Dossiers de S.O a écrit:Insecte pas de soucis avec ça, mais comment IPACO a déterminé que c'était un sphinx ?
J'aimerai juste un peu plus d’explications.
Merci à vous tous!
Un rapport complet suit et sera publié bientôt sur le site d'IPACO.
La recherche du "coupable" n'a pas été simple, et j'ai dû faire appel à un spécialiste de cette espèce très particulière qu'est celle des "Sphinx", pour confirmer sa présence en février dans le sud de la France et au crépuscule. Avec un effet inattendu qui est celui du réchauffement climatique qui a fait dire à ce spécialiste que "
les choses changent très vite, c'est visible tous les jours dans le sud de la France avec de nouvelles espèces auparavant migratrices et qui se trouvent désormais "à l'année" dans ces régions". C'est le cas du "
Sphinx Phoenix" un moment suspecté.
J'avais auparavant procédé par élimination (après une première élimination des autres hypothèses) après des recherches entomologiques longues et fastidieuses, pour ne garder que quelques espèces possibles. Au final, seul le Sphinx-Colibri correspondait en tous points.
@marcassite: pour le battement d'ailes non visibles: c'est presque ça, à mon avis.
En effet, la partie visible des ailes du sphinx
devrait être dans l'absolu uniquement celle qui est orangée. Il y a par ailleurs
à priori trop peu de contraste entre l'extrémité de ces ailes gris-marron et le fond du ciel environnant pour qu'un quelconque effet (comme celui visible sur les "rods") puisse être perceptible. Cependant, à une distance de 3m un insecte d'une taille aussi petite (épaisseur + ailes) que 2cm, se déplaçant aussi rapidement et avec une fréquence de battements d'ailes aussi rapide, verra ses différents couleurs "
mélangées"; la proportion des dimensions corps/ailes du Sphinx (corps épais et ailes plutôt petites), la faible résolution des frames de la vidéo, sa qualité très médiocre (le mode vidéo d'un iPhone 5S n'est vraiment pas ce qu'on fait de mieux) et l'optique adaptative à l'ambiance générale nocturne augmentent encore ce "mélange" rendant finalement "l'effet rod" invisible. De plus, l'éclairage (50m plus en arrière) du fort de Six-Fours, faiblement visible pendant un court instant sur le sol et sur le module de flash de l'appareil Canon que le témoin avait aussi emmené, ne fait qu'amplifier encore plus ce phénomène.
Le cas "Ablokos" est aussi évoqué dans le rapport.