Vous voulez vous réfugier sur la Lune ?

The Lunar Embassy sell property cells on the Moon.

The Lunar Embassy is the only company in the world, who have, since 1980, obtained the legal right to sell properties on the Moon from the US Claim Registry and Copyright office.

The Lunar Embassy are the sole holders of the US property claim office's land claim to the entire lunar surface. (The United Nations General Assembly and the Russian Government are equally aware of this.) They are also the sole holders of the world wide copyright on the action of selling lunar property.

The Lunar Embassy has been selling properties on the moon for 16 years, having served over 1700 customers. Two former US presidents, as well as many prominent stars are also Moon property owners.

J'ai déjà acheté un terrain lunaire légalement par l'intermédiaire d'une autre société. Comment se fait-il que vous vendiez ces même terres ?
Lunar International ne vend que des terrains de premier choix sur la Lune (et non pas des parcelles au hasard) tel que le permet la "Soceity for Lunar Exploration et Development". Nous ne proposerions jamais volontairement à la vente, quelles que soient les circonstances, un terrain que nous savons être la propriété légale d'un tiers. Si vous pensez que vos droits de propriété ont été bafoués, veuillez nous contacter afin que nous résolvions tout différent.

Comment puis-je m'assurer que personne d'autre ne revendiquera la propriété de mon terrain lunaire ?
Au moment de votre achat, votre droit de propriété est immédiatement enregistré auprès de la International Lunar Lands Chronicle, ceci constitue la preuve formelle de votre achat. A tout moment, si une entité tierce tentait de revendiquer la propriété de votre terrain, Lunar International déposerait immédiatement un recours contre cette entité récusant leur revendication. Réciproquement, toute personne ayant acheté une terre lunaire par l'intermédiaire d'un tiers, et qui croit que ses droits de propriété ont été bafoués, est invitée à nous contacter afin de résoudre ce différent immédiatement .

J'ai vu une émission à la télévision qui montrait un homme qui prétend être propriétaire de la Lune, ayant déposé sa requête auprès des Etats Unis, de l'URSS et des Nations Unies en 1980. Il semblerait qu'il y aient des vides législatifs au sein des Nations Unies qui rendraient cette revendication légale. Comment pouvez vous vendre la Lune si elle appartient déjà à cet homme ?
Cet homme n'est pas propriétaire de la Lune et nous ne prétendons pas en être propriétaires non plus. Nous invitons toutes les personnes amenées à faire affaire avec cet homme à procéder de manière très précautionneuse. Il est impossible, sur simple courrier adressé au gouvernement, de revendiquer la propriété d'un terrain, où qu'il soit dans l'univers. La législation internationale ne fonctionne pas ainsi. Nous préférons travailler en association avec des organismes internationaux et des experts législatifs spatiaux plutôt que d'inventer des histoires ridicules et d'utiliser un surnom farfelu. Ainsi nos propriétaires sont sur d'être autorisés à posséder leur terrain légalement. Notez que la seule jurisprudence sur la propriété de terrain à ce jour est celle de l'occupation effective de ce terrain, pas celle d'un courrier adressé à quelqu'un qui n'est d'ailleurs pas lui même le propriétaire.

Où va l'argent que je verse ?
Lunar International fait don de sommes recueillies par la vente de chaque terre lunaire à des entités publiques ou privées dont le but est le même que le leur, faire retourner des êtres humains sur la Lune. Chaque achat contribue aussi au financement de bourses d'études universitaires qui sont ouvertes aux membres de la "Society for Lunar Exploration et Development" et à leurs familles, de matériel éducatif ainsi que de mouvements de soutien de la Lune.

Plus fort, acheter une part d'astéroïde :(MRDgreen):

Bob Rekin a écrit:Oh, la jolie arnaque, pas bien méchante heureusement.

