C'était juste pour "illustrer" ou pensant illustrer. J'avais pris cette "image" sur une liste de discussion (Magonie), à propos de la vague du 9 novembre 1990 et de l'étude de Robert Alessandri.
Pour "ma courbe de Gauss", l'axe des ordonnées représenterait les effectifs, l'axe des abscisses, un ensemble de variables dépendantes (variables numériques comme l'estimation de taille, le cap, la vitesse, la durée, etc ou des variables nominales comme la couleur, le comportement, les détails du stimulus). Je m'explique :
Dans son étude( http://perso.numericable.fr/~wolf424/univers.ovni/ufologie/cas_d_ecole.html ), Robert Alessandri nous présente la variabilité et la distribution interindividuelles en matière de témoignages d'un groupe restreint d'individus ayant assisté au même phénomène - la rentrée atmosphérique du 9 novembre 1991 -, sur plusieurs de variables dépendantes (durée estimée, direction estimée, horaires estimé, etc). Prenons la direction estimée comme variable dépendante : il obtient sur les cas F Marie (n=435) :

Sur sa population d'élèves-officiers (n=32) qui ont assisté pourtant à un même stimulus, assurément la rentrée, il obtient quoi qu'il en soit une forte variabilité interindividuelle. Robert Alessandri écrit :
Aussi, des juges (des ufologues par exemple) confrontés "seulement" aux aux individus, les "extrêmes", qui donnent une direction opposée à celle de la rentrée ou s'en écartent beaucoup, pourraient être tentés de considérer que ces témoins n'ont pas assisté à la rentrée, mais à tout autre chose. Alors, que ce sont pourtant des individus qui ont assisté au même stimulus, mais en ne l'estimant pas de la même façon (ici pour le cap). On fait pareil sur d'autres variables ou l'on croise.
Autrement dit, j'avais tenté de discuter sur cette liste de discussion, que les témoignages utilisés par les ufologues pour dire qu'il y a eu autre chose qu'une rentrée atmosphérique ce jour là (par exemple la liste Franck Marie), ne seraient en fait finalement guère autre chose : un échantillon de témoignages, situés sur ces extrêmes de la variabilité interindividuelle quand une population parente assiste, estime et rend compte d'un même stimulus prosaïque (ici une rentrée atmosphérique). Des témoignages "étranges", qui ne semblent pas coller avec la rentrée, mais non pas des produits d'une observation d'un "véritable" OVNI, mais simple produits de la variabilité interindividuelle quand on décrit un tel stimulus.
De là, le chercheur pourrait provoquer de tels stimuli (en labo comme "sur le terrain") afin de recueillir cette variabilité interindividuelle et de se rendre compte, ou non, de l'ampleur de celle-ci. Et constater qu'à partir de stimuli prosaïques plus ou moins complexes, des récits peuvent être pourtant tout à fait étonnants et présenter parfois un haut niveau d'étrangeté, sur des variables dépendantes de ce type "numérique", mais aussi "nominales" comme l'estimation de formes, de détails, de comportements, etc.
Des manipes plus ingénieuses et subtiles pourraient manipuler (au sens de la méthode expérimentale du terme j'entends) les ufologues comme "juges" (à l'instar de ce que l'on le fait en docimologie, criminologie, psychologie différentielle, etc), en leur donnant, par exemple, les témoignages "extrêmes" et voir comment ceux-ci se comportent à leur égard...
Je ne sais pas si je suis un peu plus clair.
Pour "ma courbe de Gauss", l'axe des ordonnées représenterait les effectifs, l'axe des abscisses, un ensemble de variables dépendantes (variables numériques comme l'estimation de taille, le cap, la vitesse, la durée, etc ou des variables nominales comme la couleur, le comportement, les détails du stimulus). Je m'explique :
Dans son étude( http://perso.numericable.fr/~wolf424/univers.ovni/ufologie/cas_d_ecole.html ), Robert Alessandri nous présente la variabilité et la distribution interindividuelles en matière de témoignages d'un groupe restreint d'individus ayant assisté au même phénomène - la rentrée atmosphérique du 9 novembre 1991 -, sur plusieurs de variables dépendantes (durée estimée, direction estimée, horaires estimé, etc). Prenons la direction estimée comme variable dépendante : il obtient sur les cas F Marie (n=435) :

Sur sa population d'élèves-officiers (n=32) qui ont assisté pourtant à un même stimulus, assurément la rentrée, il obtient quoi qu'il en soit une forte variabilité interindividuelle. Robert Alessandri écrit :
Si l'on fait le bilan, 5 des 25 élèves qui ont mentionné le cap ont fait une erreur supérieure à 70° (et il y en aurait autant si on considérait que l'objet était un véritable ovni suivant un cap NNE comme l'indiquent la majorité des témoins), et deux sur les 32 ont suggéré une mauvaise direction de passage... C'est plutôt moins bien que les statistiques sur l'ensemble des témoignages récoltés par Franck Marie !
Aussi, des juges (des ufologues par exemple) confrontés "seulement" aux aux individus, les "extrêmes", qui donnent une direction opposée à celle de la rentrée ou s'en écartent beaucoup, pourraient être tentés de considérer que ces témoins n'ont pas assisté à la rentrée, mais à tout autre chose. Alors, que ce sont pourtant des individus qui ont assisté au même stimulus, mais en ne l'estimant pas de la même façon (ici pour le cap). On fait pareil sur d'autres variables ou l'on croise.
Autrement dit, j'avais tenté de discuter sur cette liste de discussion, que les témoignages utilisés par les ufologues pour dire qu'il y a eu autre chose qu'une rentrée atmosphérique ce jour là (par exemple la liste Franck Marie), ne seraient en fait finalement guère autre chose : un échantillon de témoignages, situés sur ces extrêmes de la variabilité interindividuelle quand une population parente assiste, estime et rend compte d'un même stimulus prosaïque (ici une rentrée atmosphérique). Des témoignages "étranges", qui ne semblent pas coller avec la rentrée, mais non pas des produits d'une observation d'un "véritable" OVNI, mais simple produits de la variabilité interindividuelle quand on décrit un tel stimulus.
De là, le chercheur pourrait provoquer de tels stimuli (en labo comme "sur le terrain") afin de recueillir cette variabilité interindividuelle et de se rendre compte, ou non, de l'ampleur de celle-ci. Et constater qu'à partir de stimuli prosaïques plus ou moins complexes, des récits peuvent être pourtant tout à fait étonnants et présenter parfois un haut niveau d'étrangeté, sur des variables dépendantes de ce type "numérique", mais aussi "nominales" comme l'estimation de formes, de détails, de comportements, etc.
Des manipes plus ingénieuses et subtiles pourraient manipuler (au sens de la méthode expérimentale du terme j'entends) les ufologues comme "juges" (à l'instar de ce que l'on le fait en docimologie, criminologie, psychologie différentielle, etc), en leur donnant, par exemple, les témoignages "extrêmes" et voir comment ceux-ci se comportent à leur égard...
Je ne sais pas si je suis un peu plus clair.
Dernière édition par Gilles F. le 20/01/12, 04:44 pm, édité 4 fois