Marius
Bonjour,
En marge des CC, voici un petit texte concernant une contre-enquête sur le site des Nourradons (Var) et se réfèrant à une trace étrange (!) dans un champ.
TOURISTES UFOLOGUES.
CONTRE-ENQUETE SUR LE SITE DES NOURRADONS. (83)
En septembre 1978, je reçois un ami de Paris. Nous autres, Ufologues, navons pas lhabitude de nous lier a nimporte qui !
En conséquence, lami en question sintéresse,comme de juste, au phénomène qui accompagne nos soirées et participe à nos délires « extraterrestres ». Il est connu dans les milieux autorisé (entendez chez les anti)que nous ne saurions voir guère plus loin que le bout du nez et que la matière servant à la réflexion nai guère grise mais noire ! Nous ne serions par ailleurs, faire autrement, puisque omnubilé par des lumières possédant des formes bien « à nous ».
Il est certain que cette catégorie de bipèdes se doit dêtre hors des flux et des pensées dites « courantes » et quau lieu de partir visiter des lieux hautement touristiques, de flâner en montagnes ou de lorgner les formes généreuses sempilant sur le sable de nos plages, nous nous devons de nous distinguer.
Affublé dun tel handicap et désirant rendre honneur à notre statut si particulier, cest avec une grande normalité (si ! si ! il nous en reste...) que nous allons passer un instant de temps libre à chasser les soucoupes...
Cest avec un naturel presque insultant que je proposais à mon ami Gérard de nous rendre sur un site récurrent, celui des Nourradons (83) prés de Draguignan...
Les Nourradons : Charmant petit village situé à cinq kilomètres à louest de Draguignan, dans le Var. Sur la foi de certaines informations publiées il y a quelques temps maintenant, nous avons décidé de humer lair de cette bourgade et dy glaner quelques infos supplémentaires.
Sept années sont passées depuis les faits, mais un atterrissage ayant fait autant de bruit doit avoir laissé des « traces » dans lesprit de quelques personnes.
Rappel des faits :
Deux témoins, A Bouchaud et P. Calafat, aperçoivent un objet de forme lenticulaire au contour net de couleur rouge. Sa partie inférieure est plus sombre et une arrête circulaire diffuse une lumière sautillante de couleur blanc jaunâtre scintillante. Nous sommes le 29 mars 1971 et il est aux alentours de 21 h...
Ils noteront la présence de trois « reflets » lumineux visibles sur la partie supérieure leur faisant penser alors à un mouvement rotatif. Aucun bruit bien entendu.
Les dimensions furent estimées à 12 ou 13 m de long pour 2 ou 2,50 m de haut. Ce qui nous donne un disque plat en somme.
Nos sources dinformations indiquent également que M. Bouchaud na rien ressenti de particulier, tandis que son ami (M. Calafat) aurait eu des difficultés dordre respiratoire ainsi quune vague impression doppression.
Cest en arrivant sur le petit chemin menant à une maison inhabitée (lieu de répétition dun orchestre dont font partie nos deux témoins) quils remarquent la lueur rouge qui évoluait à 150 mètres deux, prés dune vigne. Lobjet planait à une dizaine de mètres de hauteur. Après deux minutes dobservation il senfuira en direction de Flayosc pour disparaître.
Les traces, (objet de notre visite sur les lieux, lors de notre périple touristique) ne seront découvertes que le 11 septembre 1971. Elles sont situées dans un pré qui borde la fameuse vigne au nord. Il y pousse de lherbe haute. Létat de fraîcheur du site laissa à penser aux enquêteurs de lépoque que les traces ne pouvaient être faites en Mars, mais beaucoup plus tard dans le temps. Ils en conclurent à une quinzaine de jours avant la découverte !
La principale consiste en un cercle parfait de 5,60 m de diamètre. En son intérieur ils constatèrent une végétation écrasée et dé pigmentée. La largeur de la couronne fait alors 0 ,60 m et lherbe semble alors soufflée dans le sens contraire des aiguilles dune montre !