Bon, l'honneur est sauf : le cratère Alexandre n'est pas encore mis en vente ! Je vous inviterai tous là-haut à la fin de l'année prochaine, on aura une belle vue sur la fin du monde ! :(MRDgreen):

Bob Rekin a écrit:Arf ! Ca aussi c'est de l'arnaque. Seule l'Union Astronomique Internationale est habilitée à donner des noms aux étoiles.

Bob Rekin a écrit:

Plus fort, acheter une part d'astéroïde :(MRDgreen):

Si on est propriétaire de quelques météorites, on est sauvé ? :(joker):

Le GRIP en Angleterre et la St Lawrence Insurance Agency en Floride proposent depuis 1987 des assurances contre le risque de chute d'un astéroïde (météorite) et les enlèvements par des extraterrestres. Ce type d'assurance qu'ils traitent sur un ton humoristique coûte environ 20 euros.

R.C a écrit:Je comprend mieux pouquoi on peut acheté des assurances anti-meteor, c'est pour couvrir les acaht de petit bout d'asteroïd... Mais comment trouver le propriétaire du petit bout justement ??? D'habitude c'est plutôt l'inverse ^^

Une propriété commune

Même après de longs débats, les États ne sont pas tombés d’accord sur les frontières entre l’atmosphère et l’espace extra-atmosphérique (au plan scientifique, on considère que l’espace commence à une altitude comprise entre 100 et 120 kilomètres).

En revanche, ils ont établi que l’espace "appartenait" à tout le monde et ne pouvait faire l’objet d’aucune appropriation.

Mieux, son exploration et son utilisation sont "l’apanage de l’humanité toute entière", d’après le traité de l’espace (Outer Space Treaty) signé en 1967 par une centaine d’États.

Du coup, les satellites y évoluent librement sans avoir à tamponner leur passeport toutes les deux minutes.

Il en va de même pour tous les astres : aucun État n’a le droit d’en revendiquer la propriété exclusive.

La Lune est même formellement qualifiée de "patrimoine commun de l’humanité". Le drapeau planté par les Américains sur la Lune en 1969 n’est donc qu’un acte symbolique.

Une faille dans le texte

Sauf que de petits malins croient dénicher une faille dans ce traité de l’espace : certes, une nation ne peut pas s’approprier une planète ou un autre corps céleste, mais le texte n’interdit pas formellement selon eux l’appropriation par un individu ou une entreprise.

Et, en s’appuyant sur une vieille loi américaine selon laquelle n’importe qui peut réclamer la possession d’une terre qui n’appartient à personne, la société californienne Lunar Embassy décide, en 1980, de s’approprier la Lune, Mars et Vénus.

L’objectif ? Jouer les agents immobiliers en vendant des parcelles de terrain. Amorcée comme une bonne blague, cette entreprise s’est révélée des plus lucratives puisque son fondateur a déjà empoché plus de 9 millions de dollars.

Partager..ou pas

Autrefois réservées aux États, l’exploration spatiale et l’exploitation des ressources hors de notre planète deviennent un sujet d’intérêt pour un nombre croissant de sociétés privées.

Quelle est donc la valeur juridique des titre de propriétés lunaires ? Aucune. La vieille loi américaine dénichée par la Lunar Embassy ne fait pas le poids face à un traité international. Impossible donc de protester auprès de la NASA parce qu’un véhicule d’exploration a laissé des traces de chenilles sur le bout de terrain lunaire que vous venez d’acheter.

Ou parce qu’une sonde tournera autour de votre étoile.


Ces titres de propriété n’ayant aucune valeur légale, ces sociétés commercialisent donc… du vent. Sont-elles pour autant hors la loi ? La question n'a pas encore été soumise à la justice américaine.

La justice chinoise, en revanche, a été la première à réagir : grâce au traité de l’espace (1967), la cour d’appel de Pékin a interdit en 2007 à la filiale chinoise de la Lunar Embassy de vendre des parcelles de Lune en Chine.