DAR
Alain Delmon (http://adelmon.free.fr/) a ressorti de la naphtaline ce cas photographique remontant à 1952 pour l'élever potentiellement en ""LA" preuve ultime de la réalité des ovnis (le "smoking gun" comme disent les anglo-saxons)". Il pense "avoir montré qu'il ne pouvait s'agir ni d'un canular ni d'une méprise. (…) Il n' y a aucune explication "connue" à cet objet. Il me semble donc qu'il prouve à lui seul que les ovnis existent !". Alain Delmon semble très fier de lui sur ce coup là, s'imaginant triompher des vils sceptiques et apporter sur un plateau "la preuve ultime".
Cet ufologue présente la particularité intéressante de s’auto-debunker assez systématiquement. De fait, il n’y a pratiquemment rien à faire pour réfuter ses assertions, si ce n’est juxtaposer des extraits de ses propres textes.
Il commence par affirmer "dans l'hypothèse d'un canular, le seul objet volant connu qui pourrait expliquer ce cas serait une maquette volante, de type "drone" moderne. Mais ce genre d'aéronefs n'existait évidemment pas en 1952. Même pas en tant que prototype militaire secret.".
Plus loin, il écrit néanmoins que "Julien (Arlandis, un sceptique, NDR) a retrouvé la trace d'un certain Weinstein, qui acquit une courte notoriété en 1952 en construisant et en faisant voler une maquette de soucoupe volante à hélice appelée "la chose", propulsée par un petit moteur thermique d'à peine 5 cc. Ce Weinstein était même un voisin de Frégnale, puisqu'il habitait Vichy. (...) Cette même année 1952 les modèles en forme de soucoupe semblaient être à la mode. Julien Arlandis a en effet trouvé un petit film extrait des actualités Pathé-Gaumont de septembre 52, et montrant une autre soucoupe, celle d'un certain Agostini."
Encore ailleurs, il signale que le témoin "est décrit comme très inventif, très adroit de ses mains. Il bricolait par exemple d'astucieux petits dispositifs pour son institutrice de soeur, afin d'illustrer spectaculairement ses cours de sciences. Il a d'ailleurs enseigné quelques temps dans un lycée de Bagnols sur Cèze ; je me plais à croire que c'était la techno. Son autre talent reconnu était la photographie. Il a commencé sa carrière comme reporter photographe pour un studio de Clermont Ferrand, aujourd'hui disparu. (…) Puis il a quitté ce studio et s'est mis à faire des photographies plus "artistiques", aidé en cela par une troisième passion : les longues balades dans la nature sauvage. (…) Le caractère un peu fantasque, un peu excentrique d'André, transparait encore plus lorsque l'on sait qu'il a écrit et envoyé au ministère de l'éducation nationale un petit livre proposant rien moins qu'une "réforme de l'orthographe"."
Alain Delmon critique pourtant les sceptiques "de mettre en cause la personnalité du témoin présumé, et de chercher a posteriori les ressorts psychologiques qui pourraient justifier le montage d'un canular aussi sophistiqué.
A titre d'illustration, voici un extrait d'un mail que l'une de mes relations, par ailleurs scientifique, m'a adressé après que je l'ai sollicité sur ce dossier :
"Manifestement d'une intelligence au dessus de la moyenne, nourrie par des dons d'observation et une inventivité remarquables, il n'a pas eu la carrière ni le statut social auxquels il pouvait légitimement aspirer. Toutes les conditions me semblent réunies pour imaginer un formidable canular à base de photos, à l'image de celui du monstre du Loch Ness, qu'il avait certainement la capacité de réaliser parfaitement, à une époque où il ne se passait pas de semaine sans que la presse fasse état d'un nouveau témoignage (j'avais 8 ans et ce souvenir m'a marqué). Sa motivation ? comme souvent en pareil cas, le sentiment de supériorité que l'on tire de la mystification de personnes éminentes, du public ou de notables, renforçant sa conviction d'être injustement méconnu par la société. Sil est vrai que les quatre photos sont sur une même bande de négatif, et encadrées par des prises de vue anodines, rien ne dit que ce soit son premier essai, ni que les photos aient été prises dans un court intervalle de temps, dans l'hypothèse d'un canular."