A lest de cette trace et à un mètre de là, un autre cercle parfait dun mètre de diamètre présentant les mêmes caractéristiques...Aucune radio-activité.
Forts de ces éléments, nous espérions bien, nous, y trouver quelque chose.
Certes, nous pensions bien quil ny avait là aucun rapport avec lobservation des deux témoins. Les traces telles quelles sont décrites et comme le montre une photo figurant en page de couverture de LDLN de mai 1973 n° 125, ne laissait aucun doute quant à leur identification.
Nous sommes en revanche, assez surpris de constater des affirmations du type : « cercle parfait » puisque le document photo que nous reproduisons ci-dessous, est loin dindiquer cela.
Ou encore, cette réflexion à noter : « ... En tout cas, elle ne remonterait pas à plus de deux semaines ... » Ce qui est parfaitement évident !
Les traces des Nourradons 83 (document LDLN)
Que dire dun fait ou lherbe semble soufflée dans le sens contraire des aiguilles dune montre, sinon que cela namène rien. Enfin, existe un second cercle « parfait » à un mètre du premier. Sans aucun doute « le » petit de notre soucoupe « faisant pipi » ...Bref, il est parfaitement évident quici nous avons affaire à un effet du vent, comme par ailleurs je pus le constater à plusieurs reprises dans cette région mais aussi dans louest varois. Les traces sont également fort semblables à ce que les chasseurs nomment une couche de sangliers. En effet, il est fréquent de remarquer en bordure des bois ou dans des clairières spacieuses de telles marques correspondant à des endroits de haltes de ces braves bêtes. La verse bien connu des agriculteurs et produit par le vent(entre autre) trouve aussi une grande similitude.
Exit le rapport avec lovni des Nourradons (que nous pourrions certainement identifier, mais quun manque certain de détails mempêche dapprofondir, ne possédant pas le n° 4 de contact lecteurs de novembre 1971). Mais il est aussi vrai que ce nest guère le propos de ce texte.
Revenons donc à notre promenade touristique sur le site récurent des Nourradons.
Sur les lieux, nous rencontrons un charmant autochtone parfaitement humain, Monsieur Maurice Geelen. Il nous confirme quun fait bizarre se passa bien un soir de mars 1971, à savoir quun objet de type soucoupe se posa dans un pré à la limite dun terrain militaire. Les bruits dalors dirent que les témoins du phénomène, des musiciens, furent paralysés le temps de lobservation !
La peur desdits témoins doit sûrement ce sacrifice (ou entorse) à la légende locale ...
Ce nest pas la seule déformation par rapport à lenquête de Monsieur CHASSEIGNE ... Notre informateur nous indique au moins 5 ou 6 témoins, deux pour lenquêteur. Ensuite, on nous indique un objet proche du sol alors que notre informateur nous dit quil a atterri cette fois !
Bien entendu, nous restons persuadés que lenquêteur LDLN est bien mieux placé et si nous révélons ces détails déformés par une légende locale naissante, cest uniquement pour que vous puissiez humer latmosphère dun cas bien situé (heureusement) et surtout afin de faire réfléchir sur ce qui serait probablement devenu une grande énigme très approximative mais redoutable si nous avions appris les faits quelques années plus tard.
Ici, le fait que les traces furent découvertes quelque mois plus tard (et la presse locale en parla) confirme pour la légende, latterrissage de lengin ... Doù une leçon primordiale pour nous autres, motivés du terrain, et de ces mystérieuses lumières, de ne jamais lier deux évènements même apparemment majeurs ... notre visite devient de plus en plus enrichissante.
Enfin, ce brave homme terrestre nous indique les lieux ! Nous arrivons donc aux Nourradons sur le fameux site récurent. Là, un autre résident est apostrophé afin de nous rendre à lendroit précis des traces : « Ha ! Vous travaillez sur ces choses ! Ça mintéresse vous savez ! Mais je nai pas eu le temps daller voir ( ?). Vous trouverez facilement latterrissage (encore !) a eu lieu près de la maison hanté, quon aperçoit sur la gauche, à 800 m après la sortie du village ... »
Nous neûmes même pas droit à une explication qui valut le qualificatif « dhantée » à cette fameuse demeure...Pauvres mortels que nous sommes...
