Merci pour les commentaires.
Ce n'est effectivement pas un cas difficile à expliquer, si l'on met en doute les relevés du policier, ses photos qu'il montre dans le reportage (pas une reconstitution), la bonne foi des témoins qui sont venus immédiatement voir les traces (ce n'étaient donc pas des traces postérieures faites par les forestiers qui ont posé la clôture le lendemain), et leur capacité à imaginer et vérifier des hypothèses simples (intoxication + traces banales).
Je n'ai rien contre l'idée qu'il peut y avoir des explications toutes simples à ces traces pas très spectaculaires. J'ai trouvé fort bonne l'idée de la belladone. C'est possible. Mais est ce que c'est la bonne explication ?
Il me reste une impression générale qui émane des interview : des personnes qui connaissent le coin, qui ont vu les traces de près (pas sur des photos peu claires) et ce qui les entoure. Ils sont catégoriques dans leur déclarations. Ils semblent suffisamment rationnels pour baser leur conclusions sur leurs observations.
On peut toujours supposer qu'aucun d'entre eux n'a pensé à des explications simples, ni le policier ni le chef des forestiers pour expliquer les traces, ni le docteur pour une intoxication. Personne n'a été victime d'une telle intoxication ni avant, ni après, ou ils auraient fait le lien. Bob Taylor n'a jamais été victime d'hallucinations ensuite (enfin c'est ce qu'il dit, si ça se trouve il voit des zitis partout, c'est invérifiable). On peut toujours spéculer sur les engins, les stockages de tuyaux que personne n'a vu. Mais il me reste une impression de sincérité, de crédibilité dans leurs observations et conclusions, tout un tas de détails qui font vrai. Le pantalon et le caleçon déchiré symétriquement sur les côtés à la taille et vers le haut, présenté par l'analyste de la police, pas du tout comme ce qu'on aurait pu s'attendre à voir comme écorchures, après que son propriétaire se soit trainé au sol, paralysé des jambes.
Je ne plaide pas pour la solidité du cas, il ne l'est pas, mais il me reste un sentiment d'insatisfaction, de malaise.
Pour clarifier je suis bien conscient que ce genre d'histoire chargée émotionnellement est particulièrement piègeuse. L'empathie... C'est un cas d'"abduction", ou presque. Autant je n'ai aucun mal à dire que les cas détaillés par John Mack dans son opus Abduction ne sont absolument pas convaincants tellement ils montrent des signes évidents de contamination (les groupes de soutien pour abductés), la personnalité et les croyances des personnes, leurs antécédents, le formatage Petit Gris & le discours New Age après des années de rencontres nocturnes, tout ça ne m'impressionne pas du tout.
Tout au contraire, cette histoire très originale, sans délai entre l'incident, le témoignage et les relevés sur place, sans régression hypnotique, sans intervention d'ufologue peu scrupuleux me parait de meilleure qualité. Je sais bien que ce n'est qu'une impression subjective.
Ce n'est effectivement pas un cas difficile à expliquer, si l'on met en doute les relevés du policier, ses photos qu'il montre dans le reportage (pas une reconstitution), la bonne foi des témoins qui sont venus immédiatement voir les traces (ce n'étaient donc pas des traces postérieures faites par les forestiers qui ont posé la clôture le lendemain), et leur capacité à imaginer et vérifier des hypothèses simples (intoxication + traces banales).
Je n'ai rien contre l'idée qu'il peut y avoir des explications toutes simples à ces traces pas très spectaculaires. J'ai trouvé fort bonne l'idée de la belladone. C'est possible. Mais est ce que c'est la bonne explication ?
Il me reste une impression générale qui émane des interview : des personnes qui connaissent le coin, qui ont vu les traces de près (pas sur des photos peu claires) et ce qui les entoure. Ils sont catégoriques dans leur déclarations. Ils semblent suffisamment rationnels pour baser leur conclusions sur leurs observations.
On peut toujours supposer qu'aucun d'entre eux n'a pensé à des explications simples, ni le policier ni le chef des forestiers pour expliquer les traces, ni le docteur pour une intoxication. Personne n'a été victime d'une telle intoxication ni avant, ni après, ou ils auraient fait le lien. Bob Taylor n'a jamais été victime d'hallucinations ensuite (enfin c'est ce qu'il dit, si ça se trouve il voit des zitis partout, c'est invérifiable). On peut toujours spéculer sur les engins, les stockages de tuyaux que personne n'a vu. Mais il me reste une impression de sincérité, de crédibilité dans leurs observations et conclusions, tout un tas de détails qui font vrai. Le pantalon et le caleçon déchiré symétriquement sur les côtés à la taille et vers le haut, présenté par l'analyste de la police, pas du tout comme ce qu'on aurait pu s'attendre à voir comme écorchures, après que son propriétaire se soit trainé au sol, paralysé des jambes.
Je ne plaide pas pour la solidité du cas, il ne l'est pas, mais il me reste un sentiment d'insatisfaction, de malaise.
Pour clarifier je suis bien conscient que ce genre d'histoire chargée émotionnellement est particulièrement piègeuse. L'empathie... C'est un cas d'"abduction", ou presque. Autant je n'ai aucun mal à dire que les cas détaillés par John Mack dans son opus Abduction ne sont absolument pas convaincants tellement ils montrent des signes évidents de contamination (les groupes de soutien pour abductés), la personnalité et les croyances des personnes, leurs antécédents, le formatage Petit Gris & le discours New Age après des années de rencontres nocturnes, tout ça ne m'impressionne pas du tout.
Tout au contraire, cette histoire très originale, sans délai entre l'incident, le témoignage et les relevés sur place, sans régression hypnotique, sans intervention d'ufologue peu scrupuleux me parait de meilleure qualité. Je sais bien que ce n'est qu'une impression subjective.