Bonjour,
Ben oui, je suis abonnée à la lettre de l'OZ, je lis bien des sites et forums de parano paranormal et ziti alors hein, pas de remarques siouplait
Comme à l'accoutumée, l'édito est à la fois humoristique de haut niveau et intéressant de même.
Cet édito est tombé pile aujourd'hui alors que je venais de relire une polémique sur le titre de docteur en physique d'un certain JM ROEDER. Y'a pas de hasard (à lire d'une voix caverneuse, grave avec écho).
Bon, j'espère que les vil' zets ne m'en voudront pas, sinon qu'ils me le disent, mais je fais un copier coller, pour vous en faire profiter, c'est trop bon !
Ils remarqueront les vils zets, que je n'ai pas fait un copier-coller du reste au demeurant tout aussi intéressant et en plus, j'invite le lecteur à s'abonner ! Il y a plein d'infos !
Citation:
Ami lecteur, tu le sais depuis un moment, cet éditorial n'a pour but que de flatter mon ego démesuré. Si tu en doutes, relis les précédents pour voir combien j'y ai empilé de l'ego. Je vais donc une fois de plus te raconter ma vie de star internationale de la zététique fashionable.
Comme ce fut annoncé dans le précédent opus de ce bulletin mensuel que tu tiens entre tes mains tremblantes d'émoi, je fus la vedette d'une conférence à Lyon le 4 février dernier. De la conférence, je ne dirai rien ici, si ce n'est que j'y fus brillant comme à l'accoutumée, mais tu t'en doutais déjà. Ah si, je dirai juste que j'y ai une fois de plus ressenti, chez l'un des spectateurs, une volonté farouche de protéger la mémoire d'Yves Rocard (et je te renvoie séance tenante à l'édito du bulletin du 13 décembre 2008, allez zou, va le relire (dès que notre site sera de nouveau opérationnel) et je te retrouve au paragraphe suivant).
Je voulais revenir sur les qualificatifs qu'ont voulu m'attribuer les organisateurs lors de la préparation. Sur une des premières versions de l'affiche, j'y fus présenté comme « Physicien ». Mazette, c'est beaucoup d'honneur, mais c'est faux : un physicien étant quelqu'un qui fabrique de la physique, je ne saurais porter ce titre. Et quand bien même. La conférence était une présentation générale de la zététique, sous-titrée « La démarche de recherche de l'Observatoire zététique ». Que pouvait importer au spectateur que je fusse ou non physicien ? Pire, dans le résumé figurait la mention « normalien, agrégé de physique » et « l'un des dirigeants » de l'Observatoire zététique.
Sachant que l'un des buts de l'Observatoire zététique est la vulgarisation de la pensée critique, allais-je laisser utiliser ces arguments d'autorité ? Je ne le fis pas et protestai. Pour parler de l'association dont je fais partie, de son engagement et des bases de la zététique, je comptais de toutes façons laisser à la maison mon grade dans la fonction publique, qui ne pouvait m'être d'aucune utilité. À moins que la foule en liesse ne m'ait demandé séance tenante un cours sur le théorème de l'énergie cinétique certifié conforme par l'Éducation nationale... Et encore.
Comme je m'exprimais en qualité de membre de l'Observatoire zététique, je fus finalement présenté sur l'affiche comme « Membre de l'Observatoire zététique » ce qui, tu en conviendras avec moi, ne manque pas d'un certain à-propos.
Pourquoi les organisateurs, à qui, je m'empresse de le dire, je n'en veux pas le moins du monde et j'adresse une affectueuse salutation, ont-ils naturellement voulu une caution académique à mon propos ? Je serais venu présenter les dernières nouveautés pédagogiques en matière d'enseignement du théorème de l'énergie cinétique, il aurait certes été pertinent de me citer comme enseignant. Agrégé, déjà, je ne vois pas bien l'utilité. Mais cela n'aurait de toutes façons pas constitué un cautionnement intelligent, vu qu'il aurait encore fallu que je sois effectivement au courant des dernières nouveautés en question. Comme je venais parler de zététique et qu'il n'existe pas, à ma connaissance, d'agrégation de zététique, il était à mon avis aussi peu pertinent de mentionner mon appartenance à l'Éducation nationale que de me présenter comme « Ancien possesseur de Citroën BX » ou « Amateur de vins du Jura », ce qui est tout aussi exact et très intéressant, tu en conviendras.
Et si c'était pour la publicité ? Ma renommée n'est-elle pas assez grande qu'il faille la compléter par des titres ronflants ? Hmmm ? Non ? Bon.
Enfin bref, ceci pour dire qu'à trop vouloir la caution d'un titre ou la publicité d'un nom, on se retrouve avec des prix Nobel qui racontent n'importe quoi sur des domaines étrangers à leurs recherches, ou des acteurs de cinéma qui font de l'analyse politique. Et toc. Dorénavant, je me ferai présenter dans mes tournées mondiales comme « Stanislas Antczak, être humain », ce qui présente l'avantage d'être la plus stricte vérité, de constituer une légitimité suffisante pour m'exprimer et de m'attribuer une renommée inégalée à ce jour.
Stanislas Antczak
Éditorialiste de Chandeleur (quand je pense que je ne te l'ai jamais sorti en février, ce calembour-là, j'ai honte ; j'avoue quand même que je l'ai piqué à Karl Zéro ; je te le referai en février prochain tellement il me fait marrer).