Quimporte, laffaire devenait passionnante au possible. Cependant, retrouver le repaire à fantômes ne fut guère aisée. Car bien que se situant dans le « Quartier des esprit », nous navons rencontré aucun spectre susceptible de nous indiquer le chemin exact !
Cest donc avec un certain regret que nous nous décidâmes à nous adresser à un autre simple mortel qui nous mena lui-même sur les lieux situés à 400 mètres de là.
Arrivé sur place, nouvelle déception...
Les traces, dont certaines revues parlent comme étant parfaitement visibles encore de nos jours (septembre 1978 rappel) ne sont plus là ! Un coup des extraterrestres ? Ou des fantômes ?
Seul un vague emplacement reste visible, presque remarquable.
Pourquoi ?
La réponse est dune banalité déconcertante et occasionna chez votre pauvre narrateur, une seconde déception presque fatale !
Exit le mystère puisque des traces de pneus de voiture sont parfaitement visibles autour. Ce que nous confirma notre sympathique informateur, son propre fils ainsi que dautres curieux sexerçant à la conduite automobile...
Lherbe na pas repoussé sous les traces de pneus et lemplacement du lieu supposé de latterrissage est envahi par des herbes...
Ce qui nempêcha point notre humble guide daffirmer avoir constaté une chose bien curieuse... Le thym et la marjolaine navaient jamais fait une quelconque apparition sur le site avant...les évènements !
Le jardinier interplanétaire a fait un excellent travail non ? Nous avons au moins une raison concernant sa visite un soir de 1971...
Encore une chose, et de taille cette fois : des chercheurs, du moins un des premiers sur le site, auraient eu le privilège de découvrir des « microbilles dacier » par (hic !) milliers...
M Chasseigne ? M Dufour ? LDLN ?
Bien entendu, à quatre pattes, jai vainement cherché, cherché et encore cherché...Afin de soulager notre conscience, nous avons même effectué des prélèvements de terrain...Professionnels jusqu au bout des ongles non ?
Il est instructif de constater comment, à la suite dune banale observation, à la découverte fortuite de trace dherbes soufflé par le vent ou produite par des couches de sangliers, et y greffant une histoire de maison hantée, ainsi quune force de conviction profonde, une légende peut naître et même renforcer une quasi-certitude de lexistence dun site le transformant en « récurrent » !
Enfin, nous navons pas perdu notre temps puisque notre guide en « soucoupe », bien terrien lui aussi, nous invita chez lui à prendre le pastis...Et là, contre toute attente, une dernière déception nous attendait (jamais deux sans trois dit-on) : on nous révéla la légende de la maison hantée...
A lépoque de lobservation (Mars 1971) la fameuse demeure avait un vieux monsieur comme propriétaire, passionné de musique et de piano. Aussi, certain soirs, invitait-il de jeunes musiciens en herbe afin de les aider à former un petit orchestre...Le propriétaire mort, seul resta en place un vieux piano, dans cette demeure. Aussi, certains autres soirs, les jeunes musiciens revenaient en hommage à ce vieil amoureux des notes...
Des gens ,proches des lieux surtout, entendant résonner un vieux piano quelque peu désaccordé...Ainsi naquit la belle légende de notre maison hantée.
Voilà une visite qui nous donne à réfléchir sur la teneur des informations que nous recueillons vaillamment.
Et surtout sur la méfiance à avoir lorsque les véritables personnes concernées ne sont pas interrogées...
Une note optimistes : le Haut-Var mérite vraiment le coup dil...
Marius (avec la participation de Gérard B...)
