Maya :
Suite à la demande de Marius, quelques témoignages du 5 novembre 90 qui me paraissent incohérents avec la rentrèe atmosphérique:
Une observation en Suisse également :
Sources : LDLN, Le GREPI
Suite à la demande de Marius, quelques témoignages du 5 novembre 90 qui me paraissent incohérents avec la rentrèe atmosphérique:
- Le témoignage de M. Bal
« C'était le 5 novembre 90, vers les 19 h, dans le suroit de l'île de Groix, à peu près à 18 milles au sud-sud-ouest de l'île. Il faisait nuit, la mer était calme, le ciel clair et dégagé. J'étais sur la passerelle. Le reste de l'équipage dormait. D'un coup, il y a eu comme une explosion, une lumière rouge intense, rouge pâle si on veut, comme un éclair rouge-orange, qui paraissait bas sur l'horizon. Ça n'était pas très gros, mais tout de même assez important... comme une explosion. C'était assez loin... difficile de préciser la distance. Je me suis dit que c'était peut-étre un avion ou un hélico qui avait explosé, et puis non, vu la façon dont c'est venu ensuite. C'est comme si c'était rentré dans l'atmosphère, et aussitôt après, une lumière rouge: deux feux rouges qui avançaient. Il me semble que c'est celui de gauche qui était le plus haut. Ça avançait droit dans l'axe du bateau, avec un cap au nord-est. On a pu estimer (que ça venait d') entre le 200° et le 220°, à la vitesse d'un avion à hélice, une vitesse régulière, comme un avion qui va atterrir, mais ça ne paraissait pas haut, presqu'à l'horizontale, sur l'horizon. Et puis c'est arrivé à la verticale du bateau, et d'un seul coup, des lumières se sont allumées: beaucoup de lumières blanches. Quand ces feux blancs se sont allumés, on ne voyait plus les feux rouges. les lumières blanches sont passées au-dessus du toit de la passerelle: je ne les voyais plus, alors je suis sorti sur l'arrière du bateau, ce qui m'a demandé quinze secondes. Bon, je les ai vues de l'arrière, et j'ai constaté qu'elles étaient disposées en losange. Je me suis dit: « de l'avant, je verrais mieux », donc je suis passé à l'avant, et là, on le voyait très bien, ce fameux losange.
C'était vraiment au-dessus de nous. Il ne bougeait pas, malgré le sens inverse du bateau en marche, donc il devait reculer un peu, en fait. Un losange complet, bien délimité par des lumières blanches tout autour, comme des guirlandes. Superbe ! C'était assez important, ça paraissait vraiment énorme, même bien 200 à 300 m de côté, beaucoup plus que mon bateau, au moins quatre à cinq fois comme le bateau, comme si on avait eu un plafond au-dessus de nous, qui déborde de chaque côté. On n'avait pas l'impression que c'était haut, parce qu'avec tous ces feux qui étaient vraiment énormes... mais est-ce que ça paraissait grand parce que c'était bas ? Ça n'avait pas l'air d'être haut, vu comme c'est arrivé bas sur l'horizon, peut-être 900 m de haut, par comparaison aux câbles qu'on allonge pour la pêche. On avait l'impression de matière, mais dans le centre, est-ce que c'était une masse ? On ne voyait rien au travers. Ça n'était pas transparent, sinon on aurait vu un petit nuage, une étoile. On ne voyait que du noir, mais plus noir que le ciel. Même dans la nuit, on fait la différence; je ne me souviens pas d'avoir vu des étoiles, mais le ciel était clair, vraiment clair, mer calme, le bateau ne bougeait pas, mais le moteur couvrait tous les autres bruits. C'est resté stable bien cinq minutes au-dessus de nous, à faire du sur-place, comme s'« ils » voulaient nous voir, nous photographier... Je suis resté longtemps à regarder, puis ça a avancé un petit peu, en dépassant le bateau pour arriver au travers de l'arrière, et là, il y a eu les réacteurs (je pense que c'étaient des réacteurs) qui se sont mis en route. Ça s'est allumé en deux fois, mais au début, c'était juste minime, tout doucement, comme un brûleur à gaz avec des flammes blanches, pas (violentes), et progressivement, au fur et à mesure qu' « ils » mettaient la sauce, on voyait les genres de réacteurs qui forçaient.
