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La croix de Migné 17/12/1826

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lw86
oncle dom
marcassite
Bob Rekin
8 participants

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51La croix de Migné 17/12/1826 - Page 3 Empty Re: La croix de Migné 17/12/1826 12/11/23, 08:08 pm

PhD Smith

PhD Smith
Modération
Modération

L’illustration de La Croix De Migné figure sur ce podcast de France Culture sur les soucoupes dans l’histoire. David Galley donne son avis pour la promotion de son bouquin avec Francis Doumergue.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-actualite-culturelle-reportages-enquetes-analyses/bateaux-volants-crucifix-en-levitation-les-ovnis-ne-datent-pas-d-hier-8233068
France Culture a écrit:Pourtant, de tels témoignages ne datent pas d'hier, loin s'en faut. Des faits évocateurs sont en effet consignés dans les chroniques d'auteurs romains célèbres, ou encore dans la Bible. Le journaliste français David Galley a consacré tout un ouvrage à ces étranges observations, co-écrit avec Christian Doumergue : La Fabuleuse histoire des ovnis (Éditions de l'Opportun, 2021).
Une croix flottante de 40 mètres de long, en 1826
Dans la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, bas-relief représentant l’apparition de la « croix » de Migné Dans la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, bas-relief représentant l’apparition de la « croix » de Migné
L'histoire est spectaculaire, et étonnamment peu connue. "Si vous allez au Sacré-Cœur à Montmartre, tout de suite à gauche, vous trouverez un autel de marbre dans lequel est gravée une scène étonnante qui représente une population regardant vers le ciel où se détache immense croix. On pourrait au départ se dire 'Tiens, c'est peut être une allégorie de l'apparition de la croix de Constantin, au IVᵉ siècle', or, ce n'est pas du tout ça, c'est beaucoup plus récent", explique David Galley.

Pour savoir ce qu'il s'est passé, référons-nous à la plaque commémorative apposée au fronton de l'église de Migné, petite commune du Poitou où se sont déroulés les faits : "Le 17 décembre 1826, à 5 heures du soir, par un ciel très pur, plus de 2 000 personnes, dont la plupart vivent encore en 1844, réunies pour la plantation de la croix du jubilé, ont vu pendant une demi-heure une croix lumineuse, longue de 40 mètres, parfaitement régulière, immobile, horizontale, à une hauteur d'environ 35 mètres, au dessus de cette église."

L'événement date donc de 1826, une période où les républicains battent un peu en retraite, comme le relate le journaliste : "Sur le plan politique, les royalistes sont revenus, donc on va virer les arbres plantés par les républicains pour replanter des croix. C'est ce qui se passe ce fameux 17 décembre 1826. Le fronton de l'église mentionne la présence de 2 000 personnes, mais j'en doute fortement. Disons qu'un millier de personnes sont là, devant l'église, pour replanter une croix en présence de deux prêtres."

C'est la fin de l'après-midi, le prêtre parle à ses ouailles, mais plus personne ne l'écoute. Tout le monde regarde vers le ciel où lévite une immense croix "argentine" d'après les témoignages, c'est-à-dire couleur argent rosé, longue d'une quarantaine de mètres, et absolument stable.

"Les gens sur place vont s'agenouiller, prier. Certains vont crier, certains vont même paniquer, se réfugier dans l'église. Et puis les deux prêtres qui sont là vont avoir un mal fou à contrôler l'émotion des gens. Ils vont finalement réussir à faire rentrer une grande partie des personnes qui étaient dehors à l'intérieur de l'église, pour reprendre le contrôle sur la foule et prier la Sainte-Croix apparue dans le ciel. Quelques personnes restées à l'extérieur ont continué à voir le phénomène. Ça n'a pas bougé pendant une trentaine de minutes. On sait qu'à la fin, la croix a fini par prendre la forme d'un X avant de disparaître", poursuit David Galley.

À l'époque, les témoins les plus rationalistes tentent de trouver une explication scientifique à ce qu'ils ont observé. Un sceptique cherche à convaincre son entourage que ce qu'ils ont vu n'était que le reflet du crucifix érigé près de l'église : les flambeaux placés devant l'auraient projeté dans le ciel. Pour David Galley, ces témoignages d'esprits non religieux prouvent que quelque chose s'est réellement passé à Migné ce jour de 1826.

Le journaliste a interrogé des spécialistes de Météo France afin de savoir si l'hypothèse d'un phénomène météorologique était compatible avec l'apparition d'un objet à bords aussi nets. Réponse ? Probablement pas.

Cela aurait-il pu être une sorte d'arnaque montée de toutes pièces par l'Église pour servir sa propagande ? La réalisation en semblerait bien compliquée, sans compter que, comme le souligne David Galley : "Il y a quelque chose qui cloche, c'est le cas de le dire : la croix était inversée. Normalement, toutes les croix sont dirigées vers l'Orient, donc vers Jérusalem. Là, en l'occurrence, elle était dirigée vers l'ouest. D'ailleurs, l'église a été reconstruite dans l'autre sens en l'honneur de cette apparition. Il y a eu des pèlerinages pendant un certain nombre d'années, et puis on n'a plus parlé de cet événement, il ne reste qu'une simple plaque."
Bref rien de plus que ce qui été écrit dans le fil.


_________________
La croix de Migné 17/12/1826 - Page 3 BraseroPraedicator veredicus, inquisitor intrepidus, doctor egregiusLa croix de Migné 17/12/1826 - Page 3 Brasero

52La croix de Migné 17/12/1826 - Page 3 Empty Re: La croix de Migné 17/12/1826 12/11/23, 10:17 pm

marcassite

marcassite
Membre d'honneur
Membre d'honneur

Le contexte de l'histoire m'interpelle sur la faible luminosité du phénomène et la vision de nuit. J'ai du mal à imaginer quelques centaines de personnes rassemblées pour une messe _en extérieur à la tombée de la nuit_ ... sans présence de luminaires en nombre , a minima à proximité de l'orateur qu'ils regardent.  Il faudrait donc tenir compte des ces lueurs ambiantes pour estimer l'intensité lumineuse du phénomène. Avec des chandelles, cierges ou flambeaux près ou autour des témoins , leurs yeux vont mettre quelques dizaines de minutes à percevoir une luminosité faible (O.D dit celle de la "voie lactée").  
=> revoir l'intensité croix et source à la hausse ?

Autre point : dans l'entrée de église, là où la source devrait être pour projeter quasi à la verticale de la façade, pourquoi n'y aurait-il qu'un quinquet ? Pas de lustre-chandelier ou grands cierges dès l'entrée ? Plusieurs centaines de personnes ont été invitées à y entrer pour reconcentrer la foule sur la cérémonie donc logiquement il y aurait plus que la lueur d'un seul quinquet comme source possible dans l'église.
La croix de Migné 17/12/1826 - Page 3 Eglise10

Je ne sais plus si j'avais déjà déposé ce doc sur l"éclairage des églises ici (extrait) :
"Durant de longs siècles, cierges, lampes et torches furent utilisés, avec la cire d’abeille ou l’huile d’olive pour combustible. On évitait le suif, une graisse animale certes peu coûteuse mais qui produit une flamme
charbonneuse. Les supports étaient fixes ou mobiles : chandeliers sur les autels, bras de lumière sur les murs et les piliers, petites et grandes suspensions en couronne au centre des voûtes, hissées  à partir de poulies et disposées presque à hauteur d’homme selon les célébrations. Le nombre des points lumineux variait en fonction de l’importance de la fête.
Pour l’usage quotidien, telles les messes matinales, l’éclairage était limité à quelques cierges. On imagine l’obscurité des matins d’hiver à l’intérieur d’une église de campagne ou d’une cathédrale et
leur part d’ombre et de mystère. Avec l’intérêt d’être immédiatement attiré vers l’espace éclairé par quelques chandeliers d’autel dans une chapelle latérale. Et quel contraste avec les grandes fêtes,
Pâques, Noël, Pentecôte ! L’illumination était alors maximale grâce aux nombreuses flammes placées dans l’église et dans le chœur. Des chandeliers étaient disposés sur l’autel et dans l’ensemble
de l’édifice. Des appliques murales et des couronnes lumineuses suspendues étaient descendues en approche de l’assemblée ou des clercs. Une lumière plus mesurée était dispensée pour les
dimanches du temps ordinaire. Une hiérarchie lumineuse accompagnait ainsi le temps liturgique de manière significative."

