Bonjour,
Je ne sais pas si cet article a été posté. En bas, article en anglais
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Le 4 Novembre, “The Telegraph” a rapporté que l’ufologie, du moins tel qu’elle est conçue et pratiquée en Grande-Bretagne, peut-être considéré comme morte ou mourante.
Depuis des décennies, le ciel a été scruté à la recherche de signes d’activités extraterrestres. Mais n’ayant pas réussi à établir de preuve de l’existence d’une vie extraterrestre, les observateurs de Grande-Bretagne sont parvenus à la conclusion que la vérité pourrait, après tout, bien être ailleurs.
Les amateurs admettent que le manque constant de preuves, associé à la baisse du nombre d’observations de “soucoupes volantes”, suggèrent que les “étrangers” (Aliens) n’existent pas, après tout, et que cela pourrait signifier la fin de “l’ufologie” - l’étude des ovnis - pour la prochaine décennie .
Jasper Copping, “Les amateurs d’ovnis admettent que la vérité peut ne pas être là” The Telegraph, Novembre 4, 2012
Cette évaluation émane de plusieurs sources expertes, y compris la réputée Association pour l’étude des phénomènes anormaux de Grande-Bretagne, qui a prévu une réunion pour débattre de ce sujet : des dizaines d’associations qui s’intéressent aux soucoupes volantes, et autres engins non identifiés, ont déjà disparu par manque d’intérêt, et la semaine prochaine, une des principales organisations du pays impliqués dans l’ufologie, organisera une conférence pour discuter de l’avenir de la discipline.
Dave Wood, président de l’Association pour l’étude scientifique des phénomènes anormaux (ASSAP), a déclaré que la réunion avait été décidée pour résoudre la crise actuelle et afin de voir si les OVNIS étaient une chose du passé.
“Il est certainement possible que dans dix ans, ce sera un sujet clos”, a-t-il ajouté. «Nous évaluons ces choses à l’aulne des probabilités, et ce domaine d’étude existe maintenant depuis de nombreuses décennies. L’absence de preuves convaincantes, au delà de la simple anecdote, suggère qu’il n’y a rien. Je pense que tout ufologue pourrait vous dire que 98 pour cent des observations sont très facilement explicable. L’une des conclusions à tirer de cela, c’est qu’il n’y a sans doute rien. Les jours d’observations et de témoignages convaincants semblent être terminés. “
Il a déclaré que, loin de conduire à une augmentation des observations d’ovnis et de la recherche, l’avènement d’Internet a coïncidé avec un déclin …
La question doit être débattue lors d’un sommet à l’Université de Worcester, le 17 Novembre et les conclusions seront présentées dans la prochaine édition du journal de l’association. Ces développements sont à leur tour liés à la fermeture récente du bureau des enquêtes officielles du Royaume-Uni : Le sommet fait suite à la nouvelle de cette année, concernant l’abandon par le ministère de la Défense des enquêtes sur les observations d’OVNIS, ceci après avoir considéré qu’il n’y a «aucune preuve» qu’ils constituent une menace pour le Royaume-Uni.
David Clark, de l’Université de Sheffield Hallam, conseiller aux Archives nationales sur le sujet, a déclaré: «Le sujet est mort par absence de d’éléments probants”.
Tout cela est évidemment fort intéressant. Mais plus que cela, c’est très significatif, et pas seulement pour les personnes qui sont directement intéressées par les ovnis. Malgré le fait que l’article du Telegraph perpétue la folle et éternelle rhétorique divisant la communauté ufologique partagée entre “croyants” et “sceptiques” (en utilisant le terme “amateurs” avec un effet exaspérant), c’est un élément très précieux de travail , car il pointe vers un aspect culturel profondément significatif vis à vis de l’étude des phénomènes anormaux, et aussi, plus largement, envers notre compréhension collective des significations relatives et les états “anomalistes”, les événements paranormaux et la science matérialiste.
Ma ligne de pensée pourrait se résumer par quelque chose comme ceci: “Est-il vrai qu’en raison des facteurs décrits plus avant, l’ufologie serait définitivement morte, finie à jamais ?”