C'est devenu assez vif comme une traînée de lumière blanche, et d'un seul coup, c'est parti, d'un mouvement terrible, cap nord-est, à une vitesse incroyable. J'ai regardé, mais je n'ai plus rien vu. L'équipage dormait. Je n'ai pas pris le temps de prévenir (les autres). Voilà ce que j'ai vu, moi, mais le patron du Guillemot, qui était à un ou deux milles de nous, lui, il a vu les lumières blanches, mais il n'a pas fait attention. Moi, ça m'intéressait, alors j'ai continué à regarder. Je suis rentré. Le lendemain, j'ai appelé le journaliste de La Liberté que je connais, à Port-Louis. Il est venu me voir, le matin du lendemain ou du surlendemain, et a fait l'article. J'en ai parlé à ma famille et aux collègues de travail, mais ils m'ont dit: « Tu vois des rats bleus !». Pour moi c'était un événement, de voir un truc comme ça. Et après, j'ai su qu'il y avait eu tous les événements au-dessus de la France, en Loire-Atlantique, en Alsace, vers la même heure. Ce n'était pas un avion ! un avion, on voit les clignotants. Je ne peux pas expliquer. Je n'avais jamais vu ça avant... »
Linas (Essonne)
M. Lionel Le Peltier: « (...) Donc je désire porter témoignage de ce que j'ai observé en commun avec trois autres
personnes avec qui je courais ce soir du 5 novembre à 18 h 57 environ. Mes amis et moi-même courons chaque lundi soir à partir de 18 h 30. Le parcours est très souvent le même, et ce jour-là, nous étions quatre à le faire. Les évènements se sont déroulés lorsque nous étions sur la piste cyclable qui longe la Francilienne entre Linas et le lac de Brétigny-sur-Orge. J'ai aperçu le premier un faisceau de lumière blanche et violente qui éclairait le sol d'un champ. Quelques secondes après, et pour peu de temps, un second cône de lumière verte est apparu, mais ses rayons ne touchaient pas le sol, ce qui m'étonna et suffit à exclure un hélicoptère. Les deux faisceaux éteints, l'engin représenté par une masse noire sembla s'avancer vers nous, éclairé par quelques lumières rouges ne permettant pas de distinguer la coque, qui d'ailleurs ne réverbérait pas la lumière (même du ciel et des réverbères).
La vitesse était très, très faible pour un engin de cette taille. Aucun bruit n'était perceptible, et sa hauteur de vol était quasi-impossible pour un engin volant. Nous l'avons suivi (des yeux, NDLR) sur plusieurs centaines de mètres sans constater de changement sur les manifestations signalées. Il a exécuté une accélération évaluée à 1 000 ou 2 000 mètres (sic) sans bruit ni phénomènes remarquables, sauf une luminosité différente du globe arrière, qui a semblé "palpiter" à ce moment. Deuxième accélération avec une trajectoire modifiée. En un temps très court il a disparu au-dessus de l'horizon et des nuages. Seul un trait de lumière le laissa voir.
Ardennes
le photographe de presse Alain Hatat: « Il était 18 h 50. Je venais de quitter l'agence. Je me trouvais sur la route de Monthois. A gauche de la D 982, trois « phares » très lumineux se déplaçaient à une altitude relativement basse, pour autant qu'elle puisse être appréciée. Ils tenaient une position en V, la lumière la plus intense en occupant la pointe. Le faisceau projeté par ces « phares » était extrêmement concentré, mais ne touchait pas le sol. Pensant à un avion en approche d'atterrissage, je surveillais la descente de l'engin. Mais, fait étrange, « l'appareil » se dirigeait dans le sens inverse de la zone qu'il éclairait, un peu comme une voiture faisant marche arrière. Arrêtant le moteur de mon véhicule, je constatai que, bien que l'engin parût très proche, aucun bruit de moteur n'était audible. La formation lumineuse s'est éloignée en direction du nord-est. Au fur et à mesure qu'elle prenait de l'altitude, les lueurs diminuaient de taille et devenaient orangées. L'engin a disparu en l'espace de quelques secondes, dans une ascension fulgurante ».