C'est justement pour contourner le caractère totalement subjectif de tels jugements, que je concentre la majeure partie de mes efforts sur des éléments factuels et objectifs. En effet, même si nous tombions tous d'accord un jour pour admettre qu'André Frégnale avait effectivement le profil psychologique favorable pour imaginer et réaliser un tel canular (ce dont je ne suis toujours pas convaincu), cela ne prouverait nullement qu'il l'ai réellement fait, ni même qu'il ait eut simplement l'intention de le faire.
Autrement dit, en prenant une analogie judiciaire, ce n'est pas parce que M. Frégnale avait le "mobile", qu'il avait aussi la "possibilité matérielle" de le faire, ni a fortiori qu'il l'a réellement fait.
Or il me semble justement avoir avancé de nombreux arguments, faits et raisonnements factuels dans ce chapitre ainsi que dans le chapitre II, qui démontrent l'impossibilité matérielle de réaliser ce trucage. Avant d'avancer donc une explication attentant à la probité et à la sincérite d'une personne, il me parait indispensable au préalable de prouver que je me suis trompé dans mes démonstrations."
Voyons donc par exemple la démonstration d'Alain Delmon pour exclure la possibilité d'un canular à l'aide d'un modèle réduit en "vol libre (avec ou sans moteur)". Il l'exclu pour les raisons suivantes : "Une fois en vol, à cette altitude et avec le vent qui soufflait alors, Frégnale risquait de casser son précieux modèle, voire de le perdre en le voyant s'éloigner au loin. Impossible donc de faire plusieurs essais, et gros risque que quelqu'un ne découvre sa soucoupe quelques kms plus loin."
En d'autres endroits de son dossier sur ce cas, il écrit cependant (dans le but de réfuter une autre hypothèse prosaïque) :
1) "Selon les archives de la Météorologie Nationale que j'ai acquises, la vitesse du vent ce jour là (18 juillet 52) dans les deux stations de mesure les plus proches de Chauvet était : "modérée" à Besse à 7h solaires(1050 m), et "faible" à Picherande à 8h légales (1123 m). (...)
Sur ce site (http://segpa.valdugy.free.fr/meteo/instrumesurehtm/laforceduvent.htm) on rappelle les caractéristiques des vents "faibles" à "moyens" :
· A force 2, les petites feuilles s'agitent, la girouette commence à bouger, c'est une "légère brise", de 6 à 11 km/h
· A force 3, les drapeaux se déploient, c'est une "petite brise", de 12 à 19 km/h
· A force 4, la poussière et les feuilles de papier sont soulevées, c'est une "jolie brise", de 20 à 28 km/h
· A force 5, les arbustes en feuilles se balancent et de petites rides se forment à la surface de l'eau sur les lacs et les étangs, c'est une "bonne brise", de 29 à 38 km / h
· A force 6, les grosses branches des arbres sont agitées, les parapluies se retournent, c'est un "vent frais", de 39 à 49 km/h
· A force 7, les arbres sont courbés, la marche est pénible, c'est un "grand frais", de 50 à 61 km / h.
Selon cette autre référence (http://www.meteofrance.com/FR/glossaire/designation/658_curieux_view.jsp), "vent modéré" correspond à "de 12 à 30 km/h".
Donc si l'on en croit ces sources, le vent dans les environs de Chauvet était de moins de 30 km/h au petit matin du 18/07/52. Le vent a-t-il augmenté en fin de journée pour atteindre 60 km/h, ou bien Pierre Guérin s'est-il trompé ? Il sera difficile de vérifier la source de Pierre Guérin, mais en fait peu importe. Le vent était "faible à modéré" ce jour là près du lac Chauvet, suffisant pour expliquer que les feuilles des arbres aient légèrement bougé sur les photos 1 et 2. Mais pas au point de remettre en question les calculs de Laurent Guérin qui se base sur la position de 5 feuilles remarquables pour estimer l'angle χ entre les deux azimuts β1 et β2 .
