Si vous êtes amenés à regarder ou à montrer le ciel et ses merveilles, une séance d'observation de plusieurs minutes vous amène généralement différents types d'objets en déplacement.
Les identifier est facile, puisque si ce sont des avions, ça clignote, et si ce sont des satellites, ça défile sans clignoter.
Et bien ce n'est pas complètement vrai : certains satellites clignotent, et même très rapidement. Les confondre avec des avions n'est pas franchement évident : certains ont des rythmes irréguliers, ils ne suivent pas les couloirs aériens, et surtout il n'y a pas les fameuses lumières vertes et rouges caractéristiques des avions.
Les satellites qui clignotent, que nous appelerons pour plus de commodités des "rotateurs rapides", peuvent donc être des sources de confusions ufologiques.
Un exemple ?
L'observation de Vendays-Montalivet (33), datant du 12 décembre 2015 : http://www.cnes-geipan.fr/index.php?id=202&cas=2015-12-09371
Les rotateurs rapides sont généralement des satellites hors d'usage, qui partent en vrille, suite à une collision ou une explosion à bord. Comme pourrait le dire Audiard, "c'est même à ça qu'on les reconnait".
Deux exemples : en 2015, un cargo Progress est tombé en panne juste à son insertion sur orbite. Ses variations d'éclats rapides trahissaient un objet tournant sur lui-même, ce qui est anormal pour un cargo Progress. Début 2016, c'est le télescope spatial japonais Hitomi qui présentait de telles variations : http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/03/30/01008-20160330ARTFIG00291-le-telescope-spatial-japonais-hitomi-en-perdition-un-mois-apres-son-lancement.php
Mais ce n'est pas une règle générale : les étages de fusées qui viennent d'être lancés tournent souvent très vite sur eux-même. Et certains satellites ressemblent à des boules à facettes, qui les fait clignoter à l'oeil nu.
Le site Calsky permet de suivre quelques uns de ces rotateurs rapides, en montrant même leurs cycles de variations. Pour cela, c'est facile, il suffit d'aller dans la rubrique "Satellites", puis dans "Tumbling Iridium" (car à l'origine, cette section a été créé pour suivre les satellites Iridium en panne, mais depuis 2/3 ans, d'autres rotateurs rapides sont régulièrement ajoutés à la liste).
Voici par exemple ce qu'on peut voir :
Et voici quelques exemples de questionnements, pris sur Ciel des Hommes :
http://www.cidehom.com/question.php?_q_id=5019
http://www.cidehom.com/question.php?_q_id=7455
http://www.cidehom.com/question.php?_q_id=5997
Les identifier est facile, puisque si ce sont des avions, ça clignote, et si ce sont des satellites, ça défile sans clignoter.
Et bien ce n'est pas complètement vrai : certains satellites clignotent, et même très rapidement. Les confondre avec des avions n'est pas franchement évident : certains ont des rythmes irréguliers, ils ne suivent pas les couloirs aériens, et surtout il n'y a pas les fameuses lumières vertes et rouges caractéristiques des avions.
Les satellites qui clignotent, que nous appelerons pour plus de commodités des "rotateurs rapides", peuvent donc être des sources de confusions ufologiques.
Un exemple ?
L'observation de Vendays-Montalivet (33), datant du 12 décembre 2015 : http://www.cnes-geipan.fr/index.php?id=202&cas=2015-12-09371
Les rotateurs rapides sont généralement des satellites hors d'usage, qui partent en vrille, suite à une collision ou une explosion à bord. Comme pourrait le dire Audiard, "c'est même à ça qu'on les reconnait".
Deux exemples : en 2015, un cargo Progress est tombé en panne juste à son insertion sur orbite. Ses variations d'éclats rapides trahissaient un objet tournant sur lui-même, ce qui est anormal pour un cargo Progress. Début 2016, c'est le télescope spatial japonais Hitomi qui présentait de telles variations : http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/03/30/01008-20160330ARTFIG00291-le-telescope-spatial-japonais-hitomi-en-perdition-un-mois-apres-son-lancement.php
Mais ce n'est pas une règle générale : les étages de fusées qui viennent d'être lancés tournent souvent très vite sur eux-même. Et certains satellites ressemblent à des boules à facettes, qui les fait clignoter à l'oeil nu.
Le site Calsky permet de suivre quelques uns de ces rotateurs rapides, en montrant même leurs cycles de variations. Pour cela, c'est facile, il suffit d'aller dans la rubrique "Satellites", puis dans "Tumbling Iridium" (car à l'origine, cette section a été créé pour suivre les satellites Iridium en panne, mais depuis 2/3 ans, d'autres rotateurs rapides sont régulièrement ajoutés à la liste).
Voici par exemple ce qu'on peut voir :
Et voici quelques exemples de questionnements, pris sur Ciel des Hommes :
http://www.cidehom.com/question.php?_q_id=5019
http://www.cidehom.com/question.php?_q_id=7455
http://www.cidehom.com/question.php?_q_id=5997