MariusLa suite donc :
Autres infos... épistolairesUne plaquette d’informations éditée par le GEPAN en février 1979 affirme (page 31) :
« Un des deux clichés pris le 11 mai 1950 par un habitant de Mc Minville (Oregon) aux Etats-Unis. Ce cas a été examiné en détail par la commission Condon qui s’appuya sur les résultats de mesures photométriques pour conclure à l’authenticité apparente. Pourtant une récente contre expertise faite au GEPAN semble bien démontrer qu’il s’agit en fait d’une maquette suspendue à un fil (invisible sur le cliché )
En fait cette révélation importante provient d’une étude de C Poher. Nous nous sommes donc adressés à lui . Voici le message que nous lui avons transmis par BAL.
« Monsieur Poher bonjour.
Je me permets de vous importunez un instant.
Actuellement j'étudie le cas de Mc Minville (Oregon-USA) et les deux photographies des témoins Trent. Dans la plaquette d'informations datant de février 1979, le GEPAN indique : texte "Que penser des photographies d'Ovni ?" en page 31, que manifestement ces clichés sont dus à une maquette suspendue à un fil (invisible sur le cliché). Cette information proviendrait de vous. Confirmez-vous cela ?
Est-il possible d'en savoir plus sur vos analyses concernant ces dits clichés ?
Je rejoins quelque peu vos conclusions mais en incluant autre chose qu'une maquette suspendue à un fil (invisible).
Dans l'attente de votre réponse et restant à votre disposition si vous désirez en savoir plus sur nos travaux par la suite et sur ce cas bien précis, acceptez mes salutations les meilleures. »En retour, fort aimablement M. Poher nous répond :
« Monsieur,
Oui, je crois me souvenir de l'analyse de ces photographies, mais je n'ai pas conservé le détail de ce travail (il est au GEPAN),donc je ne peux guère que faire appel à ma mémoire.
Donc, si mes souvenirs sont exacts, il y a deux photos où on voit un ovni de jour sous une paire de fils électriques. Et des bâtiments latéralement, dont un avec un réservoir.
1 - On agrandit les photos et l'on trace, sur chacune, la verticale locale passant par la pointe supérieure de l'ovni, par exemple au moyen d'une parallèle à un côté du réservoir ou du mur d'une construction visible sur la photo. Il faut une verticale correcte, sinon procéder par essais successifs.
2 - Ensuite on mesure deux longueurs A et B le long de cette droite verticale :
A = Pointe ovni - Fil électrique inférieur
B = Fil inférieur - fil électrique supérieur
On obtient, avec deux photos, quatre valeurs A, A' et B, B' en
millimètres.
3 - Si A/A' = B/B' c'est que le fil de suspension avait la même longueur entre les deux photos. Donc si le fil est "possible" c'est que c'était un fil.
4 - le point d'attache du fil de suspension est évidemment le point de rencontre de la verticale tracée avec l'un des fils électriques. Il suffit ensuite de repérer un détail sur les fils électriques, qui ne sont pas rectilignes (je crois me souvenir d'une sorte de pliure partielle d'un fil ou d'angle peu prononcé). Alors vous recommencez en mesurant la position C et C' de la pliure en question par rapport au point où la verticale atteint le fil en question.
5 - Alors vous trouvez, en plus C/C' = A/A' = B/B', mais c'est du superflu.
Enfin, il me semble que c'est ce que j'avais fait en 1976.
Cordialement,
C. POHER
15 septembre 2004.Merci à M Poher bien entendu.
Alors ? Un objet matériel ? Certainement ! Mais alors lequel ?
Feu Renaud Leclet, excellent collaborateur du Cnegu, nous avait indiqué avoir trouvé un article intéressant dans une ancienne revue. Dans le n° 416 de la revue « Science et Vie » (mai 1952) se trouve un petit entrefilet indiquant qu’aux Etats-Unis des essais sont entrepris avec des réservoirs largables en caoutchouc. Mieux qu’un long discours, voici la reproduction du cliché joint avec l’article en question .
Nous pouvons effectivement trouver une certaine ressemblance avec l’objet de Mc Minville. Sauf qu’il y a deux excroissances sur ces objets là !
Comme le largage est possible d’avion...Mais alors les Trent l’auraient immanquablement vu tomber ! Même au loin ! Sans compter qu’un tel essai (ici supposé) aurait été extrêmement dangereux.
