Je suis en train de faire un examen (très) critique de la trentaine de cas de la «vague» du 5 novembre 90 excluant totalement l'hypothèse d'une rentrée atmosphérique d'après Joël Mesnard, ça va me prendre encore quelque temps, mais ce cas particulier devrait vous intéresser...
Voilà comment il était résumé dans la livre de Franck Marie OVNI Contact :
Il n'y a rien de plus dans l'article de presse que Franck marie a recopié :
http://univers-ovni.com/archives/articles_presse/phenomenes_etendus/rentree_05_11_90/1990-11-07*Q*DerNouvDAlsace.gif
Le dessin n'est pas dans l'article et relève d'une interprétation de Franck Marie comme il le précise. Notons au passage que c'est dans le même article de presse que l'on trouve mention de l'identification d'une rentrée atmosphérique par Pierre Neirinck d'après l'observation de son collègue Daniel Karcher... Obsevation complètement ignorée des soucoupistes tels Franck Marie... On accepte tous les témoignages, sauf ceux de passionnés d'astronomie qui reconnaissent une rentrée atmosphérique !
Dans Le Creux de la vague, je commentais cette observation ainsi (p.71) :
Il y a là visiblement la rentrée atmosphérique décrite de façon tout à fait banale (les 6 ou 7 boules lumineuses suivies d'une traînée), et un objet qu'i n'a rien à voir (la sphère immobile portant des hublots)... Ovni ou objet conventionnel ? Peut-être la lune qui venait de se lever au nord-est alors qu le phénomène s'éloignait vers l'est ? Ce cas n'est connu que par un article de presse.
Il était difficile d'aller plus loin étant donné l'absence de toute indication sur l'orientation de la « boule »... Mais voilà donc qu'à l'occasion du dixième anniversaire de la « vague », Joël Mesnard publie une enquête faite par Robert Fischer: voir LDLN n°359, ou le dossier 5 novembre du site de Philippe Huleux. On ne sait pas (comme d'habitude pourrait-on dire) quand le témoin a été interrogé, mais c'est sûrement longtemps après l'observation.
On trouve par contre dans cette enquête les directions qui manquaient dans l'article de presse :
La direction des « 6 ou 7 boules suivies d'une traînée » est bien celle de la rentrée atmosphérique, la hauteur sur l'horizon, estimée par le témoin entre 45 et 60° est bien celle de la rentrée qui passait au plus près à 47° de hauteur angulaire. La rentrée a pu apparaître dans le champ de vision du témoin alors qu'elle était proche de son passage au plus près, plein sud, à 19h01'15", et disparaître à l'entrée du village alors qu'elle était plein est, à 19h02'... La distance parcourue de l'ordre de 500 m depuis l'apparition de ce « deuxième phénomène », est cohérente avec cette durée d'observation en roulant à vitesse modérée.
Le témoin dit que ces boules semblaient se diriger, en chutant, vers la sphère de gauche, puis qu'elles « disparaissent derrière la sphère de gauche »... Il faudrait interpréter cela comme le fait que les boules semblaient devoir rejoindre la « sphère » qui semblait se déplacer vers l'est, et qu'elles ont disparu dans cette direction plus loin que cette sphère.
Sphère qui pour sa part se trouvait bien dans la direction où la lune se levait, vers le nord-est (azimut 51° précisément).
Il reste à savoir d'abord si la lune était bien visible en même temps que la rentrée atmosphérique, et surtout comment elle pouvait être vue comme une sphère noire munie d'une rangée de hublots carrés, comme l'indique le témoin... Mon sentiment était qu'il s'agissait des premières lueurs de la lune filtrant à travers les arbres sur une crête, mais ça restait à vérifier...
Pour cela, inutile d'attendre un cycle de Saros de 18 ans (moi, c'est pour publier mes enquêtes que j'attends que passe un cycle de Saros, dans ce cas il est même un peu dépassé!): l'important est que la lune se lève à peu près dans la même direction, ce qui se produit à deux périodes chaque année... Ça n'est par contre pas au même moment de la journée, sauf justement après un cycle de Saros, mais ça n'est pas forcément gênant.
