Un engin extra-terrestre coupe la radio et fait baisser l'éclairage d'un avion de ligne
« La voix du pilote Oswaldo Sanvitti crépita dans le haut-parleur de l'avion : «Appel à tous ! Regardez par les hublots à notre droite. Il y a là un étrange objet et il nous observe. C'est un UFO ». Les 52 passagers et 6 autres membres de l'équipage scrutèrent le ciel au-dessus de Chiclayo (Pérou), et virent un spectacle qui les abasourdit. Un engin lumineux de forme conique — ne ressemblant à rien qu'ils eussent jamais vu auparavant — glissait à grande vitesse à côté d'eux. La liaison radio de l'avion fut soudainement coupée et les lumières de la cabine baissèrent. Pendant l'heure qui suivit, les passagers et l'équipage contemplèrent, dans la peur et l'étonnement, la danse de l'engin autour de leur avion. Lançant de vifs éclairs de couleurs variées — rouge, orange, bleu, blanc, — il montait et descendait, et sauta d'un bord à l'autre en passant par-dessus l'avion. Lorsqu'il fut proche, les passagers et l'équipage effarés virent que sa base était en forme d'entonnoir. Sanvitti, pilote chevronné, avec 22.000 heures de vol à son actif, estima que l'engin mesurait environ 230 pieds (70 mètres) de diamètre à sa partie supérieure. Après une heure de manoeuvres fantastiques, l'aéronef extra-terrestre disparut soudainement en passant par une incroyable accélération. Immédiatement, la radio de l'avion se remit à fonctionner et l'éclairage redevint normal. Sanvitti reprit contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de Lima et se trouvait justement en train de rapporter ce qui était arrivé lorsque l'engin extra-terrestre reparut soudain, comme s'il sortait du néant. Et, cette fois, il était accompagné d'un second appareil. Les deux engins voltigèrent quelques instants autour de l'avion et disparurent ensuite pour de bon en accélérant de nouveau d'une manière hallucinante.
« Lorsque, quelques minutes plus tard, l'avion atterrit sur l'aéroport de Lima, tous les passagers secoués, effrayés, s'accordèrent sur les détails de ce qu'ils avaient vu — et sur le fait que c'était quelque chose d'étrange et de terrifiant qu'ils ne pouvaient pas comprendre. Beaucoup d'entre eux qui s'étaient auparavant moqués des rapports sur les OVNIs avaient maintenant changé complètement d'attitude. L'un d'eux Jorge Santa Maria Calderon, doyen de l'Ecole d'Ingénieurs à l'université de Piura, au Pérou, déclara : « Je n'avais jamais cru un instant aux OVNIs jusqu'à ce que ceci fût arrivé. Mais j'ai vu celui-ci de mes propres yeux et je l'ai observé pendant plus d'une heure. En qualité d'ingénieur, je puis dire que cet objet était quelque chose dont la vitesse, la taille, la forme et le système de vol ne sont connus nulle part au monde. Dans cet avion, tonus les gens ont vu la même chose ».
« Un autre passager, Elmer Nunez, rédacteur en chef d'un journal péruvien, déclara : « J'avais toujours entendu parler des OVNIs mais, jusqu'à cet événement je ne leur avais jamais accordé aucun crédit. Je suis à présent convaincu. Je sais que nous avons été suivis par un OVNI et, croyez-moi, tout cela m'a épouvanté ».
« Le commandant Sanvitti pense que si les deux engins, après être revenus ensemble, s'éloignèrent de nouveau à perte de vue, c'est parce qu'ils interceptèrent son message radio. Il a expliqué : « Il m'a semblé qu'ils s'étaient rendu compte que j'étais en train d'envoyer un message à la tour de contrôle et, de nouveau, ils disparurent immédiatement. Je pense que si la radio ne fut pas coupée la seconde fois, c'est parce que j'avais déjà alerté la tour ».
