Les ovnis sont par principes non identifiés.
On nous dit sur le site du CNES GEIPAN que :
- 11% des PAN sont parfaitement identifiés (A)
- 29% des PAN sont très probablement identifiés (B)
- 37% des PAN sont non identifiables par manque de données (C)
- 23% des PAN sont non identifiés avec données suffisantes interdisant toute confusion avec des phénomènes naturels ou artificiels connus (D)
On nous dit aussi que ces statistiques seraient assez représentatives du phénomène au niveau mondial.
Les tenants disent que les PAN D sont révélateurs de la présence d'engins extraterrestres sur notre planète, et que cette présence ne daterait pas d'hier. Les preuves absolues et irréfutables leur manque, pourtant mais pour eux, les probabilités penchent en faveur de cette seule explication plausible.
Les sceptiques nous disent que même si les PAN D sont des cas plus retors que la moyenne à identifier, il serait plus probable et vraisemblable de penser que ces cas sont rationnellement explicables, et ce sur la base de spéculations probabilistes.
La communauté scientifique, généralement, ne prend pas la peine de se pencher sur le sujet par manque de données tangibles, exploitables et reproductibles. Sans possibilité d'expérimentation, le sujet ovni n'est pas du ressort de la science selon elle.
Les journalistes emboitent généralement le pas des scientifiques et sont peu enclins à se poser des questions. Exploitation facile et peu coûteuse en investigations terrain du phénomène : approche caricaturale sur le plan sociologique avec décrédibilisation à peu de frais des tenants ou des témoins. La "prise de risque" est minimaliste, l'exploitation commerciale plus rentable.
Les politiques et les autorités jouent le mutisme et se cachent derrière les scientifiques.
Les militaires semblent un peu déroutés par le phénomène mais plutôt enclins à croire aux extraterrestres (le rapport COMETA est symptomatique de cela) : même si l'active joue par devoir la grande muette, comme de bien entendu, la retraite du militaire semble le soulager, libérer sa conscience et lui délier un peu la langue...
Conclusions :
Quelque soit le "clan" avec lequel vous vous sentirez le plus d'affinités, votre position ne supportera, d'un point de vue rationnel et scientifique que le doute et l'incertitude.
Toute certitude affichée ne serait qu'une extrapolation abusive et subjective fabriquée artificiellement à partir d'une approche probabiliste et spéculative donc imparfaite.
La seule position tenable en attendant d'en savoir plus, est selon moi le doute et l'incertitude
J'ai eu plaisir à lire Nablator en ce qu'il m'a donné l'impression de reconnaître cela (en partie du moins) :
Serions-nous sur la voie d'une compréhension mutuelle ?
On nous dit sur le site du CNES GEIPAN que :
- 11% des PAN sont parfaitement identifiés (A)
- 29% des PAN sont très probablement identifiés (B)
- 37% des PAN sont non identifiables par manque de données (C)
- 23% des PAN sont non identifiés avec données suffisantes interdisant toute confusion avec des phénomènes naturels ou artificiels connus (D)
On nous dit aussi que ces statistiques seraient assez représentatives du phénomène au niveau mondial.
Les tenants disent que les PAN D sont révélateurs de la présence d'engins extraterrestres sur notre planète, et que cette présence ne daterait pas d'hier. Les preuves absolues et irréfutables leur manque, pourtant mais pour eux, les probabilités penchent en faveur de cette seule explication plausible.
Les sceptiques nous disent que même si les PAN D sont des cas plus retors que la moyenne à identifier, il serait plus probable et vraisemblable de penser que ces cas sont rationnellement explicables, et ce sur la base de spéculations probabilistes.
La communauté scientifique, généralement, ne prend pas la peine de se pencher sur le sujet par manque de données tangibles, exploitables et reproductibles. Sans possibilité d'expérimentation, le sujet ovni n'est pas du ressort de la science selon elle.
Les journalistes emboitent généralement le pas des scientifiques et sont peu enclins à se poser des questions. Exploitation facile et peu coûteuse en investigations terrain du phénomène : approche caricaturale sur le plan sociologique avec décrédibilisation à peu de frais des tenants ou des témoins. La "prise de risque" est minimaliste, l'exploitation commerciale plus rentable.
Les politiques et les autorités jouent le mutisme et se cachent derrière les scientifiques.
Les militaires semblent un peu déroutés par le phénomène mais plutôt enclins à croire aux extraterrestres (le rapport COMETA est symptomatique de cela) : même si l'active joue par devoir la grande muette, comme de bien entendu, la retraite du militaire semble le soulager, libérer sa conscience et lui délier un peu la langue...
Conclusions :
Quelque soit le "clan" avec lequel vous vous sentirez le plus d'affinités, votre position ne supportera, d'un point de vue rationnel et scientifique que le doute et l'incertitude.
Toute certitude affichée ne serait qu'une extrapolation abusive et subjective fabriquée artificiellement à partir d'une approche probabiliste et spéculative donc imparfaite.
La seule position tenable en attendant d'en savoir plus, est selon moi le doute et l'incertitude
J'ai eu plaisir à lire Nablator en ce qu'il m'a donné l'impression de reconnaître cela (en partie du moins) :
nablator a écrit:Bon, je comprends. Une abduction est un syllogisme. Un syllogisme peut être un sophisme, ça dépend...
Je suis bien conscient que proposer une explication n'a pas valeur de preuve. Un raisonnement de ce type n'aboutit pas à une certitude, et c'est difficile d'estimer une probabilité. On peut juste parler qualitativement de vraisemblance, de maximum de vraisemblance aussi. Rien n'est parfait en ce bas monde. On ne peut pas faire de raisonnement déductif mathématique. Il n'y a pas de raisonnement qui puisse prouver une existence ni une inexistence physique. Cf. Kant. Une existence (d'un canard ou de Dieu dans la critique de la preuve ontologique) se constate expérimentalement.
Il n'en est pas moins vrai qu'il existe parfois un juste milieu entre l'indécision et la certitude, qui permet de faire des choix probabilistes à partir de données insuffisantes.
Serions-nous sur la voie d'une compréhension mutuelle ?
Dernière édition par Lenny1 le 02/05/10, 12:57 pm, édité 2 fois