Le 5 novembre 1990 à 19h01'15", la lune se trouvait à Neufgrange à une hauteur sur l'horizon de 1°16', et à un azimut de 50°44'.
On retrouvait une configuration très proche le 5 novembre 2001 à 20h23: 1°18' de hauteur, et 54°39' d'azimut... C'était en plus la date anniversaire, donc précisément à la même saison, l'occasion était parfaite. Je devais à cette époque faire un voyage à Strasbourg, je décidais donc d'aller en train à Strasbourg, et de faire le trajet Strasbourg-Metz à vélo, en deux jours... Une belle promenade, mais en approchant de Neufgrange j'ai crevé à cause d'une bande anticrevaison (un truc en plastique résistant qui se met dans le pneu censé protéger des crevaisons, mais qui finit à force d'être déformé par se déchirer puis user la chambre à air... Je déconseille donc!), je suis arrivé à Neufgrange trop tard et de toute façon il y avait un brouillard à couper au couteau, je n'ai pas vu la lune même sous la forme d'une vague lueur, je n'ai rien vu du village, tout juste la route, j'ai juste senti qu'il y avait une descente, puis une montée, puis à nouveau une descente, ça rendait assez peu vraisemblable l'idée que la lune soit restée précisément au même niveau par rapport aux arbres... Trempé, épuisé et bredouille, j'ai finalement écourté mon périple et pris le train à Saint-Avold...
Il y avait une nouvelle opportunité le 28 septembre 2002 à 22 h 14 : hauteur 1°16', azimut 57° 12'. La lune était alors plus proche de la demi-lune que de la pleine lune comme le 5 novembre 1990, et ça n'était pas tout à fait la même période de l'année, mais ça n'était pas très important. J'ai donc recommencé, toujours en venant de Strasbourg mais avec l'intention de prendre le train à Sarreguemines, tout près de Neufgrange..
Et cette fois, ça a été payant... J'ai constaté en arrivant que la route était plate le long de l'étang, de même que la crète de la colline en face (les montées et descentes que j'avais ressenties lors de mon précédent passage sont plus loin, dans le village). J'ai installé mon appareil photo sur un trépied sur un petit terrain au bord de la route (le propriétaire est venu me questionner, il ne connaissait pas cette histoire d'ovni) afin de prendre une photo précisément à 22h14 sur ma montre bien réglée... Quelques minutes avant, la lune a commencé à poindre au-dessus de la forêt... Et le résultat à l'heure dite a été une magnifique lune un peu plus qu'à moitié levée, mais ne donnant pas du tout l'impression d'une rangée du hublots... J'ai malheureusement perdu cette photo plus tard lors du vol de mon ordinateur (ça fait partie des risques quand on attend un cycle de Saros pour publier !) Voici plutôt à quoi devait ressembler la lune le 5 novembre 1990 lors du passage au plus près de la rentrée atmosphérique :
J'ai passé la journée du lendemain à prendre des photos et des mesures au GPS, tout cela est aussi perdu mais n'a pas grande importance... En tout cas Neufgrange est un endroit bien sympathique, il y a au bord du lac des mobile-home à louer pour passer des vacances... N'ayant pas les moyens je me suis contenté d'un sac de couchage au bord d'un champ, et j'en ai été récompensé: pendant ma seconde nuit à la belle étoile, j'ai eu l'occasion d'en voir justement une, filante et vraiment très belle, d'une magnitude que j'estime à -10 et durant quelque 3 secondes (si ça intéresse quelqu'un, c'était donc le 29 septembre 2002 à 23h17, apparue au nord à 45° de hauteur, disparue au nord à 10° de hauteur).