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Je suis tellement sceptique que je doute de moi
A VOCE RIVOLTA
Bonjour,
En marge des CC, voici un petit texte concernant une contre-enquête sur le site des Nourradons (Var) et se réfèrant à une trace étrange (!) dans un champ.
TOURISTES UFOLOGUES.
CONTRE-ENQUETE SUR LE SITE DES NOURRADONS. (83)
En septembre 1978, je reçois un ami de Paris. Nous autres, Ufologues, navons pas lhabitude de nous lier a nimporte qui !
En conséquence, lami en question sintéresse,comme de juste, au phénomène qui accompagne nos soirées et participe à nos délires « extraterrestres ». Il est connu dans les milieux autorisé (entendez chez les anti)que nous ne saurions voir guère plus loin que le bout du nez et que la matière servant à la réflexion nai guère grise mais noire ! Nous ne serions par ailleurs, faire autrement, puisque omnubilé par des lumières possédant des formes bien « à nous ».
Il est certain que cette catégorie de bipèdes se doit dêtre hors des flux et des pensées dites « courantes » et quau lieu de partir visiter des lieux hautement touristiques, de flâner en montagnes ou de lorgner les formes généreuses sempilant sur le sable de nos plages, nous nous devons de nous distinguer.
Affublé dun tel handicap et désirant rendre honneur à notre statut si particulier, cest avec une grande normalité (si ! si ! il nous en reste...) que nous allons passer un instant de temps libre à chasser les soucoupes...
Cest avec un naturel presque insultant que je proposais à mon ami Gérard de nous rendre sur un site récurrent, celui des Nourradons (83) prés de Draguignan...
Les Nourradons : Charmant petit village situé à cinq kilomètres à louest de Draguignan, dans le Var. Sur la foi de certaines informations publiées il y a quelques temps maintenant, nous avons décidé de humer lair de cette bourgade et dy glaner quelques infos supplémentaires.
Sept années sont passées depuis les faits, mais un atterrissage ayant fait autant de bruit doit avoir laissé des « traces » dans lesprit de quelques personnes.
Rappel des faits :
Deux témoins, A Bouchaud et P. Calafat, aperçoivent un objet de forme lenticulaire au contour net de couleur rouge. Sa partie inférieure est plus sombre et une arrête circulaire diffuse une lumière sautillante de couleur blanc jaunâtre scintillante. Nous sommes le 29 mars 1971 et il est aux alentours de 21 h...
Ils noteront la présence de trois « reflets » lumineux visibles sur la partie supérieure leur faisant penser alors à un mouvement rotatif. Aucun bruit bien entendu.
Les dimensions furent estimées à 12 ou 13 m de long pour 2 ou 2,50 m de haut. Ce qui nous donne un disque plat en somme.
Nos sources dinformations indiquent également que M. Bouchaud na rien ressenti de particulier, tandis que son ami (M. Calafat) aurait eu des difficultés dordre respiratoire ainsi quune vague impression doppression.
Cest en arrivant sur le petit chemin menant à une maison inhabitée (lieu de répétition dun orchestre dont font partie nos deux témoins) quils remarquent la lueur rouge qui évoluait à 150 mètres deux, prés dune vigne. Lobjet planait à une dizaine de mètres de hauteur. Après deux minutes dobservation il senfuira en direction de Flayosc pour disparaître.
Les traces, (objet de notre visite sur les lieux, lors de notre périple touristique) ne seront découvertes que le 11 septembre 1971. Elles sont situées dans un pré qui borde la fameuse vigne au nord. Il y pousse de lherbe haute. Létat de fraîcheur du site laissa à penser aux enquêteurs de lépoque que les traces ne pouvaient être faites en Mars, mais beaucoup plus tard dans le temps. Ils en conclurent à une quinzaine de jours avant la découverte !
La principale consiste en un cercle parfait de 5,60 m de diamètre. En son intérieur ils constatèrent une végétation écrasée et dé pigmentée. La largeur de la couronne fait alors 0 ,60 m et lherbe semble alors soufflée dans le sens contraire des aiguilles dune montre !