Ou est-ce plutôt le fait d’une inflexion particulière du champ culturel (en particulier celui relevant d’une conception mécanique, matérialiste au sujet d’une origine extraterrestre quant à l’origine de ces choses bizarres qui ont toujours été présent dansle ciel tout au long de l’histoire humaine) qui serait désormais entré dans un état de crise finale ?
Si l’ufologie, comme nous l’avons connu enregistre des signes avant-coureurs, alors est-il possible que l’idée et, plus important encore, que l’expérience consistant à être témoin de ces étranges lumières, de ces formes et de ces présences célestes, soit liée à un retour dans la conscience populaire d’une ancienne association avec le reste du phénomène des apparitions et celle des visions en général ?
Loin de signifier la fin de la croyance et de l’expérience OVNI en tant que tel, le décès de l’ufologie serait (ou sera) celui d’une entreprise scientifique matérialiste dévolue à la recherche d’une confirmation, ou infirmation, objective au sujet de la présence aérienne et physique de visiteurs extraterrestres sur terre. Cette fin ne constituerait-elle pas la libération, hors de son carcan culturel exceptionnellement restrictif, d’une expérience bien plus ancienne ?
Au-delà même de cela, n’y a-t-il pas un aspect isomorphique, avec des développements qui sont actuellement potentiellement présents dans d’autres domaines, là où les interprétations réductionnistes, mécaniques et matérielles de la réalité sont remis en question ?
Thomas Nagel a mis sa réputation de philosophe académique sur le fil du rasoir, avec son nouveau livre “Esprit et Cosmos” : Pourquoi la Conception matérialiste néo-darwinienne de la nature est presque certainement fausse, dans lequel il affirme que l’approche purement matérialiste et réductionniste de la science actuelle, en biologie générale et en particulier au sujet de l’évolution est largement insuffisante pour expliquer la conscience et la nature.
Jeffrey Kripal utilise sa fonction de président du département d’études religieuses de l’Université Rice afin de faire valoir la réalité des phénomènes paranormaux et anormaux, leur validité en tant que champ d’études respectables et académiques, la prédominance de l’expérience humaine, ainsi que leur poids intrinsèque en tant qu’indicateurs d’un aspect de la réalité dont la nature échappe catégoriquement à l’observation conventionnelle scientifique et à l’analyse, mais qui n’en est pas moins réel.
Et ainsi de suite. La liste des individus aux opinions semblables et celle des tendances principales pointant dans la même direction pourrait facilement être étendue, avec le tout menant aux mêmes questions et implications quant à notre compréhension de la science, des phénomènes anormaux en général et ici, au sujet de l’ufologie, en particulier .
Si l’ufologie pratiquée jusqu’à présent est en train de mourir, c’est peut-être parce que la réalité des phénomènes aériens anormaux n’a jamais pu, en fin de compte se prêter à une recherche scientifique objective de première importance. Et la continuité incontestable de ces phénomènes, dans le sillage de la disparition de l’ufologie, peut commencer à signifier une conformité avec la pensée de Nagel, Kripal, et d’autres: il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que ce qui est imaginé par une orthodoxie scientifique et matérialiste.
Dans l’introduction à la réalité démoniaque, Patrick Harpur divise la communauté ufologique en, grosso modo, deux camps .
Le premier, dit-il, voit l’ovni comme “un vaisseau spatial extraterrestre habité par des extraterrestres d’une autre planète. C’est une hypothèse devenue tellement populaire, surtout aux États-Unis, que l’acronyme OVNI (objet volant non identifié) signifie là “une soucoupe volante venant de l’espace”.
Le deuxième camp est composé de “ceux qui entretiennent une grande variété de théories sur la nature des ovnis. L’esprit ouvert,leur objectif principal, paraît-il, est de convaincre les scientifiques de prendre le sujet au sérieux. En cela, ils sont comme les chercheurs psychiques du siècle dernier, qui ont tenté, en vain, de convaincre la science de la réalité du spiritisme.”
Harpur observe également que les scientifiques eux-mêmes sont également divisés en deux camps.