Pas-de-Calais
Daniel-Dominique Guérin, boucher-charcutier à Hazebrouck, a fait au journaliste Eric Belin. « ...Entre Aire-sur-la-Lys et Fruges, à la sortie du village de Cuhem, en prenant la direction de Laires, une lumière très forte a attiré mon attention, sur ma droite. Il était aux environs de 18 h 45. J'ai interpellé mon fils (...). Il m'a dit « Papa, arrête-toi, c'est formidable ! » (...) Des voitures débouchaient de tous les chemins pour essayer de mieux voir. (...) Un gigantesque triangle isocèle qui se promenait dans le ciel, presque bleu, éclairé par un 3/4 de pleine lune. A chaque pointe du triangle, trois faisceaux d'une intensité extraordinaire éclairaient tous les alentours, comme en plein jour. La « chose » nous semblait immense. Je n'ai jamais rien vu de pareil. Les faisceaux semblaient scruter le sol, et au bout de dix minutes, l'« engin » est parti comme une flèche en altitude, à une vitesse incroyable, comme un éclair. »
Haut-Rhin
M. F.B. circulait sur l'autoroute de Mulhouse vers Saint-Louis (qui jouxte l'aéroport de Mulhouse-Bâle). Il était en compagnie de sa femme et de leur fils, âgé de six ans et demi. Arrivés à hauteur du lieudit IIe Napoléon, ces témoins remarquèrent plusieurs voitures arrêtées sur le bas-côté, leurs occupants scrutant le ciel. F.B. freina, et roula au pas. C'est alors que son fils et lui-même aperçurent, au-dessus d'un immeuble, à leur gauche, une immense masse sombre qui se détachait de la nuit par sa noirceur extrêmement prononcée. L'objet semblait immobile, et avait des hublots, avec des lumières blanches, devant et sur le côté. L'engin était énorme: « Cela ressemblait à une petite ville, surmontée d'un étage ». L'observation dura une dizaine de secondes, avant qu'il ne disparaisse à une vitesse fulgurante, en direction de l'Allemagne.
Une observation en Suisse également :
- Genève
Je roulais en voiture sur la route de Thonon, en direction de Vésenaz, venant de Genève. Il faisait nuit et le ciel était bien dégagé, il était 19h00 et des poussières, je venais d'entendre le spot horaire à la radio. A peu près à la hauteur du radar, mon regard a été attiré vers la gauche, au-dessus du lac, par une lumière insolite. J'ai commencé à observer cette lumière du coin de l'œil, mais, n'arrivant pas à la catégoriser, je me suis arrêtée au mieux que je pouvais pour l'observer plus attentivement, d'abord à travers le pare-brise de la voiture, puis je suis sortie du véhicule pour mieux voir. L'ovni se déplaçait sans bruit selon un axe nord-est sud-ouest. Il m'est impossible d'en préciser la taille, mais il m'a donné une impression d'immensité. En tous cas il avait de la "présence". Sa forme n'était pas précisément définie, mais il s'agissait certainement d'une structure solide, puisqu'il occultait les étoiles derrière lui. A l'arrière de la structure suivait un étrange rayon lumineux "tronqué". Description précise: "Immense" structure noire de forme indéfinie (noir sur noir) portant sur son pourtour, et plus particulièrement groupées à l'avant, de petites lumières de couleur rouge. Je n'ai pas remarqué d'autres couleurs que le rouge pour ces lumignons, qui ressemblaient aux feux de signalisation des cheminées d'usine. A la traîne de la structure j'ai observé un étrange faisceau de lumière "tronquée", c'est à dire que contrairement aux puissants spots de DCA que l'on peut parfois observer près des discothèques, la lumière ne finissait pas par se perdre dans le ciel ou par éclairer le sol, le faisceau s'arrêtait net, comme s'il s'était agi d'un tuyau. Cette lumière était irisée, comme les reflets nacrés d'une coquille d'huître, intense mais pas éblouissante. Cette lumière impossible était en fait le seul élément véritablement étrange de cette observation, car une grande structure volante noire avec des feux rouge n'est finalement pas quelque chose de si étonnant pour quelqu'un vivant en 1990. J'ai donc regardé passer le "machin", jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière le talus à droite de la voiture. Je suis remontée dans la voiture et me suis rendue à mon rendez-vous comme si de rien n'était. L'observation a pu durer 2-3 minutes. Je n'ai pas constaté d'interférence à la radio, qui est restée allumée.
Sources : LDLN, Le GREPI