La lune était donc bien visible juste au-dessus des arbres, mais je n'avais toujours pas l'explication de l'aspect d'une sphère noire munie d'une rangée de hublots! On peut bien sûr toujours imaginer des nuages qui auraient masqué le haut, mais il est peu vraisemblable qu'ils aient été présents précisément à la même hauteur angulaire sur tout le parcours... Mais relisons ce qu'écrivait le témoin dans l'article de presse: une grossse sphère sombre suspendue dans le ciel, couverte de nombreux hublots carrés éclairés comme des fenêtres... Une sphère couverte de hublots, ça évoque déjà plus la lune presque pleine qu'une sphère munie d'une rangée de hublots ! On peut imaginer par exemple que cette impression de hublots serait dûe à de la buée sur la vitre, parce qu'en novembre près de Sarreguemines il ne fait pas chaud (j'ai eu un peu de neige la première nuit quand j'y suis passé fin septembre). La dimension de la « boule » est estimée par le témoin à 20 ou 30 m de diamètre pour une distance évaluée à environ 300 mètres, soit une dimension apparente d'à peu près 5 cm à bout de bras, ce qui correspondrait à quelque dix fois le diamètre angulaire de la lune, mais on sait qu'une telle exagération est courante, surtout pour un témoignage tardif.
Tout cela s'accorde donc plutôt bien, et on a un cas unique de méprise lune validé par le passage d'une rentrée atmosphérique: si cette rentrée était passée quelques minutes plus tôt, la lune n'aurait pas été présente, et si elle était passée quelques minutes plus tard le témoin aurait vu la lune plus tôt et se serait sûrement rendu compte de sa méprise! Ici, elle a vu la lune qui se levait tout juste, qu'elle a pris pour une sphère couverte de hublots qui l'accompagnait en suivant une route parallèle à la sienne (l'illusion classique de la « boule suiveuse »), elle l'a suivie pendant de l'ordre d'une minute dans des conditions d'observation pas idéales (il y a pas mal de maisons sur le bord de la route, la lune n'était vue que par intermittence et en roulant), et ensuite l'arrivée du «second phénomène» de l'autre côté a définitivement interdit l'identification.
Il reste maintenant à savoir comment la «sphère sombre couverte de hublots» s'est transformée en une sphère noire munie d'une rangée de hublots... On a vu que c'est Franck Marie qui l'a dessinée ainsi dans sa «reconstitution d'après les données fournies par l'article», alors qu'il n'avait aucune autre information que cet article décrivant une «sphère sombre couverte de hublots carrés»! On ne sait pas quand l'enquête de Robert Fischer a été faite, mais il y a fort à parier que c'était après la parution du livre de Franck Marie (début 93), sans quoi Mesnard n'aurait sûrement pas attendu 2001 pour parler de ce cas unique de «deux phénomènes différents» pour cette soirée du 5 novembre 90.
La sphère de gauche est celle issue de l'imagination de Franck Marie, celle de droite est celle publiée dans l'enquête par Robert Fischer, d'après le témoin parlant d'«une boule plus sombre que le ciel environnant, éclairée par une rangée de hublots carrés émettant une lumière jaune». Difficile devant une telle ressemblance de ne pas penser que l'enquêteur a influencé le témoin!
Voilà comment il était résumé dans la livre de Franck Marie OVNI Contact :
http://univers-ovni.com/archives/articles_presse/phenomenes_etendus/rentree_05_11_90/1990-11-07*Q*DerNouvDAlsace.gif
Le dessin n'est pas dans l'article et relève d'une interprétation de Franck Marie comme il le précise. Notons au passage que c'est dans le même article de presse que l'on trouve mention de l'identification d'une rentrée atmosphérique par Pierre Neirinck d'après l'observation de son collègue Daniel Karcher... Obsevation complètement ignorée des soucoupistes tels Franck Marie... On accepte tous les témoignages, sauf ceux de passionnés d'astronomie qui reconnaissent une rentrée atmosphérique !
