Pour son dernier numéro (le 419) sous la férule de Joel Mesnard, LDLN s'est fendu d'un article en 17 pages pour le soixantième anniversaire de l'affaire de Quarouble
Consternation!
Ca commence par l'affaire Mazaud, dont le seul rapport est qu'elle a eu lieu le même jour.
En suite l'ensemble du dossier vient des notes de Michel le Proust, prises dans les années 70, et non d'après les sources de l'époque.
La seule chose qui soit un tant soi peu cohérente, est la similitude des récits faits à Michel Leproust, et faits à Roger Luc Mary.
Mais il y a un gouffre entre ces récits et ceux de 1954.
La carte est fausse, le plan des lieux est faux, le plan des traces et faux.
Quant au dessin des humanoïdes, "la meilleure représentation qui existe",il est précisé: dont l'auteur est inconnu. Or ce dessin est signé! Il est signé M Dewilde. Il y a même une photo de Dewilde en train de faire ce dessin:
Heureusement les auteurs affichent quand même un certain scepticisme sur la réalité des contacts de Dewilde.
Malheureusement, ils se trompent dans leur démonstration, car ils ne sont pas fichus d'avoir lu correctement le livre de Dewilde. Il se lancent dans une grande démonstration photométrique, pour démontrer que la base des E.T, ne peut pas être à la fois éclairée par le soleil, et située à 40 années-lumière de la Terre.
Mais Dewilde n'a jamais dit que la base était à 40 A.l. de la terre. Il a dit que la base était un satellite (probablement de la Terre, mais ce n'est pas précisé), et que les extraterrestres venaient d'une planète située à 40 a.l. de la Terre.
Michel Leproust aurait rencontré Marius Dewilde en 1972. L'impression qu'on retire de tout ça, c'est qu'il aurait été persuadé que Dewilde détenait un fabuleux secret, et qu'il prit des notes, au cours de ses conversations au fil des ans. Mais ce qu'on aurait aimé savoir, c'est si ces conversations avec Dewilde n'aurait pas induit chez celui-ci de nouveaux faux souvenirs.
Bref, cet article est garanti à 100 % de légende