gfx a écrit:I know what I saw... c'est ce que dit l'une des petites filles à la fin de la première interview face aux enseignants.
Non, ça c'est un faux souvenir.
"Were you perhaps influenced by all the other children (nom de la fillette, pas compris) ?" (longue pause) "Sort of. But I did definitely see..." Elle répète ce que lui souffle l'ufologue "what you saw." : "what I saw".
Elle a vu ce qu'elle a vu (!) et elle admet qu'elle a pu être quelque peu influencée par les autres enfants.
Manifestement certaines personnes aimeraient qu'elle change son témoignage, qu'elle dise autre chose. On lui demande de modifier sa position mais elle préfère leur dire droit dans les yeux qu'elle n'a pas l'intention de se soumettre à cette volonté.
La question est simple, j'ai besoin de la traduire ? "As-tu peut-être été influencée par les autres enfants ?"
C'est la gentille ufologue Cynthia Hind qui lui pose la question, pas la Sainte Inquisition Skeptozet qui lui demande d'abjurer son hérésie soucoupique, c'est pourtant assez clair. Mais non le narratif imaginaire est tellement mieux que la réalité, je me demande pourquoi je réponds, c'est inutile. Il faut que la pauvre fillette, pressée par "certaines personnes" (?) dise "I know what I saw". Tellement mieux. Because pathos.
Voilà comment on fabrique une fiction à partir de préjugés, d'imagination et de faux souvenirs.
Mais bon, c'est surement à cause des autres gamins qui la contrôle par télépathie...
Bien sûr.
La prochaine flambée d'insinuation malhonnête "carte Joker", d'imagination "on lui demande de modifier sa position" ou homme de paille "télépathie", c'est la porte. Ceci est un avertissement.