A lest de cette trace et à un mètre de là, un autre cercle parfait dun mètre de diamètre présentant les mêmes caractéristiques...Aucune radio-activité.
Forts de ces éléments, nous espérions bien, nous, y trouver quelque chose.
Certes, nous pensions bien quil ny avait là aucun rapport avec lobservation des deux témoins. Les traces telles quelles sont décrites et comme le montre une photo figurant en page de couverture de LDLN de mai 1973 n° 125, ne laissait aucun doute quant à leur identification.
Nous sommes en revanche, assez surpris de constater des affirmations du type : « cercle parfait » puisque le document photo que nous reproduisons ci-dessous, est loin dindiquer cela.
Ou encore, cette réflexion à noter : « ... En tout cas, elle ne remonterait pas à plus de deux semaines ... » Ce qui est parfaitement évident !
Les traces des Nourradons 83 (document LDLN)
Que dire dun fait ou lherbe semble soufflée dans le sens contraire des aiguilles dune montre, sinon que cela namène rien. Enfin, existe un second cercle « parfait » à un mètre du premier. Sans aucun doute « le » petit de notre soucoupe « faisant pipi » ...Bref, il est parfaitement évident quici nous avons affaire à un effet du vent, comme par ailleurs je pus le constater à plusieurs reprises dans cette région mais aussi dans louest varois. Les traces sont également fort semblables à ce que les chasseurs nomment une couche de sangliers. En effet, il est fréquent de remarquer en bordure des bois ou dans des clairières spacieuses de telles marques correspondant à des endroits de haltes de ces braves bêtes. La verse bien connu des agriculteurs et produit par le vent(entre autre) trouve aussi une grande similitude.
Exit le rapport avec lovni des Nourradons (que nous pourrions certainement identifier, mais quun manque certain de détails mempêche dapprofondir, ne possédant pas le n° 4 de contact lecteurs de novembre 1971). Mais il est aussi vrai que ce nest guère le propos de ce texte.
Revenons donc à notre promenade touristique sur le site récurent des Nourradons.
Sur les lieux, nous rencontrons un charmant autochtone parfaitement humain, Monsieur Maurice Geelen. Il nous confirme quun fait bizarre se passa bien un soir de mars 1971, à savoir quun objet de type soucoupe se posa dans un pré à la limite dun terrain militaire. Les bruits dalors dirent que les témoins du phénomène, des musiciens, furent paralysés le temps de lobservation !
La peur desdits témoins doit sûrement ce sacrifice (ou entorse) à la légende locale ...
Ce nest pas la seule déformation par rapport à lenquête de Monsieur CHASSEIGNE ... Notre informateur nous indique au moins 5 ou 6 témoins, deux pour lenquêteur. Ensuite, on nous indique un objet proche du sol alors que notre informateur nous dit quil a atterri cette fois !
Bien entendu, nous restons persuadés que lenquêteur LDLN est bien mieux placé et si nous révélons ces détails déformés par une légende locale naissante, cest uniquement pour que vous puissiez humer latmosphère dun cas bien situé (heureusement) et surtout afin de faire réfléchir sur ce qui serait probablement devenu une grande énigme très approximative mais redoutable si nous avions appris les faits quelques années plus tard.
Ici, le fait que les traces furent découvertes quelque mois plus tard (et la presse locale en parla) confirme pour la légende, latterrissage de lengin ... Doù une leçon primordiale pour nous autres, motivés du terrain, et de ces mystérieuses lumières, de ne jamais lier deux évènements même apparemment majeurs ... notre visite devient de plus en plus enrichissante.
Enfin, ce brave homme terrestre nous indique les lieux ! Nous arrivons donc aux Nourradons sur le fameux site récurent. Là, un autre résident est apostrophé afin de nous rendre à lendroit précis des traces : « Ha ! Vous travaillez sur ces choses ! Ça mintéresse vous savez ! Mais je nai pas eu le temps daller voir ( ?). Vous trouverez facilement latterrissage (encore !) a eu lieu près de la maison hanté, quon aperçoit sur la gauche, à 800 m après la sortie du village ... »
Nous neûmes même pas droit à une explication qui valut le qualificatif « dhantée » à cette fameuse demeure...Pauvres mortels que nous sommes...