“Le premier,” écrit-il, comprend les dévots du scientisme qui s’accrochent, comme d’anciens staliniens, au culte désuet d’un morne matérialisme mécaniste. Une théorie ayant depuis longtemps baigné dans le dogme, aussi rigide que celle de tout partisan acharné de l’HET.
Et pourtant, curieusement, le second groupe, formé des «honnêtes gens ouverts d’esprit, des personnes raisonnables», est tout aussi fermé que le premier groupe quand il s’agit des preuves qui semblent s’aligner en faveur du paranormal.
Pourquoi le préjugé est-il négatif des deux côtés?
Selon Harpur, si “une personne qui examine pendant une heure les évidences en faveur de l’existence des OVNIs, nie que quelque chose d’étrange est vu”, c’est le résultat d’un parti pris culturel, profondément enraciné, ayant des ramifications au cœur de notre civilisation scientifique séculière moderne, et qui a transformé nos psychés collectives et nos sensibilités.
Le problème, c’est que peu de ces gens, ayant été élevés avec de stricts principes rationalistes, peuvent se concentrer sur les phénomènes anormaux pendant plus d’une heure. Ils sont comme des musiciens de formation classique qui ne peuvent écouter de chansons pop. L’ennui s’installe immédiatement.
Et c’est ainsi que les phénomènes anormaux sont systématiquement retirés de l’expérience consciente et intellectuelle, “donneuse de sens” constituante de notre conception officielle, moderne, scientifique et technologique de la réalité.
Ainsi, je pense qu’il est concevable (mais aussi riche d’espoir), que la mort possible de l’ufologie - un domaine qui est l’un des rares à avoir effectivement accordé une attention soutenue à un phénomène séculaire anormal - puisse effectivement aboutir à la relance et à l’approfondissement d’une meilleure appréciation et compréhension des ovnis eux-mêmes.
«Je tiens à rappeler aux gens», explique Harpur, «qu’il y a eu dans le passé des façons de donner un sens à des apparitions étranges et à de subites visions bizarres. Des façons que notre époque actuelle ne comprend plus.
En fait, je vais suggérer que, si ces visites étranges ne pouvaient avoir qu’un seul but, ce serait de celui de contester cette même vision du monde moderne qui les discrédite elle-même en retour.
Il semble que nous vivons vraiment une époque de vertige philosophique, une époque historique de transition alors que les hypothèses fondamentales sur la nature de la réalité, la conscience et l’expérience humaine - des hypothèses qui ont été établies par un récit traditionnel séculaire, marqué par la laïcité et par les explications scientifiques objectives - soient de plus en plus remise en question.
Compte tenu de la désormais bien établie nature roublarde des OVNIS, des extraterrestres et des phénomènes associés, je ne peux m’empêcher de penser - sous un aspect métaphorique, bien sûr (sauf qu’ici les “métaphores” sont bien réelles, vivantes, et dangereuses) - que ces étrangers, qui ou quoi qu’ils puissent réellement «être», nous observent encore aujourd’hui depuis l’immanente transcendance de leur monde onirique, et rient de bon cœur face à cette nouvelle étape constituant le déroulement de leur plan directeur.
Lequel n’a jamais vraiment été mis en défaut, ne serait-ce qu’une fraction de seconde pendant toute la durée de notre expérience humaine, pas même pendant la longue période de notre déni collectif, depuis cette période d’amnésie ontologique qui se terminera inévitablement par un autre stratagème lié à leur éternelle mission d’interpénétration avec nous.
Auteur : Matt Cardin
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FO enthusiasts admit the truth may not be out there after all
Declining numbers of “flying saucer” sightings and failure to establish proof of alien existence has led UFO enthusiasts to admit they might not exist after all.
UFO enthusiasts admit the truth may not be out there after all
Dozens of groups interested in unidentified flying objects have closed due to lack of interest Photo: ALAMY
Jasper Copping
By Jasper Copping
For decades, they have been scanning the skies for signs of alien activity.
But having failed to establish any evidence for the existence of extraterrestrial life, Britain’s UFO watchers are reaching the conclusion that the truth might not be out there after all.
