage de Faraday) laquelle isole l’intérieur des influences électriques extérieures.
Ce fait n’empêche cependant pas les avions de connaître la foudre en boule. L’éclair frappe par exemple l’avant de l’appareil et les passagers aperçoivent alors une boule lumineuse sortir du poste de pilotage et suivre son chemin dans l’allée centrale. Elle disparaît ensuite dans un grand silence.
Comment expliquer ce fait alors que l’avion fait office aussi de cage de Faraday ? Il apparaît ici que la boule est centrée dans la carlingue par des forces électrostatiques.
A suivre.