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Méprise à St Mandrier (83)

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1Méprise à St Mandrier (83) Empty Méprise à St Mandrier (83) 08/03/09, 05:52 pm

Patrice

Patrice
Administration
Administration

Rosetta

Une petite enquête juste pour le plaisir.
Elle est de Marius (Chut !)



CURIEUX OBJET LUMINEUX AU-DESSUS DE ST MANDRIER (VAR)
11 janvier 1980


Patrice SERAY

L’ufologie apporte bien souvent des affaires étranges !
Prudent de nature, il arrive bien trop souvent à votre serviteur d’avoir un manque certain de discernement. La prudence est certes toujours présente, mais la réflexion semble parfois voguer vers des cieux bien aléatoires. Je suis conscient que nous ne pouvons penser à tout, comme nous le disons si rapidement. Mais enfin, à qui faire croire qu’une interprétation aussi facile a pu échapper à l’enquêteur ? Soyons sérieux et reconnaissons que l’envie de croire reste latente en nos esprits ! Cette excuse apparaît bien facile là aussi ! Mais, que voulez-vous, recevoir un monumental coup de pied au C …, s’il est certainement salutaire, n’est cependant pas une chose bien agréable…
La revue « Lumières dans la Nuit », dans son numéro 197 d’août-septembre 1980, en page 20 à 23, publia cette fabuleuse affaire, y incluant quelques notes alléchantes de M.Lagarde.
Rajoutons, afin d’implorer un peu plus votre pardon, que les descriptions sont si exceptionnelles qu’il est presque dommage de rationaliser une telle affaire…

L’enquête :

Un objet semblant provenir de St-Mandrier (9 km de la Seyne/Mer) pour se diriger vers Marégaut (commune de la Seyne/Mer) sera observé par trois personnes d’une même famille le vendredi 11 janvier 1980 à 2Oh45.
Les témoins habitent alors un petit immeuble des Sablettes (commune de la Seyne/Mer). Il s’agit de M. et Mme HENRY et de leur fille âgée de 10 ans.
Un ciel couvert avec une couverture nuageuse à environ 8OO mètres règne en maître. Le temps orageux était déjà bien installé ce jour précis.
A l’heure susdite, nos témoins se trouvent à table. Ils n’en sont qu’au début du repas lorsque leur fille est intriguée par un point lumineux semblant provenir de St-Mandrier. Elle se lève et se dirige vers la fenêtre…

Témoignage de la fille (10 ans)

Elle observe alors un point lumineux aussi gros qu’une étoile se déplaçant en direction de Marégaut. Elle en avertit ses parents qui pensent illico qu’il s’agit d’un prétexte de leur fille pour ne pas manger.
Voyant cela, la jeune fille décide de prendre les jumelles afin de mieux observer le phénomène intriguant et qui se présente sous l’aspect d’une étoile aussi brillante et aussi grosse ! L’objet semble monter en léger arc de cercle à environ 50°.
Saisissant donc les jumelles, elle observe une forme de « soucoupe » et note les changements de forme que semble produire le phénomène. Nous voulons dire qu’elle voit un objet classique en soi (qui valu ce qualificatif de « soucoupe »), puis un rond, encore cette caractéristique forme puis de nouveau un rond et ainsi de suite. Cela durant près de dix minutes. Nous lui demandons des précisions :

- Enquêteur : Le point lumineux se déplaçait de quelle manière ?
- J.Fille : Cela se déplaçait en courbe et en montant.
- Enquêteur : C’était une chose ponctuelle ou semblant scintiller ?
- J.Fille : Cela scintillait, très fort d’ailleurs car cela faisait comme des boucles. Est-ce qu’il y avait une boule lumineuse qui produisait les rampes ou alors que des rampes ? Et cela se déplaçait en même temps que ça bouge.

La jeune fille veut nous dire ici que le phénomène suivait une trajectoire semblable à un arc de cercle

alors que l’objet effectuait lui-même de curieux mouvements.