Enthusiasts admit that a continued failure to provide proof and a decline in the number of “flying saucer” sightings suggests that aliens do not exist after all and could mean the end of “Ufology” – the study of UFOs – within the next decade.
Dozens of groups interested in the flying saucers and other unidentified craft have already closed because of lack of interest and next week one of the country’s foremost organisations involved in UFO research is holding a conference to discuss whether the subject has any future.
Dave Wood, chairman of the Association for the Scientific Study of Anomalous Phenomena (Assap), said the meeting had been called to address the crisis in the subject and see if UFOs were a thing of the past.
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“It is certainly a possibility that in ten years time, it will be a dead subject,” he added.
“We look at these things on the balance of probabilities and this area of study has been ongoing for many decades.
“The lack of compelling evidence beyond the pure anecdotal suggests that on the balance of probabilities that nothing is out there.
“I think that any UFO researcher would tell you that 98 per cent of sightings that happen are very easily explainable. One of the conclusions to draw from that is that perhaps there isn’t anything there. The days of compelling eyewitness sightings seem to be over.”
He said that far from leading to an increase in UFO sightings and research, the advent of the internet had coincided with a decline.
Assap’s UFO cases have dropped by 96 per cent since 1988, while the number of other groups involved in UFO research has fallen from well over 100 in the 1990s to around 30 now.
Among those to have closed are the British Flying Saucer Bureau, the Northern UFO Network, and the Northern Anomalies Research Organisation.
As well as a fall in sightings and lack of proof, Mr Wood said the lack of new developments meant that the main focus for the dwindling numbers of enthusiasts was supposed UFO encounters that took place several decades ago and conspiracy theories that surround them.
In particular, he cited the Roswell incident, in 1947 when an alien spaceship is said to have crashed in New Mexico, and the Rendlesham incident in 1980, often described as the British equivalent, when airmen from a US airbase in Suffolk reported a spaceship landing.
Mr Wood added: “When you go to UFO conferences it is mainly people going over these old cases, rather than bringing new ones to the fore.
“There is a trend where a large proportion of UFO studies are tending towards conspiracy theories, which I don’t think is particularly helpful.”
The issue is to be debated at a summit at the University of Worcester on November 17 and the conclusions reported in the next edition of the association’s journal, Anomaly.
The organisation, which describes itself as an education and research charity, was established in 1981. Its first president was Michael Bentine, the comedian and member of the Goons.
It contains both sceptics and believers in UFOs and has been involved in several notable sightings and theories over the years.
Its current president Lionel Fanthorpe has claimed in its journal that King Arthur was an alien who came to Earth to save humans from invading extraterrestrials.
The summit follows the emergence earlier this year of the news that the Ministry of Defence was no longer investigating UFO sightings after ruling there is “no evidence” they pose a threat to the UK.
David Clark, a Sheffield Hallam University academic and the UFO adviser to the National Archives, said: “The subject is dead in that no one is seeing anything
evidential.
“Look at all the people who now have personal cameras. If there was something flying around that was a structured object from somewhere else, you would have thought that someone would have come up with some convincing footage by now – but they haven’t.
“The reason why nothing is going on is because of the internet. If something happens now, the internet is there to help people get to the bottom of it and find an explanation.
“Before then, you had to send letters to people, who wouldn’t respond and you got this element of mystery and secrecy that means things were not explained.
“The classic cases like Roswell and Rendlesham are only classic cases because they were not investigated properly at the time.”
But Nick Pope, who ran the MoD’s UFO desk from 1991 to 1994 and now researches UFO sightings privately, said there was a future for the subject: “There’s a quantity versus quality issue here.
“So many UFO sightings these days are attributable to Chinese lanterns that more interesting sightings are sometimes overlooked.
“The same is true with photos and videos. There are so many fakes on YouTube and elsewhere, it would be easy to dismiss the whole subject out of hand.
