[Manuscrit de Voynich] Les lettres du 17ème siècle

PhD Smith a écrit:L'article résume bien la problématique:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrit_de_Voynich

Il met de côté l'hypothèse du faux par Voinych soi-même:

Wikipédia a écrit:Voynich a été suspecté d'avoir lui-même fabriqué l'ouvrage qui porte son nom. En tant que marchand de livres anciens, il disposait des moyens et des connaissances nécessaires pour inventer un manuscrit faussement attribué à Roger Bacon. Un tel livre aurait représenté une fortune et un mobile financier pourrait avoir motivé la création de ce faux.

Cette possibilité semble pouvoir être écartée. La lettre de Baresch destinée à Kircher datant de 1639, qui a été retrouvée récemment par René Zandbergen, est la première allusion au manuscrit trouvée jusqu'alors et il est fort improbable que W. Voynich en ait eu connaissance.

Adiungo hic aliquot lineas scripturae ignotae, ad revocandum in memoriam, ante missam similium characterum scriptionem.

nablator a écrit:Ces lettres, qui font référence les unes aux autres, permettent de reconstruire le trajet du MV ou d'un manuscrit qui lui ressemble.

Ses propriétaires successifs sont Baresch, Marci, Kircher.

Tout est là : http://www.voynich.nu/letters.html

oncle dom a écrit:Puisque Dee s'intéressait à Oresme et à la cosmographie, il ne serait pas étonnant qu'il ait pu connaitre le fameux dessin festonné d'Oresme, puisqu'il n'avait pas besoin d'en avoir une copie couleur: Les couleurs du MV sont bleu pour le ciel et jaune pour les étoiles, or ce sont des couleurs conventionnelles, déjà mentionnées par Ptolémée. Donc on peut faire l'hypothèse que Dee ait pu connaitre le dessin d'Oresme par une copie à la plume.
Honnis soit les vandales qui ont saccagé sa bibliothèque! (et je sais de quoi je parle)

nablator a écrit:Possible, mais le dessin d'Oresme (ou d'un enlumineur anonyme) dont on ne sait pas s'il a existé d'autres versions plus accessibles que le BNF 565 n'était probablement pas dans ces livres-là qui ne traitaient pas de cosmographie.

Les soupçons sur Dee viennent de ce qu'il était à Prague avec un volume "qui ne contenait que des hiéroglyphes" et qu'il est reparti avec 630 ducats.
...
Le MV ne fait pas penser au style d'ésotérisme de Dee, il ne contient pas de symboles clairement hermético-alchimiques, sauf la lune et le soleil mais peu caractéristiques.

There are no records of the book for the next 200 years, but in all likelihood it was kept, with the rest of Kircher’s correspondence, in the library of the Collegio Romano (now the Pontifical Gregorian University). It probably remained there until the troops of Victor Emmanuel II of Italy captured the city in 1870 and annexed the Papal States.

The new Italian government decided to confiscate many properties of the Church, including the library of the Collegio. According to investigations by Xavier Ceccaldi and others, just before this happened many books of the University’s library were hastily transferred to the personal libraries of its faculty, which were exempt from confiscation.

Kircher’s correspondence was among those books and so apparently was the Voynich manuscript, as it still bears the ex libris of Petrus Beckx, head of the Jesuit order and the University’s Rector at the time. Beckx’s “private” library was moved to the Villa Mondragone, Frascati, a large country palace near Rome that had been bought by the Society of Jesus in 1866 and housed the headquarters of the Jesuits’ Collegio Ghisleri.

Around 1912 the Collegio Romano was apparently short of money and decided to sell (very discreetly) some of its holdings.

Wilfrid Voynich acquired 30 manuscripts, among them the manuscript that now bears his name. In 1930, after his death, the manuscript was inherited by his widow Ethel Lilian Voynich (known as the author of the novel The Gadfly).

Till now, there is no direct proof about the destination of these manuscripts. The Nobile Collegio Mondragone is the probable one, compatible with Voynich's statement on his purchase and with Father Strickland's role in it.

ReneZ a écrit:Many independent sources confirm the habit of Wilfrid Voynich to invent the most fabulous stories, and that he actually believed them himself.

Wikipédia a écrit:Souverain introverti et mélancolique, médiocre politique, piètre combattant, admirateur de la vie et des femmes, protecteur des arts et des sciences (Arcimboldo, Spranger, Tycho Brahe, Le Caravage, Johannes Kepler, Michael Maier), mais aussi furieusement épris d'ésotérisme (son entourage fourmille d'alchimistes et d'astrologues), Rodolphe II offre une multitude de visages.