Dans Le Creux de la vague, je commentais cette observation ainsi (p.71) :
Il y a là visiblement la rentrée atmosphérique décrite de façon tout à fait banale (les 6 ou 7 boules lumineuses suivies d'une traînée), et un objet qu'i n'a rien à voir (la sphère immobile portant des hublots)... Ovni ou objet conventionnel ? Peut-être la lune qui venait de se lever au nord-est alors qu le phénomène s'éloignait vers l'est ? Ce cas n'est connu que par un article de presse.
Il était difficile d'aller plus loin étant donné l'absence de toute indication sur l'orientation de la « boule »... Mais voilà donc qu'à l'occasion du dixième anniversaire de la « vague », Joël Mesnard publie une enquête faite par Robert Fischer: voir LDLN n°359, ou le dossier 5 novembre du site de Philippe Huleux. On ne sait pas (comme d'habitude pourrait-on dire) quand le témoin a été interrogé, mais c'est sûrement longtemps après l'observation.
On trouve par contre dans cette enquête les directions qui manquaient dans l'article de presse :
Le témoin dit que ces boules semblaient se diriger, en chutant, vers la sphère de gauche, puis qu'elles « disparaissent derrière la sphère de gauche »... Il faudrait interpréter cela comme le fait que les boules semblaient devoir rejoindre la « sphère » qui semblait se déplacer vers l'est, et qu'elles ont disparu dans cette direction plus loin que cette sphère.
Sphère qui pour sa part se trouvait bien dans la direction où la lune se levait, vers le nord-est (azimut 51° précisément).
Il reste à savoir d'abord si la lune était bien visible en même temps que la rentrée atmosphérique, et surtout comment elle pouvait être vue comme une sphère noire munie d'une rangée de hublots carrés, comme l'indique le témoin... Mon sentiment était qu'il s'agissait des premières lueurs de la lune filtrant à travers les arbres sur une crête, mais ça restait à vérifier...
Pour cela, inutile d'attendre un cycle de Saros de 18 ans (moi, c'est pour publier mes enquêtes que j'attends que passe un cycle de Saros, dans ce cas il est même un peu dépassé!): l'important est que la lune se lève à peu près dans la même direction, ce qui se produit à deux périodes chaque année... Ça n'est par contre pas au même moment de la journée, sauf justement après un cycle de Saros, mais ça n'est pas forcément gênant.
Le 5 novembre 1990 à 19h01'15", la lune se trouvait à Neufgrange à une hauteur sur l'horizon de 1°16', et à un azimut de 50°44'.
On retrouvait une configuration très proche le 5 novembre 2001 à 20h23: 1°18' de hauteur, et 54°39' d'azimut... C'était en plus la date anniversaire, donc précisément à la même saison, l'occasion était parfaite. Je devais à cette époque faire un voyage à Strasbourg, je décidais donc d'aller en train à Strasbourg, et de faire le trajet Strasbourg-Metz à vélo, en deux jours... Une belle promenade, mais en approchant de Neufgrange j'ai crevé à cause d'une bande anticrevaison (un truc en plastique résistant qui se met dans le pneu censé protéger des crevaisons, mais qui finit à force d'être déformé par se déchirer puis user la chambre à air... Je déconseille donc!), je suis arrivé à Neufgrange trop tard et de toute façon il y avait un brouillard à couper au couteau, je n'ai pas vu la lune même sous la forme d'une vague lueur, je n'ai rien vu du village, tout juste la route, j'ai juste senti qu'il y avait une descente, puis une montée, puis à nouveau une descente, ça rendait assez peu vraisemblable l'idée que la lune soit restée précisément au même niveau par rapport aux arbres... Trempé, épuisé et bredouille, j'ai finalement écourté mon périple et pris le train à Saint-Avold...
Il y avait une nouvelle opportunité le 28 septembre 2002 à 22 h 14 : hauteur 1°16', azimut 57° 12'. La lune était alors plus proche de la demi-lune que de la pleine lune comme le 5 novembre 1990, et ça n'était pas tout à fait la même période de l'année, mais ça n'était pas très important. J'ai donc recommencé, toujours en venant de Strasbourg mais avec l'intention de prendre le train à Sarreguemines, tout près de Neufgrange..