“The danger is that we throw out the baby with the bathwater. And as I used to say at the MoD, the believers only have to be right once.”
http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/ufo/9653499/UFO-enthusiasts-admit-the-truth-may-not-be-out-there-after-all.html
Je ne sais pas si cet article a été posté. En bas, article en anglais
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Le 4 Novembre, “The Telegraph” a rapporté que l’ufologie, du moins tel qu’elle est conçue et pratiquée en Grande-Bretagne, peut-être considéré comme morte ou mourante.
Depuis des décennies, le ciel a été scruté à la recherche de signes d’activités extraterrestres. Mais n’ayant pas réussi à établir de preuve de l’existence d’une vie extraterrestre, les observateurs de Grande-Bretagne sont parvenus à la conclusion que la vérité pourrait, après tout, bien être ailleurs.
Les amateurs admettent que le manque constant de preuves, associé à la baisse du nombre d’observations de “soucoupes volantes”, suggèrent que les “étrangers” (Aliens) n’existent pas, après tout, et que cela pourrait signifier la fin de “l’ufologie” - l’étude des ovnis - pour la prochaine décennie .
Jasper Copping, “Les amateurs d’ovnis admettent que la vérité peut ne pas être là” The Telegraph, Novembre 4, 2012
Cette évaluation émane de plusieurs sources expertes, y compris la réputée Association pour l’étude des phénomènes anormaux de Grande-Bretagne, qui a prévu une réunion pour débattre de ce sujet : des dizaines d’associations qui s’intéressent aux soucoupes volantes, et autres engins non identifiés, ont déjà disparu par manque d’intérêt, et la semaine prochaine, une des principales organisations du pays impliqués dans l’ufologie, organisera une conférence pour discuter de l’avenir de la discipline.
Dave Wood, président de l’Association pour l’étude scientifique des phénomènes anormaux (ASSAP), a déclaré que la réunion avait été décidée pour résoudre la crise actuelle et afin de voir si les OVNIS étaient une chose du passé.
“Il est certainement possible que dans dix ans, ce sera un sujet clos”, a-t-il ajouté. «Nous évaluons ces choses à l’aulne des probabilités, et ce domaine d’étude existe maintenant depuis de nombreuses décennies. L’absence de preuves convaincantes, au delà de la simple anecdote, suggère qu’il n’y a rien. Je pense que tout ufologue pourrait vous dire que 98 pour cent des observations sont très facilement explicable. L’une des conclusions à tirer de cela, c’est qu’il n’y a sans doute rien. Les jours d’observations et de témoignages convaincants semblent être terminés. “
Il a déclaré que, loin de conduire à une augmentation des observations d’ovnis et de la recherche, l’avènement d’Internet a coïncidé avec un déclin …
La question doit être débattue lors d’un sommet à l’Université de Worcester, le 17 Novembre et les conclusions seront présentées dans la prochaine édition du journal de l’association. Ces développements sont à leur tour liés à la fermeture récente du bureau des enquêtes officielles du Royaume-Uni : Le sommet fait suite à la nouvelle de cette année, concernant l’abandon par le ministère de la Défense des enquêtes sur les observations d’OVNIS, ceci après avoir considéré qu’il n’y a «aucune preuve» qu’ils constituent une menace pour le Royaume-Uni.
David Clark, de l’Université de Sheffield Hallam, conseiller aux Archives nationales sur le sujet, a déclaré: «Le sujet est mort par absence de d’éléments probants”.
Tout cela est évidemment fort intéressant. Mais plus que cela, c’est très significatif, et pas seulement pour les personnes qui sont directement intéressées par les ovnis. Malgré le fait que l’article du Telegraph perpétue la folle et éternelle rhétorique divisant la communauté ufologique partagée entre “croyants” et “sceptiques” (en utilisant le terme “amateurs” avec un effet exaspérant), c’est un élément très précieux de travail , car il pointe vers un aspect culturel profondément significatif vis à vis de l’étude des phénomènes anormaux, et aussi, plus largement, envers notre compréhension collective des significations relatives et les états “anomalistes”, les événements paranormaux et la science matérialiste.
Ma ligne de pensée pourrait se résumer par quelque chose comme ceci: “Est-il vrai qu’en raison des facteurs décrits plus avant, l’ufologie serait définitivement morte, finie à jamais ?”