=> de facto, Alain Delmon opte ici pour un vent non seulement inférieur à 30 km/h mais plutôt compris entre 6 et 11 km/h ("légère brise"), sinon cela remettrait "en question les calculs de Laurent Guérin" dont il se sert ailleurs pour réfuter d'autres explications triviales. La vitesse du vent ne constituait selon toutes probabilités pas un problème ce jour là.
2) "Il n'y avait aucune activité nautique ou de loisir aquatique au lac Chauvet.
Ni en 1952, ni aujourd'hui. Comme le lac Pavin, son voisin, Chauvet est un lac de cratère où ne se pratique aucune activité de loisir de type baignade, planche à voile, et autres "jeux de plage". Le seul loisir possible, outre la promenade autour du lac, est le canotage et la pêche... sauf justement au lac Chauvet, qui est une propriété privée. Pas de chance pour les sceptiques : de tous les lacs du Puy-de-Dôme, le lac Chauvet est justement le moins "touristique"...
Un simple appel à l'office de tourisme du Mont-Dore suffisait à vérifier cela. Sans compter que, en 1952, les loisirs n'étaient pas du tout les mêmes qu'en 2004. Il est illusoire d'imaginer des lacs de montagne avec des plages bondées d'estivants, batifolant au milieu de parasols et de bateaux pneumatiques. On sortait encore de l'occupation, les Français étaient pauvres (le fameux "hiver 54" était encore à venir), il n'y avait encore que deux semaines de congés payés, et aucune structure d'accueil pas chère (le 1er VVF date de 1958)."
=> bref, le secteur avait toutes les chances d’être désert en cette fin d’après-midi. Il n'y avait donc pas de "gros risque que quelqu'un ne découvre sa soucoupe quelques kms plus loin" !
En somme, que reste-t-il des raisons données par Alain Delmon pour exclure une maquette en vol libre (avec ou sans moteur) ? Réponse : rien. (il en existe peut-être d'autres mais celles avancées par l'auteur en tout cas ne valent pas grand chose)
Je ne peux donc que confirmer ce que dit Patrick Gross à propos d’Alain Delmon : "Alain, un sceptique/zet, laisse-moi rire." :mdr99:
Alain Delmon (http://adelmon.free.fr/) a ressorti de la naphtaline ce cas photographique remontant à 1952 pour l'élever potentiellement en ""LA" preuve ultime de la réalité des ovnis (le "smoking gun" comme disent les anglo-saxons)". Il pense "avoir montré qu'il ne pouvait s'agir ni d'un canular ni d'une méprise. (…) Il n' y a aucune explication "connue" à cet objet. Il me semble donc qu'il prouve à lui seul que les ovnis existent !". Alain Delmon semble très fier de lui sur ce coup là, s'imaginant triompher des vils sceptiques et apporter sur un plateau "la preuve ultime".
Cet ufologue présente la particularité intéressante de s’auto-debunker assez systématiquement. De fait, il n’y a pratiquemment rien à faire pour réfuter ses assertions, si ce n’est juxtaposer des extraits de ses propres textes.
Il commence par affirmer "dans l'hypothèse d'un canular, le seul objet volant connu qui pourrait expliquer ce cas serait une maquette volante, de type "drone" moderne. Mais ce genre d'aéronefs n'existait évidemment pas en 1952. Même pas en tant que prototype militaire secret.".
Plus loin, il écrit néanmoins que "Julien (Arlandis, un sceptique, NDR) a retrouvé la trace d'un certain Weinstein, qui acquit une courte notoriété en 1952 en construisant et en faisant voler une maquette de soucoupe volante à hélice appelée "la chose", propulsée par un petit moteur thermique d'à peine 5 cc. Ce Weinstein était même un voisin de Frégnale, puisqu'il habitait Vichy. (...) Cette même année 1952 les modèles en forme de soucoupe semblaient être à la mode. Julien Arlandis a en effet trouvé un petit film extrait des actualités Pathé-Gaumont de septembre 52, et montrant une autre soucoupe, celle d'un certain Agostini."