« La terrifiante expérience des 59 personnes, passagers et équipage, eut lieu autour du vol de 18 h. 00 Piura-Lima, le 2 février dernier. L'avion, un DC-4 appartenant aux « Faucett Peruvian Airlines », avait quitté Piura depuis une demi-heure et survolait la ville de Chiclayo, lorsque le commandant Sanvitti repéra l'engin. Le commandant Sanvitti, âgé de 40 ans, raconta : « Nous étions à une altitude de 7000 pieds (environ 2100 mètres) lorsque je vis soudain, à la droite de l'avion, un objet lumineux. Il commençait juste à faire sombre et l'objet, qui émettait une lumière très vive, avait la forme d'un cône renversé. Il se trouvait à environ huit milles (12 km. 800) de l'avion, volant à la même vitesse, à la même altitude et dans la même direction. En d'autres termes, il volait en ligne avec notre avion, comme s'il voulait nous observer de près. Pendant que je l'observais moi-même, je le vis faire de nombreux mouvements qui étaient tous effectués à une vitesse fantastique. Plusieurs fois, Il s'élança dans les airs à la verticale puis redescendit à sa place primitive. J'alertai mon équipage puis je dis aux passagers de regarder l'OVNI. Je leur ai dit qu'à mon avis il nous observait. Pendant quelque temps, l'objet nous accompagna, à notre droite, effectuant de temps à autres des manoeuvres de montée et de descente, mais en suivant toujours une route parallèle à celle de notre avion. Puis, soudainement, il vint vers nous comme une flèche et passa au-dessus de l'avion. Ce faisant, il lançait des éclairs de couleurs vives. Quand il s'approcha de l'avion, il y avait une lumière bleuâtre à la partie supérieure et une lumière rouge par en dessous. Mais, lorsqu'il s'éleva et passa au-dessus de l'avion, la lumière bleue devint rouge et la lumière rouge devint orange. Quand l'OVNI passa au-dessus de nous, je vis que sa partie inférieure était en forme d'entonnoir. J'estimai que son diamètre à sa partie supérieure la plus grande était de 230 pieds. Après avoir passé au-dessus de nous, l'OVNI s'établit sur notre gauche à une distance de deux milles (3 km. 200) de l'avion ».
« Le comandant Sanvitti dit qu'il essaya de se mettre en rapport avec la tour de contrôle de Lima — et découvrit que sa radio ne fonctionnait plus. Il dit : « Les lumières, dans l'avion, étaient aussi devenues très faibles. Je ne cessai d'essayer de mettre en marche la radio, mais je ne pus en tirer absolument aucun signe de vie ».
« Derrière, dans la cabine de l'avion, les passagers ne tenaient plus en place. Le journaliste Nunez déclara : « Nous survolions Chiclayo lorsque le pilote nous dit par haut-parleur : « Regardez à droite de l'avion et vous pourrez voir un objet rare qui nous observe depuis un moment. C'est un OVNI ». Mon siège se trouvait sur le côté droit. Je tournai la tête, regardai à l'extérieur et vis un objet très lumineux. Il était 18 h. 30. L'objet attira l'attention de tous par son éclat et sa vitesse vertigineuse. Il montait et descendait par des bonds si rapides qu'il était difficile de le suivre des yeux. Par haut-parleur, le commandant cria : « L'OVNI passe maintenant au-dessus de notre avion ». Après quelques instants, le commandant nous dit : « Il est présentement sur notre gauche ». J'allai vers le côté gauche et je revis l'objet. Il était tout près de nous et avait la forme d'une toupie en rotation. Il lançait par en dessous des éclairs oranges. L'OVNI resta là, à nous observer, une heure durant. Il y avait de la lumière dans l'avion, mais elle était très faible. La nuit était tombée lorsque le commandant nous dit : « Il s'éloigne de l'avion ». L'OVNI, lançant de très vifs éclairs, s'éleva en trombe et disparut à une vitesse incroyable.
« Nunez déclara que de nombreux passagers étaient terrifiés et que quelques femmes étaient au bord de l'hystérie. « Une femme, dit-il, éclata bruyamment en sanglots, mais l'un des passagers lui parla et lui fit reprendre son calme. Ce furent les enfants qui, à bord de l'avion, se réjouirent de l'incident. Ce ne fut pour eux qu'un grand sujet d'amusement. Mais j'étais quant à moi très nerveux et apeuré. J'essayais de ne pas le montrer. Personne à bord n'avait d'appareil photographique pour prendre des vues de l'OVNI. Ordinairement, j'en ai un avec moi, mais, cette fois, je l'avais oublié. J'en fus très déçu ».
« Après la disparition de l'OVNI, le commandant Sanvitti essaya rapidement de se mettre en rapport avec la tour de contrôle de Lima. Il déclara : « Je découvris que, de nouveau, la radio fonctionnait parfaitement et que l'éclairage à bord de l'avion était redevenu normal. Je pus obtenir la tour de contrôle et j'étais juste en train de dire aux opérateurs que nous avions vu un OVNI lorsque je vis soudain l'engin revenir. Un second OVNI se trouvait à côté de lui. Les deux appareils survolèrent notre avion. Ils étaient tous deux de même taille et de même forme. Je commençais à dire à la tour de contrôle qu'il y avait deux OVNIs autour de nous lorsque soudain tous deux partirent d'un trait, à une vitesse fantastique, et disparurent. Ce fut notre dernière vision d'eux ».