Reprenons l’interview :

- Enquêteur : Et qu’as-tu observé au travers des jumelles ?
- J.Fille : Alors, j’ai vu une forme de « soucoupe ».
- Enquêteur : Une forme de « soucoupe » ?
- J.Fille : Oui, avec un dôme genre doré. Oui.
- Enquêteur : D’une couleur dorée, c’est cela ?
- J.Fille : Oui, doré, très brillant et cela scintillait.
- Enquêteur : Et c’était gros comment d’après toi ?
- J.Fille : Comme…heu ! ..comme un crayon, la pointe d’un crayon, à peu prés…enfin…
- Enquêteur : Le bout d’un crayon ?
- J.Fille : Oui, enfin, l’ensemble…
- Enquêteur : (voyant que notre jeune témoin n’a pas bien compris le sens de notre question). Par rapport à la Lune, combien de fois plus grosse ou plus petite ?
- J.Fille : Oh ! Plus petit, plus petit, cinq fois plus petites au moins.
- Enquêteur : Tu nous dis que cela bougeait bizarrement, comment cela ?
- J.Fille : Et bien cela faisait…On aurait dit que ça tournait mais toujours autour d’un même point, tout en avançant. En même temps. Tantôt à droite, tantôt à gauche. Puis en haut et ensuite en bas et cela changeait de forme…

- Enquêteur : (Voir son croquis explicatif en dessous) Un changement rapide ?

Méprise à St Mandrier (83) Stmand10
Dessin A – Selon la jeune fille.

Ici nous avons en fait la description parfaite de ce que j’appelle un « mouvement brownien » aléatoire mais centré quand même, parfaitement décrit. Il est causé par les micromouvements
des muscles bras main qui tiennent les jumelles. Ce n’est donc pas un mouvement réel de l’objet.

- J.Fille : Oui très rapidement, et il y avait des couleurs.
- Enquêteur : Des couleurs ? Comment cela ?
- J.Fille : Oui, au-dessus de la « soucoupe », cela faisait comme des rampes lumineuses de couleur jaune, rouge et bleu.

Là nous avons les couleurs liées aux aberrations chromatiques classiques dans les jumelles basse qualité (ou embuées). Ce ne sont donc pas des couleurs liées à l’objet qui lui a juste la teinte « reflet du soleil », blanc jaune ou doré.


Elle nous dessine alors l’objet avec les fameuses rampes lumineuses que nous reproduisons en croquis A.

Afin d’y voir un peu plus clair, il est utile de schématiser l’observation de notre jeune témoin. Elle observe donc un point lumineux qui, aux travers de jumelles, semble animé de curieux mouvements intrinsèques en même temps qu’il observe une trajectoire en arc de cercle montante. Cet aspect troublant nous donne une certaine idée de ce que pourrait être l’objet en question. Nous y reviendrons naturellement. Ajoutons qu’elle notera la présence de sortes de rampes lumineuses semblant parcourues de lumière jaune, rouge et bleu.
Le tout à l’aide de jumelle rappelons-le !
Méprise à St Mandrier (83) Ballon10

Cette photo montre bien les coutures du ballon !
Ces « rampes lumineuses » sont les coutures visibles sur les ballons translucides ou mylar.

Méprise à St Mandrier (83) Stmand11
Dessin B - Selon la mère.

Nous continuons afin d’avoir de plus amples précisions.

- Enquêteur : Tu te souviens d’un ordre précis dans les couleurs ?
- J.Fille : Oh là ! Je ne sais plus, mais cela allait vite avec les mouvements.

C’est-à-dire après d’autres questions, que le phénomène produisait ces couleurs lorsque l’objet était dans une certaine position. Soit une forme de « soucoupe » et non d’un rond !
Ce qui ressemble étrangement à une friction avec l’air ambiant…L’ensemble produisait donc un effet de couleurs s’allumant et s’éteignant rapidement.

- Enquêteur : Quelque chose de vif ?
- J.Fille : Oui, quelque chose de vif.

L’observation se fit donc aux travers de jumelles (grossissement de 25 fois). Elle observe l’ensemble de la scène durant près de dix minutes avant que sa mère ne vienne la rejoindre sur le balcon, que notre jeune témoin avait ouvert en cours d’observation.
Lorsque la jeune fille (10 ans – rappel) nous décrit les changements de forme (une « soucoupe », puis un rond etc…) elle pense que cela provient du fait que la chimère bougeait vite.

