Lenny1 a écrit:Une phrase qui résume toute l'hérésie qui vise à démêler le vrai du faux dans cette affaire : "Le témoignage n'est pas une preuve scientifique"
La phrase complète (en gras), à moins que vous tronquiez
à la fois la phrase, et ignorez ce qu'est une phrase, et comment comprendre une phrase, et comment comprendre une phrase dans un ensemble de phrases qui constitue un ouvrage, qui renvoie(ent) à des sources, etc., est la suivante (beaucoup de choses
à la fois chez vous et réductionnisme, et à dessein):
[...]Le témoignage n’est pas une preuve scientifique : notamment, mais pas seulement, parce que la mémoire humaine n'est pas infaillible et peut être victime du "syndrome de faux souvenir" (voir annexe 17 consacrée), particulièrement lorsqu'il s'agit d'instancier des souvenirs lointains, le tout baigné dans une culture ambiante très particulière pouvant contaminer le souvenir.
Certains enquêteurs peuvent influencer consciemment ou non les témoins en posant des questions orientées menant aux réponses « désirées ». Ce phénomène de contamination du témoignage, ou faux souvenir, est bien connu des psychologues et a été abondamment étudié, notamment par Elisabeth Loftus.
De plus, l’Homme n’est pas un instrument de mesure physique fiable lorsqu’ils’agit, par exemple, d’estimer taille, vitesse, distance ou même ce qui est relatif au temps. [...]
Donc, au-delà de la phrase que vous avez tronquée à dessein, il y a ce que l'on appelle la grammaire de texte, en linguistique (merdum, encore une science humaine !). Et donc que ce passage (et non phrase, car vous avez tronqué) appartient à une totalité.
Ce qui, à son tour, devrait vous pousser à étudier les énoncés d'un ouvrage comme une totalité indissociable, soit beaucoup de phrases enchaînées, et leurs connecteurs, qui renvoient à leur tour à d'autres, et également à leurs représentants textuels au sein d'un même ouvrage, qui renvoient à d'autres.
Bref, avant de vous lancez dans la "critique" sans avoir lu, il serait bon d'avoir quelque notion de morphosyntaxe (sympa, j'ai mis "quelque" au singulier, car une ne serait pas si mal vous demander comme
minimum), qui vous apprendrait, entre autres, et en faisant court, qu'en regroupant les formes et les règles de combinaison des mots au sein d'un même ouvrage, on a un tout indissociable.
Absolument pas en tronquant des morceaux d'une phrase, comme venez de le faire, comme votre hérésie et école de pensée, donc, vient de le faire ici.
Et là, on commence une critique, pas avant.
En d'autres termes, où commence et où finit la phrase (ici un morceau de phrase !), ne vous posent aucun doute. Quels sont les éléments éventuels qui échappent à la syntaxe du morceau de phrase choisi à dessein, ne pose aucun doute chez vous, également.
Ce sont autant d'éléments qui font de votre intervention, à nouveau, une étrange façon de critiquer.
Pas très nouveau chez vous : ce qui semble neuf chez vous, et renvoyant "tenants" et sceptiques, dos à dos,
in disguise, sans rien proposer soi-même au passage, n'est pas très juste. Une fois (foi !) de plus chez vous.