« Calderon, le doyen d'Université, déclara avoir observé l'engin pendant une heure entière. Il fit ce récit : « Il semblait tout bonnement jouer autour de l'avion. Il était conique et projetait des lumières intermittentes. Lorsqu'il volait parallèlement à nous, il émettait des lumières blanches. Quand il montait ou descendait, ses couleurs tournaient au bleu, au rouge et à l'orange. Ce fut pour moi un choc total. L'objet était complètement étranger à tout ce que je connaissais. Son poli, sa maniabilité et sa vitesse étaient presque incroyables. Tous les passagers virent les mêmes choses que moi. Quelques enfants qui étaient dans l'avion s'en amusèrent beaucoup, mais le reste d'entre nous fut déconcerté et tourmenté. Ce que nous vîmes, les autres et moi, n'avait aucun rapport avec rien de connu dans le monde entier. C'était un OVNI et, cet OVNI, je ne pouvais ni l'expliquer ni le comprendre. C'était quelque chose de réellement déconcertant, et je ne pense pas que qui que ce soit puisse l'expliquer ».
« Edwin Boris, l'officier radio de la tour de contrôle de Lima, déclara : « J'étais très préoccupé par le fait que le Capitaine Sanvitti ne s'était pas mis en rapport avec nous. Je ne pouvais avoir aucune communication ni avec lui ni avec son avion. Soudain, sa voix se fit entendre, nous disant ce qui se passait. Il disait : « Un OVNi a volé autour de nous, nous observant. Les passagers sont effrayés ». Je lui dis que nous étions prêts à le recevoir à l'aéroport et que nous avions sous la main équipement de secours, médecins et infirmières. Mais, quelques minutes après 19 h. 30, l'avion atterrit et aucun des passagers n'avait besoin de soins médicaux, bien que beaucoup fussent secoués et encore tremblants. Ils parlèrent tous de leur vision et de l'étrange OVNI ».
« Passager de l'avion, Alberto Rosell, colonel de l'armée péruvienne, confirma lui aussi tous les détails relatifs à l'OVNI. Le colonel Rosell, qui reçut peu après une affectation en Europe, déclara : «n Tous les passagers et l'équipage eurent tout le temps pour voir ce qui se passait. Et nous étions tous pratiquement d'accord sur chaque détail de ce que nous avions vu. C'était un OVNI d'origine inexpliquée ». Le colonel Rosell et le doyen Calderon dirent avoir demandé que des enquêtes fussent conduites par des autorités militaires et des savants, mais jusqu'à présent leur demande n'a eu aucun effet.
« Pour le commandant Sanvitti, c'était la répétition d'un spectacle, car il avait fait un rapport sur une observation d'OVNi en 1953. Il rappela : « Il était 6 heures du matin et je volais, à bord d'un petit avion, à environ 10 milles (16 km) de l'aéroport de Barcelona (Vénézuela). Je vis soudain un objet ressemblant à une assiette d'argent surgir au-dessus de la tour de contrôle. J'appelai la tour par radio et leur parlai de l'objet. Ils se précipitaient sur le terrain de l'aéroport pour observer cet objet, mais ils ne virent guère qu'une traînée car l'objet disparut soudainement à une vitesse incroyable ».
« Mais cette observation n'était pas comparable à l'observation récente. Pendant une heure entière, nous avons été 59 personnes à observer cet OVNI — et ce que nous avons vu était incroyable. Pendant près de 200 milles (320 km), l'objet nous suivit, exécutant sans cesse les manoeuvres les plus étranges et les plus fantastiques. Ensuite, il disparut, presque à la vitesse de la lumière. A un instant, il était ici et, l'instant d'après, il n'y était plus. La même chose eut lieu lorsqu'il revint avec le second OVNI bien que, cette fois, nous n'eûmes que quelques instants pour l'observer ». Tous unanimes, les passagers et l'équipage se dirent convaincus que l'OVNJI était quelque chose qui ne relevait pas des explications conventionnelles. Le doyen Calderon résuma la chose en disant : « Chaque personne qui, prenant l'avion pour ce vol, ne croyait pas aux OVNIs en ressortie avec un point de vue entièrement différent. Tout ce que je peux dire maintenant, c'est : « J'y crois ».