Personnellement, je trouve néanmoins l'information, ou confirmation si vous préférez, fondamentale pour notre appréhension de l'Univers.
L'Univers (par définition unique mais effectivement il reste toujours l'hypothèse irréfutable du multivers) est aussi mortel que tout ce qui contient.
Globalement, quatre siècles de science moderne n’ont fait qu’élargir l’emprise de la mort. Nous savons désormais que, sur la Terre comme au Ciel, tous les êtres physiques sont assujettis à d’incessantes variations et marqués par un devenir irréversible. Les structures matérielles qui caractérisent l’Univers actuel (atomes, molécules, structures vivantes, planètes, étoiles, galaxies, etc.) sont limitées dans le temps. Formées à différents moments du passé, elles finiront par disparaître, d’une façon ou d’une autre.
L’idée de commencement, d’évolution et d’extinction finale s’étend maintenant au Cosmos dans son ensemble. Lui-même a une histoire – complexe, riche en événements et d’une durée inimaginablement longue. Le destin complet du genre humain ne semble plus s’inscrire que dans un minuscule intervalle du temps et de l’espace cosmiques.
Cet Univers avec tout ce qu’il contient ne nous apparaît plus être qu’une figure de transition vers le chaos. Qui finira par l’emporter.
"Que tous les travaux du passé, toute la dévotion, toute l’inspiration, tout le génie humain sont voués à l’extinction, que le temple des exploits de l’Homme est condamné à l’enterrement sous les débris de l’Univers en ruines – toutes ces choses sont maintenant si certaines qu’aucun système philosophique ne peut les ignorer." [Bertrand Russell]