Nous avons également interrogé la mère qui nous relate à son tour :

« Notre fille était à table, elle a dit « Papa, une soucoupe ! » , alors évidemment elle a regardé par la fenêtre sans ouvrir le balcon. Nous l’avons grondée en la rappelant à table. Puis, au bout d’un moment, j’ai regardé aussi et j’ai vu un point lumineux. J’ai dit que c’était une étoile. Après elle est revenue à table avec cette idée d’observation.
Elle s’est relevée pour prendre les jumelles sans nous demander l’autorisation d’ailleurs ! Puis elle a ouvert la fenêtre et a continué à regarder. Elle s’est mise à hurler : « Maman c’est une soucoupe ». Alors j’ai pris les jumelles et je l’ai vu. On se bousculait pour voir… »

- Enquêteur: Vous pourriez nous décrire ce que vous avez vu au juste,
- Témoin : Une « soucoupe » qui bougeait dans tous les sens et qui montait vers le ciel en direction de Marègaut.
- Enquêteur: Cela bougeait, c’est-à-dire ?
- Témoin : On avait l’impression que suivant la position que prenait le phénomène on voyait un cercle ou une « soucoupe » avec de temps à autre une sorte de grande luminosité au-dessus. Il y avait une base plate effectivement, c’est assez difficile à expliquer. (Voir le croquis que nous fit la mère et figurant ci-après).
- Enquêteur: Vous nous dites qu’il y avait une grande luminosité au-dessus, comment cela ?
- Témoin : C’est-à-dire des couleurs sur le dessus, jaunes, vertes et rouges. Seulement voilà, est-ce parce que le phénomène bougeait dans tous les sens que cela nous donna une impression que se sont des rampes ou est-ce qu’il y avait des petites boules et que justement en bougeant cela faisait comme des rampes ?
- Enquêteur : Un mouvement rapide alors ?
- Témoin : Oh oui ! Oui, cela tournait, cela bousculait à droite, à gauche, en haut, en bas et c’est peut-être pour cela que l’on voyait quelque fois un rond.
- Enquêteur : En résumé : Une sorte de « soucoupe » bougeant dans tous les sens, produisant des sortes de rampes lumineuses sur son dessus et qui, par moments, donnait l’impression d’un rond ?


- Témoin : Oui voilà ! Avec des lumières et tout …
- Enquêteur : Vous rappelez-vous l’ordre des couleurs ?
- Témoin : Oh non ! C’était rouge, jaune et vert…
- Navigateur : Et le phénomène ?
- Témoin : Dorée un peu dorée.
- Enquêteur : Les rampes étaient de couleurs vives ?
- Témoin : Oui, vives.
- Enquêteur : Il était quelle heure ?
- Témoin : 20h45 environ.

L’observation, notons le bien, fut faite aux travers de jumelles. A l’œil nu nos témoins ne verront qu’une simple étoile lumineuse.
Il est utile de préciser également qu’il existe un échange perpétuel des jumelles entre la fille et la mère. Madame nous dira textuellement : « Oui, tour à tour avec ma fille et lorsque nous n’avions plus les jumelles nous ne voyions plus qu’un point lumineux qui scintillait et qui montait comme cela (environ 55° vers Marégaut.) »

- Enquêteur : Aucun bruit particulier ?
- Témoin : Non aucun bruit.
- Enquêteur : L’objet même, la « soucoupe », changeait aussi de couleur,
- Témoin mère et fille : Non.
- Enquêteur : Donc (en nous adressant à la fille seule cette fois), toi tu as vu quelle couleur au juste ?
- J.Fille : Rouge, jaune et bleu.
- Témoin mère : Rouge, vert et jaune.
- Enquêteur : Madame, dans quelle gamme de couleur avez-vous vu ce vert ?
- Témoin mère : Ben, justement c’est là que nous nous contredisons, moi je n’ai pas vu de bleu, seulement du vert. Un vert très lumineux, comment dire…Vous savez les boules des sapins de Noël…
- Navigateur : Un vert métallisé ?
- Témoin mère : Très lumineux, le rouge et le jaune pareil, très lumineux.

Nous avons ici (en souligné) une parfaite description des aberrations chromatiques, non vues à l’œil !