Ha, je ne le connais pas Stanislas Antczak, mais j'aimerais bien
Ben oui, je suis abonnée à la lettre de l'OZ, je lis bien des sites et forums de parano paranormal et ziti alors hein, pas de remarques siouplait
Comme à l'accoutumée, l'édito est à la fois humoristique de haut niveau et intéressant de même.
Cet édito est tombé pile aujourd'hui alors que je venais de relire une polémique sur le titre de docteur en physique d'un certain JM ROEDER. Y'a pas de hasard (à lire d'une voix caverneuse, grave avec écho).
Bon, j'espère que les vil' zets ne m'en voudront pas, sinon qu'ils me le disent, mais je fais un copier coller, pour vous en faire profiter, c'est trop bon !
Ils remarqueront les vils zets, que je n'ai pas fait un copier-coller du reste au demeurant tout aussi intéressant et en plus, j'invite le lecteur à s'abonner ! Il y a plein d'infos !
Citation:
Ami lecteur, tu le sais depuis un moment, cet éditorial n'a pour but que de flatter mon ego démesuré. Si tu en doutes, relis les précédents pour voir combien j'y ai empilé de l'ego. Je vais donc une fois de plus te raconter ma vie de star internationale de la zététique fashionable.
Comme ce fut annoncé dans le précédent opus de ce bulletin mensuel que tu tiens entre tes mains tremblantes d'émoi, je fus la vedette d'une conférence à Lyon le 4 février dernier. De la conférence, je ne dirai rien ici, si ce n'est que j'y fus brillant comme à l'accoutumée, mais tu t'en doutais déjà. Ah si, je dirai juste que j'y ai une fois de plus ressenti, chez l'un des spectateurs, une volonté farouche de protéger la mémoire d'Yves Rocard (et je te renvoie séance tenante à l'édito du bulletin du 13 décembre 2008, allez zou, va le relire (dès que notre site sera de nouveau opérationnel) et je te retrouve au paragraphe suivant).
Je voulais revenir sur les qualificatifs qu'ont voulu m'attribuer les organisateurs lors de la préparation. Sur une des premières versions de l'affiche, j'y fus présenté comme « Physicien ». Mazette, c'est beaucoup d'honneur, mais c'est faux : un physicien étant quelqu'un qui fabrique de la physique, je ne saurais porter ce titre. Et quand bien même. La conférence était une présentation générale de la zététique, sous-titrée « La démarche de recherche de l'Observatoire zététique ». Que pouvait importer au spectateur que je fusse ou non physicien ? Pire, dans le résumé figurait la mention « normalien, agrégé de physique » et « l'un des dirigeants » de l'Observatoire zététique.
Sachant que l'un des buts de l'Observatoire zététique est la vulgarisation de la pensée critique, allais-je laisser utiliser ces arguments d'autorité ? Je ne le fis pas et protestai. Pour parler de l'association dont je fais partie, de son engagement et des bases de la zététique, je comptais de toutes façons laisser à la maison mon grade dans la fonction publique, qui ne pouvait m'être d'aucune utilité. À moins que la foule en liesse ne m'ait demandé séance tenante un cours sur le théorème de l'énergie cinétique certifié conforme par l'Éducation nationale... Et encore.
Comme je m'exprimais en qualité de membre de l'Observatoire zététique, je fus finalement présenté sur l'affiche comme « Membre de l'Observatoire zététique » ce qui, tu en conviendras avec moi, ne manque pas d'un certain à-propos.
Pourquoi les organisateurs, à qui, je m'empresse de le dire, je n'en veux pas le moins du monde et j'adresse une affectueuse salutation, ont-ils naturellement voulu une caution académique à mon propos ? Je serais venu présenter les dernières nouveautés pédagogiques en matière d'enseignement du théorème de l'énergie cinétique, il aurait certes été pertinent de me citer comme enseignant. Agrégé, déjà, je ne vois pas bien l'utilité. Mais cela n'aurait de toutes façons pas constitué un cautionnement intelligent, vu qu'il aurait encore fallu que je sois effectivement au courant des dernières nouveautés en question. Comme je venais parler de zététique et qu'il n'existe pas, à ma connaissance, d'agrégation de zététique, il était à mon avis aussi peu pertinent de mentionner mon appartenance à l'Éducation nationale que de me présenter comme « Ancien possesseur de Citroën BX » ou « Amateur de vins du Jura », ce qui est tout aussi exact et très intéressant, tu en conviendras.
Et si c'était pour la publicité ? Ma renommée n'est-elle pas assez grande qu'il faille la compléter par des titres ronflants ? Hmmm ? Non ? Bon.
Enfin bref, ceci pour dire qu'à trop vouloir la caution d'un titre ou la publicité d'un nom, on se retrouve avec des prix Nobel qui racontent n'importe quoi sur des domaines étrangers à leurs recherches, ou des acteurs de cinéma qui font de l'analyse politique. Et toc. Dorénavant, je me ferai présenter dans mes tournées mondiales comme « Stanislas Antczak, être humain », ce qui présente l'avantage d'être la plus stricte vérité, de constituer une légitimité suffisante pour m'exprimer et de m'attribuer une renommée inégalée à ce jour.
Stanislas Antczak
Éditorialiste de Chandeleur (quand je pense que je ne te l'ai jamais sorti en février, ce calembour-là, j'ai honte ; j'avoue quand même que je l'ai piqué à Karl Zéro ; je te le referai en février prochain tellement il me fait marrer).
Ha, je ne le connais pas Stanislas Antczak, mais j'aimerais bien