Quimporte, laffaire devenait passionnante au possible. Cependant, retrouver le repaire à fantômes ne fut guère aisée. Car bien que se situant dans le « Quartier des esprit », nous navons rencontré aucun spectre susceptible de nous indiquer le chemin exact !
Cest donc avec un certain regret que nous nous décidâmes à nous adresser à un autre simple mortel qui nous mena lui-même sur les lieux situés à 400 mètres de là.
Arrivé sur place, nouvelle déception...
Les traces, dont certaines revues parlent comme étant parfaitement visibles encore de nos jours (septembre 1978 rappel) ne sont plus là ! Un coup des extraterrestres ? Ou des fantômes ?
Seul un vague emplacement reste visible, presque remarquable.
Pourquoi ?
La réponse est dune banalité déconcertante et occasionna chez votre pauvre narrateur, une seconde déception presque fatale !
Exit le mystère puisque des traces de pneus de voiture sont parfaitement visibles autour. Ce que nous confirma notre sympathique informateur, son propre fils ainsi que dautres curieux sexerçant à la conduite automobile...
Lherbe na pas repoussé sous les traces de pneus et lemplacement du lieu supposé de latterrissage est envahi par des herbes...
Ce qui nempêcha point notre humble guide daffirmer avoir constaté une chose bien curieuse... Le thym et la marjolaine navaient jamais fait une quelconque apparition sur le site avant...les évènements !
Le jardinier interplanétaire a fait un excellent travail non ? Nous avons au moins une raison concernant sa visite un soir de 1971...
Encore une chose, et de taille cette fois : des chercheurs, du moins un des premiers sur le site, auraient eu le privilège de découvrir des « microbilles dacier » par (hic !) milliers...
M Chasseigne ? M Dufour ? LDLN ?
Bien entendu, à quatre pattes, jai vainement cherché, cherché et encore cherché...Afin de soulager notre conscience, nous avons même effectué des prélèvements de terrain...Professionnels jusqu au bout des ongles non ?
Il est instructif de constater comment, à la suite dune banale observation, à la découverte fortuite de trace dherbes soufflé par le vent ou produite par des couches de sangliers, et y greffant une histoire de maison hantée, ainsi quune force de conviction profonde, une légende peut naître et même renforcer une quasi-certitude de lexistence dun site le transformant en « récurrent » !
Enfin, nous navons pas perdu notre temps puisque notre guide en « soucoupe », bien terrien lui aussi, nous invita chez lui à prendre le pastis...Et là, contre toute attente, une dernière déception nous attendait (jamais deux sans trois dit-on) : on nous révéla la légende de la maison hantée...
A lépoque de lobservation (Mars 1971) la fameuse demeure avait un vieux monsieur comme propriétaire, passionné de musique et de piano. Aussi, certain soirs, invitait-il de jeunes musiciens en herbe afin de les aider à former un petit orchestre...Le propriétaire mort, seul resta en place un vieux piano, dans cette demeure. Aussi, certains autres soirs, les jeunes musiciens revenaient en hommage à ce vieil amoureux des notes...
Des gens ,proches des lieux surtout, entendant résonner un vieux piano quelque peu désaccordé...Ainsi naquit la belle légende de notre maison hantée.
Voilà une visite qui nous donne à réfléchir sur la teneur des informations que nous recueillons vaillamment.
Et surtout sur la méfiance à avoir lorsque les véritables personnes concernées ne sont pas interrogées...
Une note optimistes : le Haut-Var mérite vraiment le coup dil...
Marius (avec la participation de Gérard B...)
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Je suis tellement sceptique que je doute de moi
A VOCE RIVOLTA