Encore ailleurs, il signale que le témoin "est décrit comme très inventif, très adroit de ses mains. Il bricolait par exemple d'astucieux petits dispositifs pour son institutrice de soeur, afin d'illustrer spectaculairement ses cours de sciences. Il a d'ailleurs enseigné quelques temps dans un lycée de Bagnols sur Cèze ; je me plais à croire que c'était la techno. Son autre talent reconnu était la photographie. Il a commencé sa carrière comme reporter photographe pour un studio de Clermont Ferrand, aujourd'hui disparu. (…) Puis il a quitté ce studio et s'est mis à faire des photographies plus "artistiques", aidé en cela par une troisième passion : les longues balades dans la nature sauvage. (…) Le caractère un peu fantasque, un peu excentrique d'André, transparait encore plus lorsque l'on sait qu'il a écrit et envoyé au ministère de l'éducation nationale un petit livre proposant rien moins qu'une "réforme de l'orthographe"."
Alain Delmon critique pourtant les sceptiques "de mettre en cause la personnalité du témoin présumé, et de chercher a posteriori les ressorts psychologiques qui pourraient justifier le montage d'un canular aussi sophistiqué.
A titre d'illustration, voici un extrait d'un mail que l'une de mes relations, par ailleurs scientifique, m'a adressé après que je l'ai sollicité sur ce dossier :
"Manifestement d'une intelligence au dessus de la moyenne, nourrie par des dons d'observation et une inventivité remarquables, il n'a pas eu la carrière ni le statut social auxquels il pouvait légitimement aspirer. Toutes les conditions me semblent réunies pour imaginer un formidable canular à base de photos, à l'image de celui du monstre du Loch Ness, qu'il avait certainement la capacité de réaliser parfaitement, à une époque où il ne se passait pas de semaine sans que la presse fasse état d'un nouveau témoignage (j'avais 8 ans et ce souvenir m'a marqué). Sa motivation ? comme souvent en pareil cas, le sentiment de supériorité que l'on tire de la mystification de personnes éminentes, du public ou de notables, renforçant sa conviction d'être injustement méconnu par la société. Sil est vrai que les quatre photos sont sur une même bande de négatif, et encadrées par des prises de vue anodines, rien ne dit que ce soit son premier essai, ni que les photos aient été prises dans un court intervalle de temps, dans l'hypothèse d'un canular."
C'est justement pour contourner le caractère totalement subjectif de tels jugements, que je concentre la majeure partie de mes efforts sur des éléments factuels et objectifs. En effet, même si nous tombions tous d'accord un jour pour admettre qu'André Frégnale avait effectivement le profil psychologique favorable pour imaginer et réaliser un tel canular (ce dont je ne suis toujours pas convaincu), cela ne prouverait nullement qu'il l'ai réellement fait, ni même qu'il ait eut simplement l'intention de le faire.
Autrement dit, en prenant une analogie judiciaire, ce n'est pas parce que M. Frégnale avait le "mobile", qu'il avait aussi la "possibilité matérielle" de le faire, ni a fortiori qu'il l'a réellement fait.
Or il me semble justement avoir avancé de nombreux arguments, faits et raisonnements factuels dans ce chapitre ainsi que dans le chapitre II, qui démontrent l'impossibilité matérielle de réaliser ce trucage. Avant d'avancer donc une explication attentant à la probité et à la sincérite d'une personne, il me parait indispensable au préalable de prouver que je me suis trompé dans mes démonstrations."
Voyons donc par exemple la démonstration d'Alain Delmon pour exclure la possibilité d'un canular à l'aide d'un modèle réduit en "vol libre (avec ou sans moteur)". Il l'exclu pour les raisons suivantes : "Une fois en vol, à cette altitude et avec le vent qui soufflait alors, Frégnale risquait de casser son précieux modèle, voire de le perdre en le voyant s'éloigner au loin. Impossible donc de faire plusieurs essais, et gros risque que quelqu'un ne découvre sa soucoupe quelques kms plus loin."
En d'autres endroits de son dossier sur ce cas, il écrit cependant (dans le but de réfuter une autre hypothèse prosaïque) :
1) "Selon les archives de la Météorologie Nationale que j'ai acquises, la vitesse du vent ce jour là (18 juillet 52) dans les deux stations de mesure les plus proches de Chauvet était : "modérée" à Besse à 7h solaires(1050 m), et "faible" à Picherande à 8h légales (1123 m). (...)