Ou est-ce plutôt le fait d’une inflexion particulière du champ culturel (en particulier celui relevant d’une conception mécanique, matérialiste au sujet d’une origine extraterrestre quant à l’origine de ces choses bizarres qui ont toujours été présent dansle ciel tout au long de l’histoire humaine) qui serait désormais entré dans un état de crise finale ?
Si l’ufologie, comme nous l’avons connu enregistre des signes avant-coureurs, alors est-il possible que l’idée et, plus important encore, que l’expérience consistant à être témoin de ces étranges lumières, de ces formes et de ces présences célestes, soit liée à un retour dans la conscience populaire d’une ancienne association avec le reste du phénomène des apparitions et celle des visions en général ?
Loin de signifier la fin de la croyance et de l’expérience OVNI en tant que tel, le décès de l’ufologie serait (ou sera) celui d’une entreprise scientifique matérialiste dévolue à la recherche d’une confirmation, ou infirmation, objective au sujet de la présence aérienne et physique de visiteurs extraterrestres sur terre. Cette fin ne constituerait-elle pas la libération, hors de son carcan culturel exceptionnellement restrictif, d’une expérience bien plus ancienne ?
Au-delà même de cela, n’y a-t-il pas un aspect isomorphique, avec des développements qui sont actuellement potentiellement présents dans d’autres domaines, là où les interprétations réductionnistes, mécaniques et matérielles de la réalité sont remis en question ?
Thomas Nagel a mis sa réputation de philosophe académique sur le fil du rasoir, avec son nouveau livre “Esprit et Cosmos” : Pourquoi la Conception matérialiste néo-darwinienne de la nature est presque certainement fausse, dans lequel il affirme que l’approche purement matérialiste et réductionniste de la science actuelle, en biologie générale et en particulier au sujet de l’évolution est largement insuffisante pour expliquer la conscience et la nature.
Jeffrey Kripal utilise sa fonction de président du département d’études religieuses de l’Université Rice afin de faire valoir la réalité des phénomènes paranormaux et anormaux, leur validité en tant que champ d’études respectables et académiques, la prédominance de l’expérience humaine, ainsi que leur poids intrinsèque en tant qu’indicateurs d’un aspect de la réalité dont la nature échappe catégoriquement à l’observation conventionnelle scientifique et à l’analyse, mais qui n’en est pas moins réel.
Et ainsi de suite. La liste des individus aux opinions semblables et celle des tendances principales pointant dans la même direction pourrait facilement être étendue, avec le tout menant aux mêmes questions et implications quant à notre compréhension de la science, des phénomènes anormaux en général et ici, au sujet de l’ufologie, en particulier .
Si l’ufologie pratiquée jusqu’à présent est en train de mourir, c’est peut-être parce que la réalité des phénomènes aériens anormaux n’a jamais pu, en fin de compte se prêter à une recherche scientifique objective de première importance. Et la continuité incontestable de ces phénomènes, dans le sillage de la disparition de l’ufologie, peut commencer à signifier une conformité avec la pensée de Nagel, Kripal, et d’autres: il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que ce qui est imaginé par une orthodoxie scientifique et matérialiste.
Dans l’introduction à la réalité démoniaque, Patrick Harpur divise la communauté ufologique en, grosso modo, deux camps .
Le premier, dit-il, voit l’ovni comme “un vaisseau spatial extraterrestre habité par des extraterrestres d’une autre planète. C’est une hypothèse devenue tellement populaire, surtout aux États-Unis, que l’acronyme OVNI (objet volant non identifié) signifie là “une soucoupe volante venant de l’espace”.
Le deuxième camp est composé de “ceux qui entretiennent une grande variété de théories sur la nature des ovnis. L’esprit ouvert,leur objectif principal, paraît-il, est de convaincre les scientifiques de prendre le sujet au sérieux. En cela, ils sont comme les chercheurs psychiques du siècle dernier, qui ont tenté, en vain, de convaincre la science de la réalité du spiritisme.”
Harpur observe également que les scientifiques eux-mêmes sont également divisés en deux camps.