- Enquêteur : Bon, toi le bleu, foncé ou clair ?
- J.Fille : Un bleu foncé, très très foncé.
- Enquêteur : Vous avez eu du mal à cadrer l’objet avec les jumelles ?
- Témoin mère : Oui, il fallait beaucoup bouger, le chercher !
- Enquêteur : Sur la trajectoire suivie par le phénomène, cela allait vite ?
- Témoin ensemble : Il allait lentement. Plus lentement qu’un hélicoptère puisque nous l’avons observé prés d’un quart d’heure en tout.
- Enquêteur : Encore quelques dernières questions s’il vous plait, le phénomène était-il luminescent ?
- Témoin mère : Oui.
- Navigateur : Il paraissait haut dans le ciel ?
- Témoin mère : Je le situe à environ 700 ou 800 mètres, puisque le plafond était bas. Cela partait de St-Mandrier et ça se dirigeait vers Marégaut en courbe et cela montait.
- Enquêteur : Comment cela a disparu ?
- Témoin mère et fille : Dans les nuages…


Suite prochain message

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Patrice

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Rosetta

Suite :

Notes diverses :

Beaucoup de choses sont notables ici. Immanquablement nous y reviendrons. Mais avant toute chose il nous faut être complet et dire que le père lui aussi observa le phénomène en question, mais uniquement sa fin. Il n’en vit en fin de compte qu’une étoile brillante montante dans les nuages relativement bas (env.800 m ce jour là) et tout aussi relativement lentement.
Malgré une grande luminosité (accentuée par les jumelles ne l’oublions pas) du phénomène, aucun de nos témoins principaux n’aura à subir de conséquences sur les yeux ou sous une forme de céphalée quelconque.
La mère et la fille dormirent bien malgré une certaine surexcitation légitime de cette dernière.

Venons en au phénomène lui-même. Si ce dernier est bien parti de St-Mandrier comme nous l’affirment nos témoins, il a nécessairement du partir selon un angle fort proche des quinze degrés pour suivre une trajectoire montante en courbe selon un angle le menant à 55°. Ce qui revient à dire qu’il aurait suivi une trajectoire partant de l’est pour se diriger vers un sud-nord-est soit Marègaut (direction de la mer proche).

Dans le récit de l’une comme de l’autre pas de variation notable. La différence que nous avons vainement essayé de traduire entre les couleurs verte et bleu s’explique par la diversité de perception des nuances de couleurs selon les individus. Pas de quoi fouetter le chat…

Si les témoins nous apparurent dignes de foi, le côté amusant de l’histoire retiendra un certain intérêt de la jeune fille envers le phénomène.
Les lieux sur le plan géologique impliquent que St Mandrier est construit sur des grés, du conglomérat et du schiste rouge. Une faille part de l’est vers le nord-ouest, coupant cette presqu’île en deux.
Sur la trajectoire suivie par le phénomène présumé, nous trouvons la présence d’argile rouge, de gypse, dolomie, calcaire, conglomérat et de grés… De la Phyllade existe également (roches métamorphiques). Une faille allant du SE (Fabrégas – commune de la Seyne/Mer) et se dirigeant vers la Forêt de Janas (NO) semble avoir été suivie par notre chimère.

Les renseignements pris et obtenus alors , quoique imprécis nous l’avouons, sont importants ici. A notre demande la base aéronavale de St Mandrier nous confirma bien que des lâchers de ballons se faisaient très régulièrement (plusieurs fois par semaine) mais refusèrent de nous préciser les jours précis, confidentialité oblige ! Les raisons de tels lâchés sont tout aussi imprécises : connaître les conditions météos bien entendu, mais aussi cette petite phrase : « Ils (les ballons) sont parfois utilisés lors de manœuvres militaires ».
Y avait-il donc des manœuvres militaires en cours ? Avons-nous demandé.
« Nous ne pouvons en dire plus » fut la réponse.

Au point de vue astronomique, nous remarquerons que ce jour précis la Lune se levait à 00h24 et se trouvait en, conséquence sous l’horizon.
La planète Mars n’apparut qu’à 20h50 et comme le phénomène fut aperçu à 15° à 20h45 nous l’éliminons comme explication probable de méprise.
Vénus absente également, il reste deux candidats possibles pour une éventuelle identification.