Et cette fois, ça a été payant... J'ai constaté en arrivant que la route était plate le long de l'étang, de même que la crète de la colline en face (les montées et descentes que j'avais ressenties lors de mon précédent passage sont plus loin, dans le village). J'ai installé mon appareil photo sur un trépied sur un petit terrain au bord de la route (le propriétaire est venu me questionner, il ne connaissait pas cette histoire d'ovni) afin de prendre une photo précisément à 22h14 sur ma montre bien réglée... Quelques minutes avant, la lune a commencé à poindre au-dessus de la forêt... Et le résultat à l'heure dite a été une magnifique lune un peu plus qu'à moitié levée, mais ne donnant pas du tout l'impression d'une rangée du hublots... J'ai malheureusement perdu cette photo plus tard lors du vol de mon ordinateur (ça fait partie des risques quand on attend un cycle de Saros pour publier !) Voici plutôt à quoi devait ressembler la lune le 5 novembre 1990 lors du passage au plus près de la rentrée atmosphérique :
La lune était donc bien visible juste au-dessus des arbres, mais je n'avais toujours pas l'explication de l'aspect d'une sphère noire munie d'une rangée de hublots! On peut bien sûr toujours imaginer des nuages qui auraient masqué le haut, mais il est peu vraisemblable qu'ils aient été présents précisément à la même hauteur angulaire sur tout le parcours... Mais relisons ce qu'écrivait le témoin dans l'article de presse: une grossse sphère sombre suspendue dans le ciel, couverte de nombreux hublots carrés éclairés comme des fenêtres... Une sphère couverte de hublots, ça évoque déjà plus la lune presque pleine qu'une sphère munie d'une rangée de hublots ! On peut imaginer par exemple que cette impression de hublots serait dûe à de la buée sur la vitre, parce qu'en novembre près de Sarreguemines il ne fait pas chaud (j'ai eu un peu de neige la première nuit quand j'y suis passé fin septembre). La dimension de la « boule » est estimée par le témoin à 20 ou 30 m de diamètre pour une distance évaluée à environ 300 mètres, soit une dimension apparente d'à peu près 5 cm à bout de bras, ce qui correspondrait à quelque dix fois le diamètre angulaire de la lune, mais on sait qu'une telle exagération est courante, surtout pour un témoignage tardif.
Tout cela s'accorde donc plutôt bien, et on a un cas unique de méprise lune validé par le passage d'une rentrée atmosphérique: si cette rentrée était passée quelques minutes plus tôt, la lune n'aurait pas été présente, et si elle était passée quelques minutes plus tard le témoin aurait vu la lune plus tôt et se serait sûrement rendu compte de sa méprise! Ici, elle a vu la lune qui se levait tout juste, qu'elle a pris pour une sphère couverte de hublots qui l'accompagnait en suivant une route parallèle à la sienne (l'illusion classique de la « boule suiveuse »), elle l'a suivie pendant de l'ordre d'une minute dans des conditions d'observation pas idéales (il y a pas mal de maisons sur le bord de la route, la lune n'était vue que par intermittence et en roulant), et ensuite l'arrivée du «second phénomène» de l'autre côté a définitivement interdit l'identification.
Il reste maintenant à savoir comment la «sphère sombre couverte de hublots» s'est transformée en une sphère noire munie d'une rangée de hublots... On a vu que c'est Franck Marie qui l'a dessinée ainsi dans sa «reconstitution d'après les données fournies par l'article», alors qu'il n'avait aucune autre information que cet article décrivant une «sphère sombre couverte de hublots carrés»! On ne sait pas quand l'enquête de Robert Fischer a été faite, mais il y a fort à parier que c'était après la parution du livre de Franck Marie (début 93), sans quoi Mesnard n'aurait sûrement pas attendu 2001 pour parler de ce cas unique de «deux phénomènes différents» pour cette soirée du 5 novembre 90.