Sur ce site (http://segpa.valdugy.free.fr/meteo/instrumesurehtm/laforceduvent.htm) on rappelle les caractéristiques des vents "faibles" à "moyens" :
· A force 2, les petites feuilles s'agitent, la girouette commence à bouger, c'est une "légère brise", de 6 à 11 km/h
· A force 3, les drapeaux se déploient, c'est une "petite brise", de 12 à 19 km/h
· A force 4, la poussière et les feuilles de papier sont soulevées, c'est une "jolie brise", de 20 à 28 km/h
· A force 5, les arbustes en feuilles se balancent et de petites rides se forment à la surface de l'eau sur les lacs et les étangs, c'est une "bonne brise", de 29 à 38 km / h
· A force 6, les grosses branches des arbres sont agitées, les parapluies se retournent, c'est un "vent frais", de 39 à 49 km/h
· A force 7, les arbres sont courbés, la marche est pénible, c'est un "grand frais", de 50 à 61 km / h.
Selon cette autre référence (http://www.meteofrance.com/FR/glossaire/designation/658_curieux_view.jsp), "vent modéré" correspond à "de 12 à 30 km/h".
Donc si l'on en croit ces sources, le vent dans les environs de Chauvet était de moins de 30 km/h au petit matin du 18/07/52. Le vent a-t-il augmenté en fin de journée pour atteindre 60 km/h, ou bien Pierre Guérin s'est-il trompé ? Il sera difficile de vérifier la source de Pierre Guérin, mais en fait peu importe. Le vent était "faible à modéré" ce jour là près du lac Chauvet, suffisant pour expliquer que les feuilles des arbres aient légèrement bougé sur les photos 1 et 2. Mais pas au point de remettre en question les calculs de Laurent Guérin qui se base sur la position de 5 feuilles remarquables pour estimer l'angle χ entre les deux azimuts β1 et β2 .
=> de facto, Alain Delmon opte ici pour un vent non seulement inférieur à 30 km/h mais plutôt compris entre 6 et 11 km/h ("légère brise"), sinon cela remettrait "en question les calculs de Laurent Guérin" dont il se sert ailleurs pour réfuter d'autres explications triviales. La vitesse du vent ne constituait selon toutes probabilités pas un problème ce jour là.
2) "Il n'y avait aucune activité nautique ou de loisir aquatique au lac Chauvet.
Ni en 1952, ni aujourd'hui. Comme le lac Pavin, son voisin, Chauvet est un lac de cratère où ne se pratique aucune activité de loisir de type baignade, planche à voile, et autres "jeux de plage". Le seul loisir possible, outre la promenade autour du lac, est le canotage et la pêche... sauf justement au lac Chauvet, qui est une propriété privée. Pas de chance pour les sceptiques : de tous les lacs du Puy-de-Dôme, le lac Chauvet est justement le moins "touristique"...
Un simple appel à l'office de tourisme du Mont-Dore suffisait à vérifier cela. Sans compter que, en 1952, les loisirs n'étaient pas du tout les mêmes qu'en 2004. Il est illusoire d'imaginer des lacs de montagne avec des plages bondées d'estivants, batifolant au milieu de parasols et de bateaux pneumatiques. On sortait encore de l'occupation, les Français étaient pauvres (le fameux "hiver 54" était encore à venir), il n'y avait encore que deux semaines de congés payés, et aucune structure d'accueil pas chère (le 1er VVF date de 1958)."
=> bref, le secteur avait toutes les chances d’être désert en cette fin d’après-midi. Il n'y avait donc pas de "gros risque que quelqu'un ne découvre sa soucoupe quelques kms plus loin" !
En somme, que reste-t-il des raisons données par Alain Delmon pour exclure une maquette en vol libre (avec ou sans moteur) ? Réponse : rien. (il en existe peut-être d'autres mais celles avancées par l'auteur en tout cas ne valent pas grand chose)
Je ne peux donc que confirmer ce que dit Patrick Gross à propos d’Alain Delmon : "Alain, un sceptique/zet, laisse-moi rire." :mdr99: