Traduction de l'article (du mieux que j'ai pu et je n'y comprends pas grand chose !)
Grande Bretagne : le retour des cercles de culture
Emission diffusée par BR (Bavaria TV, une chaîne sœur de l'ARD) le dimanche 16 août 2009.
Public amusé, fermiers en colère
Une expédition dans les grands champs du Sud de l'Angleterre. La résurrection de l'intérêt du public, qui se précipite dans l'aventure. Certains le jours, d'autres la nuit.
Durant le jour il ne peut y avoir de doute sur ce qui s'est passé. Mais pour les fermiers, la situation devient un problème. Richard Oram, un fermier du Wiltshire qui cultive du blé sur une surface équivalente à 5000 terrains de football, a les plus grosses difficultés avec le phénomène nocturne.
Richard Oram : le blé est détruit, comme vous voyez. Les épis sont au sol, et quand le blé est cassé, il est mort. C'est le plus gros problème ici dans ce coin. De nombreux fermiers ont des cercles de culture dans leur champ. Cela devient de plus en plus une nuisance.
70 cercles cet été seulement. Jamais auparavant il n'y en a eu autant. Pendant des années c'était tranquille. Qu'est ce qui arrive d'un coup au Wiltshire ? Par pure gentillesse, certains fermiers placent une boite à dons dans le cercle et autorisent les touristes à venir piétiner, sans la moindre idée de pourquoi les cercles sont de retour.
Une touriste du cercle de culture explique : "Regardez le monde : crise bancaire, crise climatique. Vous pouvez sentir le changement complet d'énergie ici". Même le chien semble remarquer la différence. "Il est beaucoup plus joueur ici. Il est plein d'énergie, comme quand il était un chiot. Il adore être dans un cercle."
Personne ne s'intéresse au blé lui-même.
Une zone étrange
Une sourcière [féminin de sourcier ?] nous explique : "je sens comme l'énergie réchauffe mes poignets. Les baguettes bougent et se touchent. Et quand je recule... je ne les influence absolument pas."
Une zone étrange. Tous les ans, Stonehenge attire 10 000 visiteurs. Des collines artificielles, des tumulus de 5 000 ans, et tout ça à seulement un jet de pierre de l'art éphémère dans les champs.
Ici, on ne croit pas que des gens sont responsables les cercles de culture. "Comment quelqu'un pourrait-il réaliser un cc en seulement une nuit ? Je pense que ce serait très difficile. Et si j'avais une équipe, qui était là sur place, alors je ferais un film, et je le vendrait. Ce serait du génie, n'est-ce pas ?!"
La Lune brille quand les génies sont au travail. Cinq jeunes hommes du voisinage, avec a plan. Ils travaillent dans le noir. Nous filmons avec des caméras infrarouge.
Des artistes dans la nuit
"J'ai dessiné le plan", nous explique le plus jeune du groupe, âgé juste de 14 ans. "Un cercle avec de petits tranches émergeant vers l'extérieur, un arrangement qui ressemble à des planètes."
Les artistes nocturnes sont équipés d'un décamètre et de planches de bois. Ils ne veulent pas être reconnus car ils ne veulent pas qu'on leur reproche les dégâts.
Ils ne parlent que très peu, "Ca avance bien. Le début prend toujours un peu de temps. Mais ça a l'air bien!"
Au centre, un niveau, muni d'un laser improvisé. Ils aplatissent le champ, avec les planches. [Le cercle] fait plus de 100 mètres de diamètre. Trois, quatre heures de travail, puis c'est terminé.
"L'effet est peut-être un peu fou, mais amusant, aussi, si l'on peut admirer son travail le premier le jour suivant ! Je vibre [fourmillements] déjà un peu quand j'imagine ce que d'autres vont ressentir demain matin de notre œuvre étrange."
Le travail d'une nuit. Non de forces inconnues, mais de créateurs inconnus. Autour de 10 heures du matin, le champ est plein. Photos aériennes. Pour expérimenter de très prés, et avant tout pour se poser la question : est-ce l'œuvre de surhommes ?
Les cc et l'énergie
Une "experte en cc" nous confie : "Nous mesurons l'énergie, pour être sûrs que le cc n'a pas été fait par les hommes, que ce n'est pas une falsification." Des points énergétiques sur la main décident cette fois-ci. "Il y a ici tellement d'énergie que la biochimie de mon corps est modifiée." Donc certainement pas fait par des hommes. Avec le jour, on ne doute pas. Par sécurité, radioprotection pour le chien.
Auteur : Björn Staschen/ARD-Londres