En outre, deux photos auraient été possibles ? Ici plus de questions surgissent que de réponses. A contrario, cette information est utile à retenir au cas où...
Histoire d’une hypothèse.En premier lieu force est de constater que les experts ne sont nullement au diapason. L’un indique une objet de 10 mètres de diamètre et à 30m des témoins (Hartmann) et d’autres un diamètre de 20 à 30m pour une distance objet-témoin d’environ 800m à 2000m ! Avouons qu’il est pratiquement impossible d’obtenir une distance ou un diamètre plus ou moins réels sans repères bien précis.
Si Condon n’exclut pas l’hypothèse d’une maquette comme étant la responsable des clichés obtenus, la plupart des analyses semblent confirmer l’impossibilité de cette exégèse. Aucun fil visible notamment, ce qui est l’argument le plus souvent repris pour contredire ce fait précis.
Des analyses des uns et des autres, un seul et unique fait semble incontestable, celui que chacun désire mettre en avant ! Si l’un doute, les résultats iront dans ce sens, et si l’autre désire y voir un plausible OVNI, les analyses pencheront par interprétation vers ce postulat.
Divers éléments sont d’une importance capitale dans ce dossier. Nous en voulons pour preuve les analyses particulièrement intéressantes de Maccabee et Spaulding. Si nous acceptons ces résultats et si nous désirons justifier notre tentative explicative, nous nous devons de fournir des faisceaux de cohérences acceptables. D’abord le motif : pourquoi les Trent auraient fabriqué un faux ? Dans quel but ?
Nous savons grâce à Klass que Madame Trent fut le témoin de plusieurs observations fugaces. Ceci provoqua dans son entourage immédiat des rires et des quolibets qu’elle n’accepta sûrement pas. Elle confirme également que les objets ainsi vus allaient trop vite pour en prendre une photographie.
D’autres éléments sont curieux : Les Trent se rappellent avec force de précisions de la date des prises de vues (11 mai 1950) et indique un horaire de 19h30-45 ! Or, les analyses contredisent cela : 07h30 et 08h00 le matin ! Et comme cela ne suffit pas, la météo de ce jour est implacable puisque nous apprenons que le soir, horaire allégué des prises de vues, il n’existait aucun nuages. Le ciel était parfaitement clair ! En revanche le matin même du 11 mai quelques légers brouillards (nuages ?) locaux étaient présents ! Nous avons vu plus haut que les clichés nous montrent la présence de quelques nuages…
Ce que nous constatons sur les clichés des Trent confirme donc la présence de brouillard latent voir plus probablement de nuages et donc une prise de vue effectuée le matin. Comment ne pas s’interroger sur cette contradiction flagrante ! Des témoins se souvenant d’une date très précise mais indiquant un horaire erroné ? Matin ou soir ?
Les témoins affirment le soir...Pourquoi un tel écart
Quoiqu’il en soit ce « détail » est utile pour le développement ultérieur de l’affaire. En effet, imaginons que les Trent aient fabriqué une maquette ou suspendu autre chose (nous verrons quoi plus loin), le mieux était de le faire le matin alors que régnait un léger brouillard , ce qui permet de camoufler encore mieux un fil hypothétique. Ne nous attardons pas sur les autres incohérences du témoignage. Nous savons qu’à force de rabâcher, les témoins se mélangent un tantinet. Seul le fait d’avoir retrouvé les négatifs à même le sol est certainement notable.
Maccabee, en modifiant l’analyse d’Hartmann en vient à supposer que le bas de l’objet devait être « aussi brillant que peut l’être une surface blanche sans émettre de lumière par elle-même ». Ce point est sensiblement confirmé là aussi par d’autres analyses : « ...cet objet était lumineux par lui-même ou qu’il était parfaitement transparent ». De là ressort : que l’objet était de consistance solide. Que le profil de l’engin révèle une forme de disque avec un relief caractéristique ! Cette conclusion est bien vague. Que signifie relief caractéristique ? Celui d’une « soucoupe volante ? D’une maquette ? D’autre chose ? Cette affirmation ne veut rien dire sans plus de précisions.
Le pouvoir réfléchissant de la surface de l’objet est le même que celui qu’on peut prévoir pour une surface de métal poli. Nous ne voyons pas dans cette affirmation particulière une quelconque preuve d’un disque volant d’origine inconnue. En revanche cela cadre avec notre hypothèse en devenir.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Je suis tellement sceptique que je doute de moi
A VOCE RIVOLTA