J'ai acheté (c'est pas cher) les émissions de «Bob vous dit toute la vérité» des 5 et 7 novembre avec Joël Mesnard qui parle encore de la «vague» de 90:
http://abonnement.bob-toutelaverite.net/emission-05-11-2013-xml-352-863.html
http://abonnement.bob-toutelaverite.net/emission-07-11-2013-xml-352-865.html
J'étais curieux de savoir ce qu'il pouvait encore dire à ce sujet pendant 3 heures... Eh bien je n'ai pas été déçu!
Il y a des trucs bien, comme quand il explique, très clairement, pourquoi «nous ne pouvons pas évaluer la distance d'un phénomène dont on ne connaît pas la nature si la distance est supérieure à une soixantaine de mètres. Il termine sa brillante explication par:
Mais si un objet est très éloigné — à partir de 100 m c’est déjà très éloigné — , à ce moment là le cristallin n’a pas besoin de beaucoup accommoder sur l’objet, il e déforme très peu, donc le cerveau ne se rend compte de rien, et l’angle formé par les axes de visée de vos deux yeux est tellement petit que là encore le cerveau n’apprécie pas cet angle, il peut se rendre compte de quelque chose quand l’angle est relativement important, mais si la chose est lointaine les axes de visée des deux yeux sont pratiquement parallèles, donc on ne peut pas apprécier la distance.
C'est clair, tout le monde comprend que nous ne hommes pas équipés pour faire la différence entre 60 mètres et l'infini... Mais un peu plus tard, à propos du cas de l'Isle-Adam, le même Joël Mesnard s'enflamme:
Le témoin a indiqué une distance de 50 mètres d’elle. Or la dame qui a vu ça c’était pas une farfelue capable de confondre 50 m avec 300 km, ça j’en crois pas un mot, c’était une dame qui occupait des fonctions assez importantes dans une grande société, j’ai parlé avec elle tout un après-midi, elle confond pas les choses, hein, elle a les yeux en face des trous, et elle a parlé d’une distance de 50 mètres.
À mon avis il souffre d'un dédoublement de personnalité, il y en a une qui ignore complètement ce que dit l'autre!
Autre perle mémorable au sujet de la rentrée atmosphérique:
Si la rentrée de satellite a mis environ deux minutes pour traverser la France de Royans à Strasbourg, le temps maximum pendant lequel elle a pu être observée d’un point donné ça doit être de l’ordre d’une dizaine de secondes.
Il sait que pour la majorité des témoins la rentrée passait à une distance de l'ordre de 200 km, il sait qu'elle se déplaçait à la vitesse de 8 km/s, il a été paraît-il prof de maths, il pense donc que la rentrée ne peut être suivie que sur une vingtaine degrés dans le ciel, et disparaît lorsque sa distance par rapport au témoin augmente de 2%!
Mesnard revient sur bon nombre d'observations déjà rapportées dans son dossier d'il y a treize ans...
— Villemomble, où «c'était 18 h, on est sûr de l'heure parce que le témoin était chauffeur de bus à la RATP et savait parfaitement à quelle heure il était arrivé chez lui»... Bizarrement ce qui était écrit dans l'enquête de LDLN c'est: «Le ciel était bleu, d'un bleu profond. On peut donc supposer que c'était aux environs de 18 h».
— au large de l'Ile de Groix, où «les marins-pêcheurs du chalutier Elvis ont vu un ensemble de lumières disposées à la périphérie d'un losange»... En réalité l'équipage dormait, seul le capitaine a vu ça.
— Vergt de Biron, où «les 2 témoins» voient la structure de quelque chose qui ressemble à une construction métallique, avec les séparations entre les tôles visibles, et dessous une sorte de «derrick inversé»... En fait un seul des témoins a décrit ces détails.
— Montreuil-Juigné, où le témoin «tournait le dos à la trajectoire de la rentrée»... Il n'a apparemment pas appris que toutes les indications géographiques de ce témoignage sont complètement fausses.
Et puis il rajoute quelques cas à sa liste des «observations qui de toute évidence ne se rapportent pas à la rentrée atmosphériques», qui sont maintenant une bonne quarantaine au lieu d'une bonne trentaine. Ces nouveaux ajouts concernent tous des observations rapportées vingt ans après les faits par des témoins uniques, c'est dire la confiance qu'on peut accorder aux quelques détails étranges mentionnés.
On y trouve notamment l'observation de Claude Lavat, assez fameuse parce que ce témoin atteste une durée de 18 minutes. Mesnard ne la détaille pas trop, mais le témoin, ufologue assez connu, l'a exposée en détail dans son livre «Ovnis, l'hypothèse extraterrestre généralisée»... On s'étonne d'ailleurs que cet ufologue de longue date, qui a travaillé 20 ans avec Aimé Michel, qui soutient avec force l'intérêt d'une étude officielle des ovnis, astronome amateur, observateur hors pair, ingénieur en aviation, etc... ait attendu 20 ans pour parler de son observation du 5 novembre dont il est sûr quelle relève de la manifestation grandiose d'une grandiose d'une intelligence extraterrestre... Et au sujet de cette observation extraordinaire par sa durée, il y a aussi quelque chose qui m'étonne en suivant le témoignage: l'objet a parcouru de l'ordre de 90° dans le ciel, il est passé du sud-ouest au sud en trente secondes, et donc le reste de sa trajectoire a été parcouru en plus de 17 minutes, sans que soit mentionné le moindre ralentissement... Mais il faut sûrement avoir l'esprit tordu pour trouver qu'il y a là quelque chose qui cloche!
Bref je prépare une mise à jour de mon article sur le «dossier Mesnard» concernant la vague du 5 novembre 90...