“Le premier,” écrit-il, comprend les dévots du scientisme qui s’accrochent, comme d’anciens staliniens, au culte désuet d’un morne matérialisme mécaniste. Une théorie ayant depuis longtemps baigné dans le dogme, aussi rigide que celle de tout partisan acharné de l’HET.
Et pourtant, curieusement, le second groupe, formé des «honnêtes gens ouverts d’esprit, des personnes raisonnables», est tout aussi fermé que le premier groupe quand il s’agit des preuves qui semblent s’aligner en faveur du paranormal.
Pourquoi le préjugé est-il négatif des deux côtés?
Selon Harpur, si “une personne qui examine pendant une heure les évidences en faveur de l’existence des OVNIs, nie que quelque chose d’étrange est vu”, c’est le résultat d’un parti pris culturel, profondément enraciné, ayant des ramifications au cœur de notre civilisation scientifique séculière moderne, et qui a transformé nos psychés collectives et nos sensibilités.
Le problème, c’est que peu de ces gens, ayant été élevés avec de stricts principes rationalistes, peuvent se concentrer sur les phénomènes anormaux pendant plus d’une heure. Ils sont comme des musiciens de formation classique qui ne peuvent écouter de chansons pop. L’ennui s’installe immédiatement.
Et c’est ainsi que les phénomènes anormaux sont systématiquement retirés de l’expérience consciente et intellectuelle, “donneuse de sens” constituante de notre conception officielle, moderne, scientifique et technologique de la réalité.
Ainsi, je pense qu’il est concevable (mais aussi riche d’espoir), que la mort possible de l’ufologie - un domaine qui est l’un des rares à avoir effectivement accordé une attention soutenue à un phénomène séculaire anormal - puisse effectivement aboutir à la relance et à l’approfondissement d’une meilleure appréciation et compréhension des ovnis eux-mêmes.
«Je tiens à rappeler aux gens», explique Harpur, «qu’il y a eu dans le passé des façons de donner un sens à des apparitions étranges et à de subites visions bizarres. Des façons que notre époque actuelle ne comprend plus.
En fait, je vais suggérer que, si ces visites étranges ne pouvaient avoir qu’un seul but, ce serait de celui de contester cette même vision du monde moderne qui les discrédite elle-même en retour.
Il semble que nous vivons vraiment une époque de vertige philosophique, une époque historique de transition alors que les hypothèses fondamentales sur la nature de la réalité, la conscience et l’expérience humaine - des hypothèses qui ont été établies par un récit traditionnel séculaire, marqué par la laïcité et par les explications scientifiques objectives - soient de plus en plus remise en question.
Compte tenu de la désormais bien établie nature roublarde des OVNIS, des extraterrestres et des phénomènes associés, je ne peux m’empêcher de penser - sous un aspect métaphorique, bien sûr (sauf qu’ici les “métaphores” sont bien réelles, vivantes, et dangereuses) - que ces étrangers, qui ou quoi qu’ils puissent réellement «être», nous observent encore aujourd’hui depuis l’immanente transcendance de leur monde onirique, et rient de bon cœur face à cette nouvelle étape constituant le déroulement de leur plan directeur.
Lequel n’a jamais vraiment été mis en défaut, ne serait-ce qu’une fraction de seconde pendant toute la durée de notre expérience humaine, pas même pendant la longue période de notre déni collectif, depuis cette période d’amnésie ontologique qui se terminera inévitablement par un autre stratagème lié à leur éternelle mission d’interpénétration avec nous.
Auteur : Matt Cardin
----------------
FO enthusiasts admit the truth may not be out there after all
Declining numbers of “flying saucer” sightings and failure to establish proof of alien existence has led UFO enthusiasts to admit they might not exist after all.
UFO enthusiasts admit the truth may not be out there after all
Dozens of groups interested in unidentified flying objects have closed due to lack of interest Photo: ALAMY
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By Jasper Copping
For decades, they have been scanning the skies for signs of alien activity.
But having failed to establish any evidence for the existence of extraterrestrial life, Britain’s UFO watchers are reaching the conclusion that the truth might not be out there after all.