https://liturgie.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/11/2019/04/Leclairage-des-eglises-2019.pdf

53La croix de Migné 17/12/1826 - Page 3 Empty Re: La croix de Migné 17/12/1826 13/11/23, 04:18 pm

oncle dom

oncle dom

marcassite a écrit:Le contexte de l'histoire m'interpelle sur la faible luminosité du phénomène et la vision de nuit. J'ai du mal à imaginer quelques centaines de personnes rassemblées pour une messe _en extérieur à la tombée de la nuit_ ... sans présence de luminaires en nombre , a minima à proximité de l'orateur qu'ils regardent.  Il faudrait donc tenir compte des ces lueurs ambiantes pour estimer l'intensité lumineuse du phénomène. Avec des chandelles, cierges ou flambeaux près ou autour des témoins , leurs yeux vont mettre quelques dizaines de minutes à percevoir une luminosité faible (O.D dit celle de la "voie lactée").  
=> revoir l'intensité croix et source à la hausse ?
Les gens s'étaient rassembles avant la tombée de la nuit. On avait allumé des flambeaux autour du calvaire (on ignore combien). Une dizaine de minutes me paraissent suffire. D'ailleurs tous les gens n'ont pas découvert la croix en même temps, et au moins une personne n'a rien vu du tout. Je pense toujours que cela devait être à peine plus que la voie lactée.

Autre point : dans l'entrée de église, là où la source devrait être pour projeter quasi à la verticale de la façade, pourquoi n'y aurait-il qu'un quinquet ? Pas de lustre-chandelier ou grands cierges dès l'entrée ? Plusieurs centaines de personnes ont été invitées à y entrer pour reconcentrer la foule sur la cérémonie donc logiquement il y aurait plus que la lueur d'un seul quinquet comme source possible dans l'église.
Si on admet une croix réfléchissante, elle devait être près de l'ouverture, mais pas le quinquet. On ne sait rien de sûr de l'éclairage de l'église. Il devait logiquement y en avoir. Il pouvait y avoir plusieurs quinquets, dont un seul bien placé pour produire la croix.

Je ne sais plus si j'avais déjà déposé ce doc sur l"éclairage des églises ici (extrait) :
"Durant de longs siècles, cierges, lampes et torches furent utilisés, avec la cire d’abeille ou l’huile d’olive pour combustible. On évitait le suif, une graisse animale certes peu coûteuse mais qui produit une flamme
charbonneuse. Les supports étaient fixes ou mobiles : chandeliers sur les autels, bras de lumière sur les murs et les piliers, petites et grandes suspensions en couronne au centre des voûtes, hissées  à partir de poulies et disposées presque à hauteur d’homme selon les célébrations. Le nombre des points lumineux variait en fonction de l’importance de la fête.
Pour l’usage quotidien, telles les messes matinales, l’éclairage était limité à quelques cierges. On imagine l’obscurité des matins d’hiver à l’intérieur d’une église de campagne ou d’une cathédrale et
leur part d’ombre et de mystère. Avec l’intérêt d’être immédiatement attiré vers l’espace éclairé par quelques chandeliers d’autel dans une chapelle latérale. Et quel contraste avec les grandes fêtes,
Pâques, Noël, Pentecôte ! L’illumination était alors maximale grâce aux nombreuses flammes placées dans l’église et dans le chœur. Des chandeliers étaient disposés sur l’autel et dans l’ensemble
de l’édifice. Des appliques murales et des couronnes lumineuses suspendues étaient descendues en approche de l’assemblée ou des clercs. Une lumière plus mesurée était dispensée pour les
dimanches du temps ordinaire. Une hiérarchie lumineuse accompagnait ainsi le temps liturgique de manière significative."

https://liturgie.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/11/2019/04/Leclairage-des-eglises-2019.pdf
L'église de Migné était bien minable, et nous ne devons pas en attendre de grandes illuminations en dehors des fêtes. Il devait y avoir les cierges de l'autel, et un ou plusieurs quinquets pour éclairer la nef.

http://oncle-dom.fr/index.htm

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