L’étoile Sirius, toujours remarquable de par son éclat se trouvait bien au sud-est avec un lever à 18h08 et une hauteur angulaire proche des 23°. Or notre artefact sera observé à l’est !
En revanche, dans cette direction nous nous apercevons de la présence de Jupiter, la planète géante de notre système solaire (318 fois la Terre). D’abord basse sur l’horizon (+02°47), la planète Jupiter se levait à 20h26 dans le secteur Est donc ! Sa trajectoire devant l’amener vers le sud-est selon une courbe apparente. Est-ce l’objet de la méprise que firent nos témoins ?
Bien que tentante, cette possible méprise nous apparaît un peu « tirée par les cheveux » comme on dit. En effet est-il possible qu’en un quart d’heure, voir vingt minutes, une trajectoire menant de 15° à l’apparition pour finir à 55°, selon une courbe montante anime notre géante aux multiples satellites ? Nous en doutons fortement !

En revanche, revient en mémoire à votre serviteur une autre hypothèse impliquant un objet de confusion fréquente. L’artefact lumineux décrit dans ce rapport est assez complexe, mais pas moins intéressant. Les mouvements entrevus au travers des jumelles (et uniquement là !) dans le cours de sa trajectoire nous fait irrésistiblement penser à un objet semblable à un ballon sonde dont l’enveloppe se retrouve en friction avec des bourrasques de vent.

Reprenons brièvement l’essentiel du témoignage. A savoir, un objet sous forme de point lumineux apparaissant sous un ciel fort nuageux à 15° environ sur l’horizon. Ce n’est qu’avec l’aide de jumelles que nos témoins observeront de bien curieux mouvements qu’une forme changeante d’objet animera. Sous l’effet d’un vent violent (jour d’orage et donc de vent d’est ce jour du 11 janvier 1980 !), grâce a un mouvement ascendant propre dudit ballon, ce dernier semble alors osciller, se balancer ou sauter. C’est ce qui est décrit avec précision par nos narrateurs. Pour être plus juste nous devrions dire qu’ un ballon sonde saute rarement dans les courants d’air ! Les mouvements observés sont plus simplement liés aux muscles qui eux tressautent (mouvement amplifié par le grossissement) mais le fait que ce jour précis un violent orage sévissait, donc avec fronts d’airs turbulents ,nous obtenons en plus des déformations de l’enveloppe et une trajectoire peu tranquille.

On imagine très bien qu’au travers des jumelles (avaient-elles un réglage correct ?) l’image sur la rétine de nos observateurs évolue. Elle s’aplatit, se déforme voir s’auréole. Le phénomène devient alors très troublant.
L’objet prend également une forme ovale, presque lenticulaire, à base plate, impliquant une illusion parfaite de cercle ! Encore ce que nous affirment les témoins ! D’autant plus que montant, notre hypothèse va atteindre un angle de site supérieur à 45° et probablement qu’elle aurait obtenu un voisinage avec le zénith si les nuages bas (700/800 m) ne l’avaient cachée à nos témoins.
Là, bien évidemment, nous obtenons une vision proche d’un cercle violemment éclairé par une projection de lumière tangentielle. La portion centrale devient alors (par effet d’optique) ombrée…
Mieux, et ceci conforte la filiation probable des descriptions fournies par ailleurs et notre hypothèse impliquant un ballon-sonde, nous apprenons que sous ces conditions atmosphériques, l’objet présente grâce au froissement de son enveloppe comme des fenêtres fortement éclairées. Enfin, faisant suite à une certaine réfraction des lumières ambiantes (provenant du sol – villes proches et objet bas), ces projections lumineuses s’arrêtent à diverses hauteurs, et couplées à l’action du vent violent, donne une impression de vitesse considérable sur lui-même ainsi que des projections de lumières en arrière du phénomène sous forme de flammèches !
Enfin, renseignement pris, la base aéronavale de St Mandrier procède fréquemment à des lâchers de BS atmosphériques… Nous en avons eu confirmation un peu plus haut.
Nous obtenons bien le phénomène décrit par nos témoins, qu’une observation à l’aide de jumelles a considérablement agrémenté de détails piquants. La jeune fille, passablement intriguée et vivement intéressée par ledit phénomène, entraîne malgré elle sa propre mère dans une conviction forte de la présence d’une « soucoupe » dans le ciel.

Dans son numéro d’août- septembre 1980, « Lumières dans la nuit » n°197 en page 22 et 23 offre en parallèle un témoignage similaire sous la signature de F.Lagarde concernant une observation faite à Bradford (Angleterre) le 04 décembre 1971 (voir LDLN n°119). Lagarde conclut alors « Il existe bien un phénomène qui, de temps à autre, est susceptible de prendre cette forme, et quant à soutenir qu’il s’agit d’un phénomène « naturel » cela me paraît pour le moins extrêmement difficile » (fin de citation).

Laissons la responsabilité de cette conclusion à M.Lagarde. Pour ma part je me demande combien, reste encore de confusions certaines avec des ballons-sondes dans nos dossiers…

P.SERAY - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
L'abus d'ovni peut être dangereux pour la santé mentale.

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Patrice

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Bon le mal est fait ! Twisted Evil

Afin d'être un peu plus complet maintenant :

Bon à savoir.

En complément de notre enquête soumise plus haut, il est certainement bon de savoir ou de rappeler que le météorologie nationale française envoie des ballons chaque jour. Ces ballons peuvent atteindre une altitude de 30 000 mètres (certain même atteignent les 50 000 m). Ils possèdent une enveloppe aluminée et sont généralement gonflé avec des gaz léger.
Les ballons civils : Un ballon-sonde (sounding balloon en anglais), dans les domaines de la météorologie et de l'astronautique, est un ballon libre non habité, utilisé pour faire des mesures locales dans l'atmosphère. Son principal intérêt est de pouvoir atteindre des altitudes d'environ 30 km voire plus, ce qu'il est impossible de faire avec des moyens plus conventionnels tels que les avions.
Il existe plusieurs types de ballons-sondes :
· Les ballons-sondes standards gonflés à l'hélium pouvant emporter des charges importantes en haute altitude.Dans ce cas, le ballon est fermé et en composés élastiques, ce qui implique qu'il éclate aux environs de 30 km à cause de la pression très faible régnant à cette altitude ;
· Les ballons ouverts : constitués d'une enveloppe légère, ils sont ouverts par le bas et permettent ainsi à l'hélium de sortir au fur et à mesure de la montée. Ils peuvent atteindre jusqu'à 45 km d'altitude et y rester jusqu'à 4 jours. Ce type de ballon-sonde représente la majorité des ballons lancés dans un cadre scientifique ;
· Les ballons pressurisés gonflés à l'hélium. Ceux-ci sont constitués d'une enveloppe rigide les empêchant d'éclater. Ils peuvent ainsi rester des semaines dans l'atmosphère — entre 10 et 20 km — et permettent de réaliser des expériences de longue durée, pouvant survoler des terrains différents ;
· Les ballons infrarouge : l'enveloppe est souvent aluminisée et permet l'entrée des rayons infrarouges du Soleil, ce qui permet de chauffer l'air contenu dans le ballon de manière continue et ce même à haute altitude. Le jour, le ballon monte à environ 28 km et descend la nuit vers 20 km. Le grand intérêt de ce type de ballon est leur très longue durée de vie ; des vols de plusieurs mois ont ainsi déjà été réalisés et permettent de faire plusieurs fois le tour du monde !

Selon les conditions d’observation ces ballons peuvent se présenter à l’oeil d’un observateur au sol surpris selon quatre positionnements fondamentaux. Ces positions offrent plus d’une possibilité de confusion.
Voici ces quatre positionnements : (1)
- Sous un éclairage presque à l’horizontale le ballon perdra se sphéricité. La zone d’ombre se déforme avec le ciel en toile de fond. En premier lieu apparaît une partie visible, violement éclairée. Sous l’effet d’un vent poussant et avec son mouvement ascendant (qui lui est donc propre) le ballon oscille, balance ou saute. Des parties sombres portée font place à la zone éclairée. L’illusion et l’image sur la rétine évolue, s’aplatie, s’incline, se déforme, s’allonge, s’auréole. Nous obtenons un phénomène troublant car l’objet devient alors ovoïde, presque lenticulaire à base plate. La largeur apparente supérieure est alors du double du diamètre réel.
- - Sous un éclairage à 45° par le bas et avec un observateur qui perd donc de vue la partie non éclairée (ou plutôt pour être plus juste, cette partie ombrée qui trouble par une persistance de contraste avec l’hémisphère fortement éclairée), une ligne de démarcation franchement rectiligne apparaît tandis que la zone lumineuse cesse alors d’âtre arrondie. En raison de la distance que l’œil humain ne peut saisir, il apparaît un pourtour vif et nimbé en vertu des éclairs de lumière dues au froissement partiel de l’enveloppe.
- Nous obtenons alors un disque plat avec partie supérieure plus ou moins conoïdale très assombrie. Cette illusion est du au déplacement de la calotte d’ombre et à la persistance de l’image dans l’œil de l’observateur.
- Sous un éclairage cette fois et sous un site inférieure à 45°, et avec un observateur toujours placé à 90° par rapport aux rayons du soleil couchant. Les coups d’air provoquent alors l’illusion d’une forme nette de rectangle allongée vers le haut (un cigare verticale). Les coups d’air provoquant des déformations entre l’hémisphère éclairé et la zone d’ombre.
- Nous obtenons une « chose » très délimitée.
- Si nous ajoutons des coups de vents il apparaît à la base des scintillements en éclairs dus au froissement de l’enveloppe.. A l’aide de ces mêmes vents et en raison de la distance, les calottes ombrées et éclairées se sont alors aplatis. L’impression sur la rétine s’accroît, s’étend, s’allonge. L’objet est alors facilement identifiable à un cylindre vertical, crachant du feu à sa base à cause d’une certaine opacité, d’une partie éclairée, de demi-teinte et d’ombre portée. Il peut y avoir sensation d’ascendance brutale et de changement de direction aussi dans ses balancements provoqués par des coups de vents .
L’image est pour notre témoin donne l’impression d’un objet en mouvement extrêmement rapide. Tout cela est du à des jeux de lumières en fait.
- Il est bon de se souvenir aussi que pour ces trois positionnements particuliers le froissement de l’enveloppe (dans sa portion centrale) peut évidemment scintiller et prêter à l’affabulation de fenêtres ou de hublots.
- Le quatrième et dernier principe à retenir concerne cette fois un angle de vision ou site supérieur à 45° et même voisin du zénith. Nous avons là un cercle nimbé, dont la circonférence intérieure se retrouve violement éclairé par les ondes lumineuses tangentielles. Cette même portion, par effet optique se distingue ombrée.


Interprétation de Raoul ROBE d’après les croquis publié dans la revue « Approche ».

Néanmoins, les mêmes froissements d’enveloppes peuvent laisser entrevoir comme des fenêtres, illusoires ou éphémères, particulièrement éclairées. Qui mieux est, par la suite d’une réfractions de rayons aux travers d’une certaine nébulosité atmosphérique. Notons que ceux-ci s’arrêtent à diverses hauteurs comme lors de différentes observations faites par temps d’orage, en arrière de nuages.

Voici donc un complément d’information fort utile permettant de mieux comprendre certains témoignages. Celui de St Mandrier trouve sa confirmation derechef…si nous en avions besoin…

Marius

PS- Finalement l'idée est peut-être bonne en fait ! J'ai pas mal de cas de la même trempe, je vais voir si je ne vais pas en poster quelques uns de temps à autre ! (si cela vous int. bien entendu)


(1) – Voir l’excellent article du Lieutenant-colonel Marcel PARNIERE dans la revue Approche n° 20-21 en pages 6 à 9.
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Je suis tellement sceptique que je doute de moi
A VOCE RIVOLTA

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Patrice

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Météore

Hello tout le monde,

Salut Marius,

Marius a écrit

Ici nous avons en fait la description parfaite de ce que j’appelle un « mouvement brownien » aléatoire mais centré quand même, parfaitement décrit. Il est causé par les micromouvements
des muscles bras main qui tiennent les jumelles. Ce n’est donc pas un mouvement réel de l’objet



Les micro mouvements du bras pourrait s’agiter tout simplement à cause de l’absence d’appui essayant justement de centrer l’objet, non ? ce qui expliquerai aisément ces mouvements rapides, et aussi amplifiés par le grossissement des jumelles ? Ce qui rend un aspect mystérieux pour l’observateur

Citation:
Finalement l'idée est peut-être bonne en fait ! J'ai pas mal de cas de la même trempe, je vais voir si je ne vais pas en poster quelques uns de temps à autre ! (si cela vous int. bien entendu)



Superbe enquête Marius et puisque tu as suggéré de poster de temps à autre des idées d’enquêtes, je suis aussi intéressée tant par le coté expérience et écrits ou enquêtes ufologiques, car il est toujours utile de trouver l'explication d'un mystère et de résoudre les problèmes au cas par cas

Encore merci, pour ça !

Météore
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