Enthusiasts admit that a continued failure to provide proof and a decline in the number of “flying saucer” sightings suggests that aliens do not exist after all and could mean the end of “Ufology” – the study of UFOs – within the next decade.
Dozens of groups interested in the flying saucers and other unidentified craft have already closed because of lack of interest and next week one of the country’s foremost organisations involved in UFO research is holding a conference to discuss whether the subject has any future.
Dave Wood, chairman of the Association for the Scientific Study of Anomalous Phenomena (Assap), said the meeting had been called to address the crisis in the subject and see if UFOs were a thing of the past.
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“It is certainly a possibility that in ten years time, it will be a dead subject,” he added.
“We look at these things on the balance of probabilities and this area of study has been ongoing for many decades.
“The lack of compelling evidence beyond the pure anecdotal suggests that on the balance of probabilities that nothing is out there.
“I think that any UFO researcher would tell you that 98 per cent of sightings that happen are very easily explainable. One of the conclusions to draw from that is that perhaps there isn’t anything there. The days of compelling eyewitness sightings seem to be over.”
He said that far from leading to an increase in UFO sightings and research, the advent of the internet had coincided with a decline.
Assap’s UFO cases have dropped by 96 per cent since 1988, while the number of other groups involved in UFO research has fallen from well over 100 in the 1990s to around 30 now.
Among those to have closed are the British Flying Saucer Bureau, the Northern UFO Network, and the Northern Anomalies Research Organisation.
As well as a fall in sightings and lack of proof, Mr Wood said the lack of new developments meant that the main focus for the dwindling numbers of enthusiasts was supposed UFO encounters that took place several decades ago and conspiracy theories that surround them.
In particular, he cited the Roswell incident, in 1947 when an alien spaceship is said to have crashed in New Mexico, and the Rendlesham incident in 1980, often described as the British equivalent, when airmen from a US airbase in Suffolk reported a spaceship landing.
Mr Wood added: “When you go to UFO conferences it is mainly people going over these old cases, rather than bringing new ones to the fore.
“There is a trend where a large proportion of UFO studies are tending towards conspiracy theories, which I don’t think is particularly helpful.”
The issue is to be debated at a summit at the University of Worcester on November 17 and the conclusions reported in the next edition of the association’s journal, Anomaly.
The organisation, which describes itself as an education and research charity, was established in 1981. Its first president was Michael Bentine, the comedian and member of the Goons.
It contains both sceptics and believers in UFOs and has been involved in several notable sightings and theories over the years.
Its current president Lionel Fanthorpe has claimed in its journal that King Arthur was an alien who came to Earth to save humans from invading extraterrestrials.
The summit follows the emergence earlier this year of the news that the Ministry of Defence was no longer investigating UFO sightings after ruling there is “no evidence” they pose a threat to the UK.
David Clark, a Sheffield Hallam University academic and the UFO adviser to the National Archives, said: “The subject is dead in that no one is seeing anything
evidential.
“Look at all the people who now have personal cameras. If there was something flying around that was a structured object from somewhere else, you would have thought that someone would have come up with some convincing footage by now – but they haven’t.
“The reason why nothing is going on is because of the internet. If something happens now, the internet is there to help people get to the bottom of it and find an explanation.
“Before then, you had to send letters to people, who wouldn’t respond and you got this element of mystery and secrecy that means things were not explained.
“The classic cases like Roswell and Rendlesham are only classic cases because they were not investigated properly at the time.”
But Nick Pope, who ran the MoD’s UFO desk from 1991 to 1994 and now researches UFO sightings privately, said there was a future for the subject: “There’s a quantity versus quality issue here.
“So many UFO sightings these days are attributable to Chinese lanterns that more interesting sightings are sometimes overlooked.
“The same is true with photos and videos. There are so many fakes on YouTube and elsewhere, it would be easy to dismiss the whole subject out of hand.
“The danger is that we throw out the baby with the bathwater. And as I used to say at the MoD, the believers only have to be right once.”
http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/ufo/9653499/UFO-enthusiasts-admit-the-truth-may-not-be-out-there-after-all.html